Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Riche d’une expérience quotidienne dans l’accompagnement des malades, cette courte mais intense réflexion nous offre de découvrir un statut authentiquement évangélique aux « émotions ». Dans leur rapport à la souffrance, à la vérité, à la mort, elles sont un chemin où se reçoit, comme une grâce, le repos du cœur.
Nourri d’expérience, éclairé par la réflexion, animé par l’engagement spirituel qu’il laisse transparaître, ce texte offre un beau témoignage de vie religieuse apostolique. Ici, la trop facile “opposition” entre être/agir dans la vie consacrée n’a pas beaucoup de pertinence, car c’est de l’intégration de toute une vie à celle de Jésus “guérissant les malades” (Ac 10,28) dont il est discrètement rendu compte. Cela nous porte à l’action de grâces.
Comment les institutions chrétiennes peuvent-elles honorer les directives du magistère de l’Église ? Dans le cas précis de l’avortement en Belgique, ces pages courageuses indiquent « une première réponse » des institutions hospitalières – donc de bon nombre de consacré(e)s – pour accueillir l’exigence évangélique de la charité et de la vérité.
Les nouvelles possibilités (et les nouvelles apories) de la médecine pressent la communauté chrétienne d’accompagner « jusqu’au bout » les blessés de la vie, à l’image de ce Bon Samaritain dont l’auteur nous offre une lumineuse évocation. On goûtera la saveur augustinienne d’un texte propre à inspirer la pratique des consacrés engagés dans le combat, aujourd’hui crucial, pour le respect des mourants.
L’année mariale touche à son terme : qu’il nous soit permis, pour la conclure, d’offrir à nos lecteurs ces pages puisées aux meilleures sources. Dans l’histoire de l’Église, comme aujourd’hui, la Vierge Marie est bien le modèle de notre pèlerinage dans la foi, ainsi que le rappelait récemment Jean-Paul II (Redemptoris Mater 2, etc., cf. Lumen gentium 58). Cette dévotion mariale équilibrée éclaire les diverses vocations chrétiennes et elle situe en particulier le rôle de la femme dans le mystère du salut.