Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Grand ami de l’Orient, l’auteur se réjouit de tout l’apport que nous en recevons. Mais il nous invite à puiser d’abord dans le trésor de nos richesses propres.
Évocation de la vie d’un chercheur de Dieu, devenu moine au mont Athos. Le Seigneur y attend Silouane pour lui révéler son visage. Mais il lui faudra passer dans la fournaise de l’épreuve. Grâce à elle, il s’enfonce dans l’humilité, qu’il découvre comme le plus authentique chemin de l’amour. Responsable des ouvriers et des constructions au monastère, il vit de la « prière de Jésus », qui l’assimile au Christ et lui donne une profonde tendresse pour ses frères et une immense compassion pour le monde. Une figure comme celle-ci nous ramène tous aux racines profondes de notre vocation.
La tradition de l’Église chrétienne a, de tout temps, considéré les moniales [1] comme l’œil et le cœur du peuple de Dieu. Pourquoi ne le seraient-elles pas encore en nos jours difficiles ? Berdiaev disait volontiers : « L’Église du Christ ne peut se passer d’évêques et de prêtres, quelles que soient leurs qualités morales, mais elle ne...