Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Éditorial

Vies Consacrées

N°2011-4 Octobre 2011

| P. 241-242 |

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La grande tradition du Carmel est souvent représentée, dans nos pages ; mais l’article du Père Didier-Marie Golay, o.c.d. qui ouvre ce numéro, dépasse de loin l’intérêt pour une famille spirituelle déterminée ; il montre comment l’école thérésienne, outre un apport considérable à la littérature, a permis à des femmes exceptionnelles de traverser, au prix que l’on sait, la « nuit allemande » ; un signe d’espoir, pour qui se trouve aujourd’hui appelé à de tels passages.

Bientôt reviendra le temps de l’Avent, ce début de la nouvelle année liturgique où l’Église redécouvre, chaque année, les commencements de la venue de Dieu dans notre chair. Avec l’acribie qu’on lui connaît, le Père Pierre Piret, s.j., visite la liturgie eucharistique de ces quatre semaines, puis du temps de Noël et de son octave, jusqu’à l’Épiphanie : une manière de nous préparer à l’attente du Seigneur, puis à la célébration des premières manifestations de notre salut.

Poursuivant le parcours des œuvres de certaines hautes figures spirituelles que l’on trouve ici et là dans nos pages, Sœur Noëlle Hausman, s.c.m. nous présente cette fois la pensée de saint Bernard de Clairvaux. L’évocation rapide des traités sur la grâce et le libre arbitre ou sur l’amour de Dieu soutient la présentation des Sermons sur le Cantique des cantiques, dont la postérité fut si féconde dans la spiritualité chrétienne (concernant les épousailles du Verbe et de l’âme), mais aussi pour la théologie de la rédemption (avec la ressemblance inamissible), en raison d’un Amour qui permet à l’Épouse de l’aimer en retour.

Le célibat pour le Royaume, promis dès le diaconat par ceux qui sont ordonnés en vue du sacerdoce, peut-il être réfléchi en regard des caractéristiques de la vie consacrée ? Le Père Emmanuel Schwab, curé de Paris, entre résolument dans cette voie, non seulement par le biais du témoignage, mais encore, en évoquant les sources liturgiques, sacramentelles, spirituelles d’un état de vie dont il trace aussi les contours dogmatiques. On pèsera les arguments de l’auteur pour qui, finalement, « l’expérience curiale est une étonnante expérience nuptiale », ainsi que la figure de Jean-Baptiste permet de l’entrevoir.

Que peut-il y avoir de commun entre une béguine des premiers temps et le fondateur de la Compagnie de Jésus, entre la mystique de l’une et l’efficacité apostolique de l’autre ? Madame Térèse-Marie Bernard-Pirnay présente, publications récentes aidant, ce surprenant diptyque, et montre les apparentements de leurs itinéraires. Tous deux, indique-t-elle, « fortifient l’Église », celle de leur temps et celle du nôtre.

La chronique du Nouveau Testament que nous propose Véronique Fabre ravira les amis de l’Écriture sainte que nous sommes par nature et par vocation. Une bonne vingtaine d’ouvrages nous permettent ainsi de suivre les travaux de la recherche, en même temps que de repérer les ouvrages les plus savoureux – et ce peut être les mêmes !

Comme toujours, nous finissons notre numéro par les compte rendus de nombreux ouvrages et la liste des livres récemment reçus. Et notre année éditoriale s’achève sur les tables habituelles : celle des articles, classés par auteurs ; celle des thèmes, pour ceux qui cherchent un sujet précis ; et celle de la bibliographie, qui renvoie aux recensions publiées dans l’année. N’oublions pas que ces tables sont disponibles sur notre site www.vies-consacrees.be, ainsi que les éditoriaux et les recensions depuis 2004. Bonne lecture, bon réabonnement, à bientôt.

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