Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Écrit par un praticien chevronné des Exercices et de la formation spirituelle, ce texte élargit la signification de l’accompagnement à l’ensemble de la vie ecclésiale, avec la variété de ses requêtes et selon différents aspects de la formation chrétienne. Une proposition qu’on sera peut-être intéressé à discuter.
Auteur en 1993 d’une thèse de philosophie sur Maurice Blondel, ce père salésien bien connu de nos lecteurs est établi à Lubumbashi où il intervient dans divers lieux de formation pour ses confrères et autres consacrés. Nous sommes heureux de publier son étude d’un aspect peu connu du philosophe, dont la cause de canonisation vient de connaître ses commencements.
Docteur en histoire grâce à une thèse sur les femmes de pouvoir que furent les religieuses du XIX}e siècle, membre du groupe de recherche dans le domaine de l’héritage des instituts religieux au Kadoc-Leuven, l’auteur explique comment son institution valorise les archives religieuses qui lui sont confiées.
Il arrive que des théologiens se risquent à suggérer au magistère ecclésial d’approfondir certains aspects de la doctrine. Notre nouveau chroniqueur biblique, par ailleurs Frère de Saint-Jean de longue date, était bien placé pour souligner le besoin de critères de discernement quant au charisme (du) fondateur et en sonder quelques contours.
Au moment même où paraissent ses « Portraits indiens » (dont on peut lire la recension par É. Degrez, jésuite, ici), en ce mois de janvier, Yann Vagneux, des Missions étrangères de Paris, que l’épidémie force à poursuivre ses va-et-vient entre le Népal et l’Inde, nous livre ici un récit très personnel de ses liens avec l’hindouisme : une borne miliaire sur son chemin indien.
Membre des Fraternités monastiques de Jérusalem qu’on sait dédiées à la ville et à ces hauts-lieux pèlerins où celle-ci transhume parfois, normalienne et agrégée de Lettres, sœur Aude-Marie offre dans ces lignes d’une pertinence et d’une sagesse exquises une méditation inspirante sur la relation vitale entre ces lieux où Dieu parle : la chapelle et le chapitre.
L’évêque émérite de Metz, par ailleurs membre de la plénière de la CIVCSVA, nous fait part de sa « note de lecture » concernant l’ouvrage d’Étienne Fouilloux sur Yves Congar, déjà recensé sur notre site. Un témoignage inédit, rendu par l’un de ses proches, à l’éminente figure du Cardinal dominicain dont les écrits sur la vie religieuse sont l’un des trésors des archives de notre revue.
Né en Lituanie dans une famille de militaires russes, catholique de conversion, le nouveau prieur du couvent dominicain de Marseille poursuit désormais un ministère de prédication, d’enseignement et d’accompagnement qui l’a déjà conduit à publier un bel ouvrage sur la paternité spirituelle et ses contrefaçons (voir la recension ici). Il nous rend ici le service de revenir sur un texte récent, encore mal connu.
Serviteur général de la jeune Fraternité de Tibériade (Belgique), aujourd’hui établie notamment en Lituanie, Frère Bart a succédé à Frère Marc, premier de la quarantaine de frères et sœurs que compte déjà cette forme de vie religieuse en devenir, marquée par la simplicité franciscaine. Leur inspiration missionnaire a pu récemment se faire humble et inventive présence dans le monde des hôpitaux.
Rentré d’un voyage de plusieurs mois en Terre sainte, le Cardinal Philippe Barbarin, à qui le Pape pourrait en tout temps confier de nouvelles missions au Moyen-Orient, a accepté de nous livrer ses impressions sur la vie consacrée dans ces régions. Une rare occasion d’apprendre comment, si les chrétientés décroissent sans cesse, la vie religieuse demeure fortement implantée au pays de Jésus.
Un thésiste en théologie, prêtre de l’Emmanuel, polytechnicien et philosophe s’est laissé distraire, durant le confinement, par des lectures divertissantes... à moins que l’interpellation des sorcières contemporaines sur le corps, le savoir, le pouvoir, n’atteigne la vie consacrée autant que l’écologie ou les mouvements de décroissance ?
Inopinément décédé le 11 mars dernier, le père Dany Dideberg (1935-2020), théologien patenté, ami fidèle de notre revue, fut profondément engagé dans l’accompagnement spirituel personnel et au service des groupes du Renouveau charismatique. Nous avons voulu terminer ce numéro pascal en reproduisant à sa mémoire ces pages dédiées à la dévotion au Cœur de Jésus qu’il a largement contribué à renouveler.