Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Issue d’une conférence au Forum Saint-Michel (Bruxelles), la présentation par sœur Marie-Laure, f.m.j., de la liturgie dont se sont très tôt dotées les Fraternités Monastiques de Jérusalem nous fait découvrir comment une vie monastique citadine a secrété les formes d’une beauté lisible par tous – sans doute parce qu’elle est fondée eschatologiquement.
Bibliste bien connue, nouveau membre de la deuxième commission établie par le Pape pour l’étude du diaconat féminin, Anne-Marie Pelletier cherche depuis longtemps à penser l’Église en joignant le féminin au masculin. Issu du Colloque international réuni par L. Vardey, à Rome, en 2016, mais inédit, ce texte invite à méditer sur le cœur de Marie, où s’apprend notre humanité commune.
Avec l’attention aiguë aux écrits spirituels qu’on lui connaît, le père Yann Vagneux achève de tracer l’itinéraire insolite de cette Carmélite de Lisieux dont nous avions fait connaissance dans notre dernier numéro (Vs Cs 2020-2, p. 47-60). La direction spirituelle du père Le Saux et le soutien de ses sœurs carmélites n’ont pas été pour rien dans la manière dont sœur Thérèse put accomplir sa course, dans la mystérieuse liberté de l’Esprit. Contenu en lien : Vidéo « L’autre Thérèse de Lisieux » (8:00)
Entré, après des études de théologie, à Tibériade, une jeune communauté belge en formation, frère Joachim s’est d’abord occupé des clôtures (pour les vaches et les ânes), puis de la cuisine de la communauté jusqu’à ce qu’il reçoive récemment la charge de l’économat. Il est aussi responsable de « l’école du cœur », le petit studium des jeunes frères en formation, ce qui l’a conduit à réfléchir à cette distinction des « fors », si classique et si méconnue.
Prêtre du diocèse de Chambéry et des Missions étrangères de Paris, présent depuis huit ans à Bénarès, le père Vagneux nous propose de suivre, après l’aventure spirituelle du bénédictin Henri Le Saux (Vs Cs 2019-4, p. 29-42), le rude itinéraire de sœur Thérèse Lemoine, depuis le Carmel de Lisieux jusqu’à son dernier ermitage au bord du Gange. Contenu en lien : Vidéo « L’autre Thérèse de Lisieux » (8:00)
Directeur du Studium Notre-Dame de Vie, membre de l’institut séculier d’inspiration carmélitaine du même nom, le père Jean-François Lefebvre, bibliste, nous propose un parcours d’Écriture sainte sur un thème qui a soudain pris une brûlante actualité.
Déjà croisée comme archiviste de l’ordre du Carmel en Belgique, sœur Christiane Meres, luxembourgeoise de Bruxelles, nous livre une autre facette de son talent, en nous invitant à la rencontre de deux femmes émouvantes ; leur trajectoire s’éclaire d’une troisième, à l’ombre de la Croix.
Thérèse de l’Enfant-Jésus, « un joli brin de fille », selon son père, a vécu un itinéraire de chasteté chrétienne qui peut tous nous éclairer aujourd’hui ; sœur Noëlle Hausman, directrice de la revue et thérésienne de longue date, s’attache à le montrer.
Prêtre du diocèse de Lyon, membre de la Communauté de l’Emmanuel, ingénieur de l’École polytechnique, philosophe et doctorant en théologie, Matthieu Bernard nous partage son étonnement de lecteur des Actes des Apôtres d’y voir en filigrane l’Église même du Pape François. Une découverte.
Prêtre des Missions étrangères de Paris, Yann Vagneux vit à Bénarès, en Inde. La haute figure du Père bénédictin Henri Le Saux, de l’abbaye de Kergonan, proche de Jules Monchanin et de Raymon Panikkar, est suivie dans sa découverte de l’Inde et la transformation de sa vision du sacerdoce du moine chrétien en milieu hindou. Une source d’inspiration, à réfléchir.
Nous remercions le Préfet de la Congrégation pour le Clergé et la discrète traductrice de nous avoir permis de proposer en français cet article paru dans Sequela Christi 2017/2, 84-92. Si « le premier voyage à accomplir dans la formation est d’aller vers soi-même », comment faire ?
Au moment d’achever sa carrière de professeur de théologie dogmatique et sacramentaire à l’I.É.T. de Bruxelles, le jésuite canadien formé pour le Vietnam et qui n’enseigna qu’en Europe, nous offre cette superbe méditation du « Je veux » de Catherine de Sienne, qu’il met en syntonie avec le « Je veux » de Jésus en saint Jean, mais aussi, le « Je veux et désire » d’Ignace de Loyola. Un moment inaugural.