Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
C’est un texte original et stimulant que nous offrons aujourd’hui à la réflexion de nos lecteurs. On sera particulièrement attentif à la façon dont l’A. fait mémoire des Alliances que Dieu a établies avec l’humanité en son histoire pécheresse et sauvée. Elles donnent de décrypter de manière très suggestive, à la lumière de la vie religieuse - considérée comme prophétie en acte et déjà-là du Royaume - les signes des temps inscrits dans les défis de notre monde. On pourra apporter à cet essai, ici une nuance et là une critique, mais on ne restera pas insensible aux analyses et perspectives qu’il propose.
Poursuivant sa réflexion, le P. Martinot examine la « compatibilité » de la vie consacrée, religieuse notamment, avec l’usage privé de la télévision : les programmes qui nous atteignent, la communication qu’on y vise, la tentation et la grâce des images passent au crible d’un discernement dont on remarquera les toniques suggestions.
L’action rituelle ne trouve-t-elle pas dans le spectacle médiatique son dernier avatar ? Mais l’expérience religieuse se suffit-elle des mythes et des rites que nous offre par exemple la télévision ? L’analyse va ici aux racines des perversions et des chances d’un univers que le réalisme eucharistique, la prière et la pratique sacramentelle peuvent vraiment humaniser.
L’an dernier, à pareille époque, Jean-Paul II publiait sa lettre Salvifici doloris, sur la souffrance qui sauve. L’auteur nous introduit ici à la lecture de ce texte, écrit par un homme atteint lui-même par la souffrance et qui est pasteur de son peuple et théologien. Devant les menaces qui s’aggravent et les structures de péché qui s’alourdissent, le Pape révèle dans le mystère de la souffrance un chemin privilégié qui libère l’espérance. Et il nous manifeste comment, pour l’Église, les frères et sœurs souffrants du Christ donnent à celle-ci de communier à l’énergie divine qui sauve.