La réforme de sainte Thérèse d’Avila et le sens du renouvellement dans l’Église
Michel de Goedt, o.c.d.
N°1982-3 • Mai 1982
| P. 131-138 |
Qu’est-ce qu’un véritable renouvellement en Église ? Dans une relecture de certains traits de la vie et de l’œuvre de Thérèse d’Avila, l’auteur montre comment celle-ci nous éclaire à ce sujet. Il ne s’agit nullement chez elle d’une volonté arrêtée de renouveler sa famille religieuse. Son discernement premier, c’est la fidélité à l’appel prévenant de Dieu et le désir de faire quelque chose pour lui, qui a tant fait pour nous. C’est dans cette conversion de tout son être que « Thérèse a reçu comme par surcroît la grâce de renouveler sa famille religieuse, de laisser l’origine agir en elle avec sa puissance créatrice ».
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Le titre de réformatrice que l’usage courant donne à sainte Thérèse d’Avila grève souvent le jugement de l’historien. Thérèse ne serait qu’une restauratrice, soucieuse de rendre sa famille religieuse à la pureté des origines ; l’aspect de nouveauté présenté par ce retour ne refléterait qu’une réaction à la mitigation, ou ne ferait que payer tribut à la diversité des temps. En réalité, Thérèse a reçu la grâce de renouveler si profondément le Carmel qu’au titre de réformatrice il faudrait substituer un titre évoquant aussi bien la fidélité à une vocation que la force neuve d’une création. Le vocabulaire, ici, est déficient. C’est l’œuvre même qu’il a été donné à Thérèse d’entreprendre que nous voudrions retracer et caractériser à grands traits.
D’une vision de l’enfer an désir de faire quelque chose pour Dieu
Rien ne nous permet de contourner le fait massif que l’ensemble des cinq chapitres consacrés, dans la Vida, aux origines de la réforme des carmélites commence par une vision de l’enfer [1]. Fait d’autant plus incontournable que le récit de Thérèse en marque très fortement la place dans une genèse et qu’au-delà des événements de la réforme Thérèse y renvoie souvent dans son enseignement comme à une grâce exceptionnelle. Nous ne pouvons assurer ici le préalable d’une théologie et d’une critique des visions dites « surnaturelles ». Le génie littéraire de Thérèse, qui éclate en cette page singulière, ne nous retiendra pas davantage. Nous nous arrêterons à l’expérience spirituelle et à ce qu’elle met en branle chez Thérèse [2].
Admirons tout d’abord le tact théologique avec lequel Thérèse parle de la place, non pas que Dieu « m’avait préparée en enfer », mais que « là, les démons tenaient prête pour moi et que j’avais méritée par mes péchés [3] ». Ce tact n’est pas sans nous rappeler saint Paul, distinguant avec soin entre les vases de miséricorde que Dieu a préparés pour la gloire et les vases de colère prêts pour la perdition, et non pas que Dieu a préparés pour la perdition (cf. Rm 9,22-23). Au centre de la vision, Thérèse évoque en termes saisissants la puissance du péché : celle-ci fait que l’âme se met elle-même en pièces dans le désespoir. Le jeu des images, agencées avec une extraordinaire maestria, n’est là que pour servir de support à cette perception. Le récit de Thérèse se poursuit par la bénédiction (seáis bendito... [4]) à l’adresse de celui qui l’a libérée (le terme est employé deux fois). « Et comme il apparaît clairement que vous m’aimez bien plus que je ne m’aime moi-même... [5] ». Sans transition, sans le secours d’un raisonnement qui rattacherait une vérité à une autre, Thérèse exprime aussitôt l’immense peine (grandísima pena) que lui cause la foule des âmes qui se damnent. Il y a un sens proprement charismatique à la solidarité de Thérèse avec les pécheurs. Quand nous voyons une personne qui nous est chère en proie à la douleur, nous dit Thérèse, nous sommes portés à la compassion. A plus forte raison, comment pourrions-nous supporter la vue de tant d’âmes engagées sur le chemin d’une peine sans fin ?
Après avoir évoqué très brièvement d’autres visions, les unes, de la gloire réservée aux « bons », les autres, de la peine réservée aux « mauvais », Thérèse en vient, sans emphase aucune, à dire le désir qui naît en son cœur : « Je me demandais ce que je pourrais faire pour Dieu [6] ». La première chose qui lui vient à l’esprit est qu’elle pourrait « suivre l’appel que sa Majesté (lui) avait fait à la vie religieuse, en gardant (sa) règle avec le plus de perfection possible ». Il ne s’agit directement, pour Thérèse, ni de sa perfection personnelle, ni de la restauration de son Ordre, il s’agit de « faire quelque chose pour Dieu », et le contexte immédiat et le contexte entier des œuvres de Thérèse indiquent clairement l’interprétation à donner à cette expression : faire quelque chose pour Dieu, c’est partager l’amour sauveur de Dieu pour ses créatures. Mais que faire tout d’abord, concrètement, sinon veiller à la plus grande perfection possible dans la relation que Dieu a déjà établie entre lui-même et Thérèse par l’appel à la vie religieuse ? L’origine spirituelle de la réforme thérésienne n’a paradoxalement rien à voir avec la volonté arrêtée de renouveler une famille religieuse ; elle est toute dans la perception vive de ce qu’est le péché et dans l’expérience de l’amour libérateur de Dieu, un amour qui, d’emblée, est reconnu non pas comme « pour moi », mais comme « pour nous ». Ce Dieu qui nous libère de nous-mêmes par amour, que faire pour lui ? La réponse est : ne pas faire pour lui moins que lui n’a fait pour nous. Réponse « théologique », avant que d’être « économique ». L’« économie », s’il est permis de paraphraser une expression célèbre, suit.
Retour aux origines ?
Thérèse semble fournir tous les arguments nécessaires à ceux qui envisagent sa réforme sous les espèces de la « restauration » ou du « retour ». L’ensemble des chapitres 32 à 36 de la Vida est même encadré par une sorte d’« inclusion sémitique », qui porte sur l’observance de la « règle primitive » et qui va du désir de garder la règle avec toute la perfection possible à l’évidente satisfaction avec laquelle Thérèse termine le récit de la première fondation : « Nous gardons la règle de Notre-Dame du Carmel, et en entier, sans mitigation [7] ». La puissante expérience spirituelle qui est au départ de la réforme devrait, pourtant, nous rendre attentifs à la force avec laquelle elle fait sourdre le désir de fidélité à l’origine. Une sainte qui a reçu la grâce de « voir » ce qu’est le péché, de mesurer les ravages qu’il entraîne dans le monde, de partager l’amour libérateur qui embrasse ce monde, une telle sainte n’est pas soucieuse de rétablir des observances. Dans ce monde qui est en feu [8], il s’agit de faire quelque chose pour Dieu, avec ce Dieu qui aime ses créatures plus qu’elles ne s’aiment elles-mêmes, non d’interdire la viande au réfectoire. Bref, emportée à son corps défendant par la grâce qui a éveillé en elle le désir de parfaite observance, mieux, de parfaite réponse à sa vocation, Thérèse va, non pas revenir aux origines, mais laisser l’origine venir déployer en elle et par elle sa force créatrice. C’est l’origine qui revient, ou plutôt, qui est libérée avec sa capacité propre, qui est précisément de donner origine. Un saint Pierre d’Alcantara ne se mettra pas en peine de suggérer des observances de pauvreté ; il tournera le cœur de Thérèse vers la contemplation et l’amour du Christ pauvre : « Que si nous voyons des manquements dans les monastères de femmes pauvres, la raison en est qu’elles sont pauvres contre leur volonté et qu’elles ne peuvent prétendre à plus, et non qu’elles suivent le conseil du Christ ; car je ne loue pas simplement la pauvreté, sinon celle qui est endurée avec patience, par amour du Christ, Notre Seigneur, et bien plus celle qui est désirée, mise en pratique et embrassée par amour [9] ». Un tel souffle fait éclater les propos de restauration ou de simple et exact retour à une origine.
La genèse d’une forme de vie
C’est sans volonté expresse, ni de réformer, ni de créer, que Thérèse, menée par son charisme, ou plutôt, par l’Esprit Saint, attentive aussi bien et indissociablement à ce qui favorise la recherche de la perle précieuse de la contemplation [10] qu’à ce qui exprime le désir de prendre en charge l’honneur du Christ [11], cet honneur qui réside dans le salut du monde, c’est ainsi que Thérèse, priant, s’informant, prenant conseil, mettant en pratique et exerçant son discernement sur la pratique, va peu à peu concevoir ce qu’elle appellera, non sans une sainte complaisance, sa manera de proceder (sa manière de procéder).
Quels éléments peut-on distinguer dans cette genèse ? Sans prétendre établir un ordre, quel qu’il soit, entre ces éléments, mentionnons d’abord une certaine recherche de modèles. « Elle se rendit dans le monastère de Notre-Dame de la Pitié à Valladolid, des religieuses déchaussées de l’Ordre de saint François, de grande observance et piété, et c’est là qu’elle retint la pauvreté de la table, la simplicité des rapports entre les religieuses et ce qui lui parut de meilleur [12] ».
L’expérience que la Sainte avait eue de la vie religieuse à l’Incarnation lui servira également, mais, serait-on tenté d’ajouter, presque plus comme repoussoir que comme source d’inspiration. C’est ici un deuxième élément de la genèse de sa manera de proceder : la réaction. Entendons bien : Thérèse n’est pas femme à se contenter de prendre le contre-pied d’une situation ou d’une conduite. Sous l’excès, elle discerne la vérité de vie méconnue ou bafouée. Loin de ne faire qu’inverser un schéma, elle décèle et, si l’on peut ainsi s’exprimer, descelle une source à laisser jaillir. L’Incarnation, c’était plus de cent religieuses (cent quatre-vingts environ, semble-t-il), des sorties trop libres, des parloirs trop fréquents, des inégalités sociales déparant scandaleusement la vie religieuse. Thérèse s’inspirera, pour le nombre, du petit « collège » des douze apôtres, instaurera une clôture stricte, mais pour le bien de la conversation avec Dieu, éliminera radicalement les inégalités entre les sœurs, insistera sans relâche sur l’amour fraternel sans préférence ni exclusive et sur l’humilité. Les auteurs qui attribuent au charisme de la vie religieuse une fonction de critique prophétique des conditions sociales pourront faire moisson chez sainte Thérèse.
Mais l’élément décisif, c’est sans doute aucun le charisme même de sainte Thérèse. S’entretenir par amitié (tratar de amistad) avec celui dont nous savons qu’il nous aime [13], traiter avec lui des affaires du salut du monde, s’encourager fraternellement à suivre le Christ sans partage, en sorte que ce ne soit plus nous qui vivions, mais que ce soit le Christ qui vive en nous, aspirer à « prendre ses délices en Dieu », puisqu’il désire prendre les siennes en nous [14], ces axes d’un zèle dévorant pour Dieu et pour le bien de l’Église vont déterminer la figure d’un style de vie. Sainte Thérèse avait conscience de ce style de vie quand elle prenait avec elle le « frère Jean de la Croix » à Valladolid, l’absence provisoire de clôture permettant de « l’informer de toute notre manière de procéder, pour qu’il comprît bien toutes choses, aussi bien ce qui concerne la mortification que le style de fraternité et de récréation, de ces récréations que nous avons ensemble et qui sont marquées de tant de modération qu’elles servent seulement aux sœurs à reconnaître leurs manquements et à prendre un peu de détente pour mieux vivre dans la rigueur de la règle [15] ». Dans le même passage, un peu plus loin, Thérèse parle du style de vie des sœurs (el estilo del proceder las hermanas). Dans un mémoire destiné au Père Général des Carmes, Juan Bautista Rubeo, mais qui fut rédigé dans l’ignorance de la mort toute récente de ce dernier, Thérèse demande à celui-ci de désigner des « prélats » qui soient carmes déchaussés, à qui les carmélites puissent « recourir pour les visites canoniques et autres nombreuses affaires [16] ». La raison avancée par la Sainte est que la manera de proceder des cannes chaussés est très différente de celle des carmélites et qu’il est impossible de les comprendre quand on ne vit pas comme elles. Aucun texte ne donne mieux à entendre que la réforme de sainte Thérèse ne peut être réduite aux dimensions d’un ravalement, fût-il accompagné d’embellissements.
Le témoignage de l’histoire des constitutions
L’histoire des constitutions thérésiennes nous montrera que, de fait, Thérèse a conçu une forme de vie nouvelle dans la plus parfaite et vraie liberté à l’égard des origines. La règle dite « primitive [17] » a bien été restaurée dans sa force régulatrice et inspiratrice. Mais, pour rédiger ses constitutions, Thérèse ne songe à aucun moment à reprendre les constitutions de l’Incarnation, fût-ce au prix de modifications, innovations ou suppressions. Par rapport à la lettre de la règle même, Thérèse se sent très libre, et c’est d’autant plus frappant qu’elle se glorifie de garder la règle « primitive » en entier (cumplida). Elle codifie la vie telle qu’elle a pris forme dans la genèse évoquée ci-dessus. Plutôt que de codification, il faudrait parler de repérage des nervures de la vie et de discernement de tout ce qui peut favoriser son maintien et son développement. Les constitutions présentées en 1567 au Père Rubeo ne nous sont pas parvenues. Mais elles ont servi au Père Antoine de Jésus pour la rédaction des constitutions observées à Duruelo, et le brouillon de cette rédaction est conservé dans les Archives générales des Carmes chaussés à Rome. Mises à part les modifications exigées par la condition cléricale des réformés, il suffit pratiquement de restituer le féminin pour obtenir le texte primitif de Thérèse. La Sainte sera amenée à retoucher son texte, qui sera finalement présenté et approuvé au Chapitre d’Alcalá, en 1581, non sans d’assez nombreuses modifications de détail.
La relation règle-constitutions est ici singulière. Les contributions de sainte Thérèse ne font pas que préciser ce que la règle indique en grandes lignes ; elles déterminent, certes, une forme de vie en laquelle se réalise le « propos » défini par la règle ; mais cette forme de vie est si neuve en son unité qu’elle revêt presque l’autorité d’une règle de fondatrice. Que Thérèse soit fondatrice, on s’en convaincra aisément à lire le Chemin de perfection pour ce qu’il est en réalité, à savoir un directoire spirituel destiné à accompagner les constitutions. Quelle restauratrice aurait besoin de tant de pages, et de pages aussi riches et neuves, pour ne faire que rappeler les exigences d’une manera de proceder venue du passé et rétablie en sa pureté première ?
Thérèse nous laisse un exemple qui peut inspirer tout vrai renouvellement de l’Église ou en Église. Pour discerner ce qui plaît à Dieu (comment « contenter Dieu », demanderait-elle), Thérèse sait, à la suite de saint Paul [18] – dont elle ignore le texte auquel nous faisons allusion –, qu’il faut d’abord s’offrir à Dieu (et vivre pour Dieu ne va pas sans mort à soi), renoncer à se conformer au monde présent, accepter de se laisser renouveler en son jugement. C’est seulement après avoir été renouvelée par la grâce, après s’être « rendue » à Dieu, que Thérèse a cherché ce qu’il lui fallait faire pour plaire à Dieu. « Je me demandais ce que je pourrais faire pour Dieu ». Le discernement premier a porté sur l’appel prévenant de Dieu. C’est dans ce renouvellement, c’est dans cette fidélité que Thérèse a reçu, comme par surcroît, la grâce de renouveler sa famille religieuse, de laisser l’origine agir en elle avec sa puissance créatrice. C’est une grande vérité, dit Thérèse, que nous n’avons rien de bon de nous-mêmes [19]. Mais la véritable humilité, c’est aussi, apprend-elle de la bouche du Christ, savoir ce que Dieu peut : tout [20]. Dieu a été merveilleusement libre en Thérèse de renouveler la vie, de donner la vie en abondance.
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[1] Nous citons et traduisons le texte révisé et annoté par le Père Tomas de la Cruz, Teresa de Jesus. Obras completas, Archivo Silveriano, 1, Burgos, 2e édition, 1977. Les cinq chapitres auxquels nous faisons allusion sont les chapitres 32-36. La vision de l’enfer se lit au ch. 31, 1-7, p. 357-362.
[2] La place nous manquant pour une analyse littéraire et théologique, notons, au sujet de cette « vision de l’enfer », les points suivants : 1° Il s’agit, malgré les apparences, non pas d’une description de l’enfer, mais du récit d’une expérience spirituelle et, plus précisément du dénouement tragique d’un récit : le péché est à lui-même son propre châtiment ; il est une aliénation telle que le pécheur se met lui-même en pièces et se plonge lui-même dans le désespoir. 2° Thérèse ne voit aucun damné en enfer. Elle ne « voit », mystiquement et symboliquement, que le mystère d’iniquité qu’est le péché. Tout se passe comme si une racine de péché était mystiquement arrachée du cœur de Thérèse. 3° Thérèse perçoit mystiquement que Dieu libère du péché, parce qu’il nous aime plus que nous ne nous aimons nous-mêmes. 4° Thérèse perçoit de manière très vive que le péché blesse l’Église et se sent brûlée, pour ses frères pécheurs, de l’amour libérateur et sauveur de Dieu. En un mot, il s’agit moins d’une vision de l’enfer que d’une vision très vive de ce qu’est le péché et d’une vision encore plus vive de l’amour infini avec lequel Dieu libère sa créature d’elle-même, quand elle pèche. La vision engendre, pour ainsi dire, le partage de cet amour.
[3] Ibid., § 1, p. 357.
[4] Ibid., § 5, p. 360.
[5] Ibid., p. 360-361.
[6] Ibid., § 9, p. 363.
[7] Ibid., ch. 36, 26, p. 430.
[8] Chemin de perfection, 1, 5, p. 521.
[9] Documenta primigenia, 1, Mon. Hist. Carmeli Teresiani, 1, Rome, 1973, p. 18.
[10] Château intérieur, 5, 1, 2, p. 871.
[11] Cf. ibid., 7, 2, 1, p. 1012 et Relation, 35, p. 1463.
[12] F. de Ribera, La vida de la Madre Teresa de Jesús, Salamanque, 1950, t. 2, p. 132.
[13] Vida, 8, 5, p. 72.
[14] Exclamation, 7, p. 1573-1574.
[15] Les Fondations, 13, 5, p. 1155.
[16] Santa Teresa, Cartas, Maestros Espirituales Carmelitas, 2, Burgos, 1979, carta 47, § 3, p. 142.
[17] La règle que Thérèse qualifie de « primitive » est la règle telle qu’elle a été modifiée par Innocent IV en 1247.
[18] Rm 12,1-2.
[19] Château intérieur, 6, 10, 7, p. 995.
[20] Relation, 28, p. 1457.