Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Formé par la vie cartusienne, ermite diocésain depuis une quinzaine d’années, l’auteur propose sa lecture concrète des Orientations « Ponam in deserto viam » : selon lui, la spiritualité du désert et son incarnation s’y rencontrent admirablement, grâce à certains critères de discernement, au premier rang desquels, souligne-t-il, l’indispensable absence de connexion internet.
Sous-secrétaire de la CIVCSVA et père montfortain, l’auteur nous offre une présentation particulièrement autorisée du beau texte que son Dicastère vient de publier sur la vie érémitique : un novum depuis le Concile, dont tous peuvent découvrir, depuis déjà quelques semaines, une traduction française sur notre site.
Prise dans la tourmente ecclésiale venue de France, la vie consacrée n’a-t-elle qu’à se laisser défaire par la révélation des impostures qui lui sont imputables ? Sous la plume de Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, commence une réflexion que d’autres pourraient poursuivre ou remoduler, en partageant ce qu’ils voient poindre des chemins où l’Esprit sépare de son souffle la balle et le grain.
Un cadeau jésuite de plus, pour cheminer vers la fin de l’année ignatienne... L’auteur, fin lettré et professeur de spiritualité, vient de publier : Discernement des esprits selon Ignace de Loyola (Éditions jésuites, Bruxelles, 2021) ; il développe ici, à travers l’histoire de la pensée, la modernité de ces affects où se dit l’action de l’Esprit. Un « À propos de » l’ouvrage de D. Salin est publié en même temps que l’article : à lire ici.
Deux lettres récentes de notre Dicastère sont présentées par le vice-doyen de la Faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris : les chapitres et autres conseils généraux ne peuvent se tenir en mode numérique qu’à titre d’exception et moyennant des règles strictes ; la synodalité s’en trouvera-t-elle pour autant réellement praticable ?
Quand un jésuite, ancien directeur du célèbre lnstitut Gramme de Liège (déjà auteur chez nous de « Avoir ou être ? », VsCs 72, 2002-2, p. 117-130), qui aime « fureter dans le futur », nous partage l’histoire des appellations courantes des membres de la Compagnie de Jésus, il devient évident que le nom voulu par Ignace de Loyola est source d’avenir.
Directrice de notre revue et membre des Sœurs du Saint-Cœur de Marie (congrégation que réjouit, comme toutes les familles religieuses de spiritualité ignatienne, l’année en cours), sœur Noëlle présente les Exercices spirituels comme l’apprentissage d’un combat qui concerne toute l’Église de Dieu.
Voici un jésuite et économiste français, enseignant l’économie et l’éthique sociale à Paris et l’éthique des affaires à Fribourg, déjà connu de nos lecteurs, qui nous offre ici une analyse pertinente de la difficile question des usages tous azimuts des Exercices spirituels. Un grand moment d’intelligence spirituelle.
Jésuite belge, il a été maître des novices, provincial de Flandre, président des provinciaux jésuites d’Europe, professeur de spiritualité à l’Université grégorienne et à Oxford ; il a notamment dirigé le Centre ignatien de spiritualité de la Grégorienne ; il revient aujourd’hui à ses premières études ignatiennes, tout en présidant la prestigieuse Société des Bollandistes. Nous sommes heureux de le retrouver dans nos pages.
Prêtre du diocèse de Metz, vice-doyen de la Faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris, Cédric Burgun présente l’important Motu proprio « Authenticum charismatis » qui requiert désormais l’approbation écrite du Saint-Siège avant d’ériger de nouveaux instituts de vie consacrée.
Ces pages du Prieur de la Grande Chartreuse reprennent le chapitre 2 de l’ouvrage en préparation Risques et dérives de la vie religieuse, tome 2 : En sortir. On trouvera sur le site http://risques2.org le dernier état de l’ample réflexion du père Dysmas de Lassus, o.c., sur ces situations de crise dont il parvient à indiquer des franchissements possibles.
Reprenant la plume en temps de Covid au moment de s’engager à nouveau en première ligne, le docteur Marie Frings déchiffre la récente Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi en l’indexant des observations issues de son expérience (voir « Consentir à la mort ? La provoquer ? », in Vs Cs 79, 2007-2, 117-135, en accès libre sur notre site).