Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Témoin de la première heure, Alphonse Borras, qui nous a déjà présenté l’Église synodale en 2020, la préparation du Synode en 2022, l’étape continentale en 2023, poursuit sa « chronique » de première main, en faisant le point sur la récente Assemblée synodale de 2023, à laquelle il a participé en tant que théologien.
« Charisme et vie consacrée, une question à enterrer ? ». En posant cette question provocante, le Conseil annuel de la revue a souhaité réfléchir aux enjeux et aux déplacements de la notion de « charisme » en lien avec la vie consacrée. La réflexion qui ouvre ce dossier présente, à travers quatre notes inspirantes, un point d’aboutissement de notre journée.
Déléguée épiscopale pour les communautés nouvelles et les mouvements ecclésiaux dans le diocèse de Cologne, l’auteure recueille, dans cette rapide présentation, ce qu’elle a pu entendre de ce qui se pense du « charisme » dans des associations ecclésiales d’Outre-Rhin aussi bien que dans l’expérience de son jeune institut.
La réflexion du père abbé de Lérins vient opportunément compléter les premiers éléments de notre dossier « charisme ». À travers un essai original, qui explore une histoire particulière, il offre une lecture dont les enseignements sont tout à la fois actuels et universalisables.
En marge de l’Assemblée synodale, nous sommes heureux de publier cette version française d’une conférence donnée à Barcelone par la Sous-secrétaire du Secrétariat du Synode, xavière maintenant bien connue. On y trouvera la trace d’une avancée progressive de la réflexion ecclésiale au sujet de la place des femmes partout où elles sont présentes.
Bénédictin de la Pierre-qui-vire et liturgiste de renom, Frère Patrick livre ici une analyse sensible de certaines représentations de la vie religieuse qui ont conduit aux effrayantes dérives d’aujourd’hui. Son insistance sur la formation, son appel à réinterpréter sans cesse les règles anciennes, appellent à ouvrir de nouveaux espaces de vie.
Au moment de recevoir l’Instrumentum laboris du Synode de 2023-2024, Noëlle Hausman cherche où entendre l’Esprit Saint et comment reconnaître sa voix dans les questions d’autorité et de discernement. Où est l’Église, finalement, et dans quel mode célébratoire entendre l’Esprit lui parler ?
Poursuivant son commentaire de la Lettre apostolique du Pape François sur la formation liturgique du Peuple de Dieu, Patrick Prétot, o.s.b., docteur en théologie et en anthropologie des religions, professeur à l’Institut Supérieur de Liturgie (ICP), met ici en évidence la nécessité d’une formation liturgique pour l’ensemble des consacrés ; ce qui impose de parler, loin des formalismes, du discernement de l’essentiel.
Théologienne responsable du projet « Les écrits de Tibhirine », de l’Université de Fribourg, M.-D. Minassian est particulièrement qualifiée pour nous proposer, à bientôt 5 ans de la béatification des martyrs d’Algérie (8 décembre 2018), d’interpréter la vie des moines de Tibhirine comme la lectio divina intégrale d’une Parole qui donne chair à chacun des vœux.
Connue de nos lecteurs pour sa plume de biographe, l’auteure met à profit sa connaissance native de l’allemand pour s’intéresser, via la correspondance conservée, aux relations d’amour de la grande Carmélite – un visage personnel apparaît ici, qui ne s’exprime nulle part ailleurs avec cette fraîcheur et dans cette vulnérabilité.
Frère bénédictin qui enseigne de longue date la plus sensible des disciplines théologiques, Patrick Prétot a bien voulu nous introduire à la lecture attentive de cette lettre pontificale, reprise magistrale de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium, une charte qui pointe vers la vraie question : savoir si nos célébrations disent la joie de l’Évangile.
Un curé de Bruxelles. C’est ainsi que l’auteur préfère se présenter, pour partager avec ceux qui le désirent sa méditation de trois « crises » récentes (les abus, l’épidémie de Covid, la mise en route du Synode) qui le font revenir à la source baptismale et réfléchir aux premières organisations chrétiennes.