Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Qu’ils soient comptés parmi les clercs ou parmi les laïcs (CIC c. 207 § 1) ou encore, compris à leurs côtés (c. 207 § 2), les consacrés appartiennent toujours à ces « fidèles du Christ » que le récent Code de droit canonique définit, selon l’ecclésiologie conciliaire, comme membres du peuple de Dieu. Les « heureux déplacements » par rapport au Code de 1917 sont énoncés et réfléchis par l’auteur, en particulier dans le domaine toujours ouvert des « obligations et droits communs à tous ».
Ces « sociétés » qui viennent d’apparaître dans le nouveau titre de la C.R.I.S. (Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique) ont déjà une longue histoire, que l’auteur s’attache à évoquer, non sans réfléchir aux tensions qu’elles ont connues et qui les touchent encore : sociétés de vie commune sans vœux pour le Code de 1917, sociétés de vie apostolique « juxtaposées » aux Instituts de vie consacrée pour celui de 1983, ces communautés fraternelles, qui pratiquent, en vue de la mission, les conseils évangéliques dans une institution stable reconnue par l’Église, ont certes trouvé place au soleil canonique – mais n’est-ce pas à l’ombre de l’état religieux ?