Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Connue de nos lecteurs pour sa plume de biographe, l’auteure met à profit sa connaissance native de l’allemand pour s’intéresser, via la correspondance conservée, aux relations d’amour de la grande Carmélite – un visage personnel apparaît ici, qui ne s’exprime nulle part ailleurs avec cette fraîcheur et dans cette vulnérabilité.
Frère bénédictin qui enseigne de longue date la plus sensible des disciplines théologiques, Patrick Prétot a bien voulu nous introduire à la lecture attentive de cette lettre pontificale, reprise magistrale de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium, une charte qui pointe vers la vraie question : savoir si nos célébrations disent la joie de l’Évangile.
Un curé de Bruxelles. C’est ainsi que l’auteur préfère se présenter, pour partager avec ceux qui le désirent sa méditation de trois « crises » récentes (les abus, l’épidémie de Covid, la mise en route du Synode) qui le font revenir à la source baptismale et réfléchir aux premières organisations chrétiennes.
Après ses « Libres propos » du numéro précédent (Vs Cs 94, 2022-4, 29-44), le théologien au service du Secrétariat du Synode des Évêques sur la synodalité nous fait en quelque sorte assister à la lecture des synthèses des Conférences épiscopales qui ont permis, en septembre-octobre dernier, l’élaboration collective du Document pour l’Étape Continentale (DEC).
Proposée dans le cadre de notre Conseil de rédaction, cette communication du Père abbé de Leffe a nourri la réflexion des participants autour de la question : un ou des chemins nouveaux peuvent-ils se dessiner, pour la vie consacrée, au service d’un monde qui, aujourd’hui, nous regarde comme totalement décrédibilisés ? Une pensée exigeante, qui contribue à dégager de courageux horizons.
Le préfet du Dicastère pour la vie consacrée a donné cet été à la Cathédrale de Liège la conférence dont on va lire un abrégé, suivi de quelques échanges avec l’assemblée des consacré(e)s de Belgique. La synodalité étant le chemin de l’Église, il est aussi celui de la vie consacrée et le Cardinal brésilien nous dit comment. Une courte vidéo, à découvrir sur notre site, accompagne ces balises synodales.
Au moment où débute la deuxième étape synodale (une phase continentale, après la phase diocésaine et avant la phase universelle) du Synode sur la synodalité, un canoniste et ecclésiologue belge, membre de la Commission théologique au service du Secrétariat général du Synode, et par ailleurs impliqué dans la récente Conférence ecclésiale de l’Amazonie, rend compte de l’avancement des travaux.
Professeur de théologie spirituelle à l’Institut catholique de Paris et directeur de l’Institut d’Histoire des Missions, G. Berceville, o.p., convaincu que « derrière le scandale systémique des abus se cache le scandale des systèmes communautaires » (audition devant la CIASE, 15 novembre 2019), réfléchit à nouveaux frais aux contours d’une obéissance selon l’Évangile.
Un docteur en théologie tout neuf, puisqu’elle vient de présenter au Centre Sèvres une thèse d’herméneutique biblique fondée dans les Exercices spirituels, revisite à la fin de l’année ignatienne la « pauvreté totale » que finit par discerner Ignace de Loyola pour caractériser les siens.
Formé par la vie cartusienne, ermite diocésain depuis une quinzaine d’années, l’auteur propose sa lecture concrète des Orientations « Ponam in deserto viam » : selon lui, la spiritualité du désert et son incarnation s’y rencontrent admirablement, grâce à certains critères de discernement, au premier rang desquels, souligne-t-il, l’indispensable absence de connexion internet.
Sous-secrétaire de la CIVCSVA et père montfortain, l’auteur nous offre une présentation particulièrement autorisée du beau texte que son Dicastère vient de publier sur la vie érémitique : un novum depuis le Concile, dont tous peuvent découvrir, depuis déjà quelques semaines, une traduction française sur notre site.
Prise dans la tourmente ecclésiale venue de France, la vie consacrée n’a-t-elle qu’à se laisser défaire par la révélation des impostures qui lui sont imputables ? Sous la plume de Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, commence une réflexion que d’autres pourraient poursuivre ou remoduler, en partageant ce qu’ils voient poindre des chemins où l’Esprit sépare de son souffle la balle et le grain.