Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Chronique d’Écriture Sainte

Nouveau Testament

Véronique Fabre

N°2009-4 Octobre 2009

| P. 302-309 |

Bon nombre de livres que les éditeurs ont bien voulu nous envoyer sont publiés à l’occasion de l’année paulinienne qui vient de s’achever. Nous suivrons néanmoins l’ordre biblique : les évangiles, les livres pauliniens, l’Apocalypse, en clôturant avec un ouvrage d’ordre plus général sur le Nouveau Testament.

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Bon nombre de livres que les éditeurs ont bien voulu nous envoyer sont publiés à l’occasion de l’année paulinienne qui vient de s’achever. Nous suivrons néanmoins l’ordre biblique : les évangiles, les livres pauliniens, l’Apocalypse, en clôturant avec un ouvrage d’ordre plus général sur le Nouveau Testament.

I

Commençons avec un petit livre particulièrement instructif de J.-L. Ska, professeur à l’Institut biblique pontifical de Rome, sur quelques pages choisies de l’évangile de Matthieu [1]. La visée est claire : « L’évangile de Matthieu a été choisi parce qu’il permettait de montrer comment le Nouveau Testament relit et interprète l’Ancien […] Notre seul but est d’ouvrir des perspectives nouvelles sur un Évangile très connu, très étudié et très médité, mais plus rarement présenté comme une relecture systématique de quelques pages fondamentales de la tradition biblique et hébraïque à la lumière de l’événement Jésus-Christ » (p. 5). Les pages choisies en question (couvrant environ les deux tiers de l’évangile) se révèlent d’une grande profondeur, et par conséquent d’une actualité étonnante. A la fin de chaque chapitre, des suggestions pour la méditation soutiennent la démarche du lecteur, invité à être comme le maître de maison « qui tire de son trésor du neuf et du vieux » (Mt 13,52).

Un autre livre instructif, cette fois-ci pour l’étude de l’évangile de Marc [2] : En compagnie de Jésus. Les personnages dans l’évangile de Marc. Ce livre est la traduction de l’ouvrage paru en 2000 à Louisville (Kentucky). L’auteur, enseignante spécialiste des questions de narrativité néotestamentaire, s’était penchée sur le personnage central, Jésus. Mais en voyant l’abondance et la complexité du matériau, elle publia d’abord cet ouvrage sur les personnages proches du Jésus de Marc, qu’ils soient compagnons ou adversaires. Le titre du dernier chapitre est éloquent : « l’importance majeure des personnages mineurs ». Après la première partie constituant une boîte à outils narratifs, fort utile pour la suite, viennent successivement : les compagnons (followers) faillibles de Jésus ; les disciples, les foules et donc quiconque ; les chefs religieux juifs ; la pauvre veuve et ses pauvres riches lecteurs. À chaque pas de son enquête, E. Malbon manifeste combien le lecteur est partie prenante de cette étonnante histoire. Dans leurs contrastes et leur dynamisme, les réponses des personnages ne font que préparer celle du lecteur. C’est dire l’intérêt de cet ouvrage qui a déjà été d’une grande aide dans l’un ou l’autre séminaire de lecture théologique du second évangile.

Un second ouvrage sur saint Marc nous est offert par Mgr Olivier de Berranger, évêque de saint-Denis (France) [3]. « Il ne s’agit pas d’exégèse scientifique. C’est une lectio écrite si l’on veut, le fruit d’un long travail de rumination, de prière et enfin d’efforts pour rédiger l’essentiel de ce qui a été perçu, goûté, apprécié dans la foi ». Les soixante-trois péricopes proposées, au fil de l’évangile, donnent effectivement lieu à autant de perles, souvent pétries d’Ancien Testament : un véritable trésor !

Le quatrième volume du commentaire de l’évangile de Luc par F. Bovon, si attendu, vient achever l’entreprise commencée il y a plus de trente ans [4]. L’auteur, l’un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre de Luc, poursuit sa tâche : découpé en vingt-six péricopes, le commentaire aborde chacune d’entre elles avec, successivement, une traduction originale du passage, une bibliographie, des analyses synchroniques et diachroniques, les explications verset par verset, une histoire de l’interprétation et de la réception, et une conclusion. Au début, la bibliographie a été remise à jour pour les trois volumes précédents, et en finale, un triple index, biblique (Luc-Actes), grec et thématique, renvoie aux quatre volumes. Un chef d’œuvre non seulement pour étudier le troisième évangile, mais aussi pour mieux aborder les Actes des Apôtres. Grand merci à l’auteur !

Rolant Meynet nous offre dans sa collection « Rhétorique sémitique », un ouvrage d’introduction aux évangiles synoptiques [5]. Une nouvelle introduction, selon les explications préliminaires : « Le présupposé de la méthodologie utilisée ici, « l’analyse rhétorique biblique » est le suivant : les péricopes ne sont pas simplement juxtaposées, comme il peut sembler à première vue. Elles sont au contraire organisées, composées et fort bien composées » (p. 10). Dans cette perspective, l’auteur étudie des péricopes contiguës : les douze du chapitre 10 de Marc, les quatorze des chapitres 19 et 20 de Matthieu et les dix-sept de Lc 17,11 – 19,46, soit vingt et une péricopes communes aux trois synoptiques, quatre communes à deux d’entre eux, deux propres à Matthieu et cinq propres à Luc. Les passages sont d’abord étudiés, chacun en lui-même, puis chacun dans le contexte immédiat, enfin chacun dans le contexte large. La méthode est exigeante, mais d’une grande fécondité, comme en témoignent les synthèses théologiques finales. Le labeur en vaut la peine !

Dans ce registre plus général, signalons encore un nouvel ouvrage sur la source des paroles de Jésus (Q) publié aux éditions Labor et Fides [6]. Il rassemble « des textes présentés lors d’un enseignement postgrade en Nouveau Testament aux Universités de Lausanne et Genève, en avril-mai 2006. Des spécialistes de la recherche sur la Source, en provenance des États-Unis, du Canada, du Japon et d’Europe, ont exposé et confronté leurs résultats » (p. 9), les voici offerts, en français au public francophone. Après un état des lieux, s’attachant aux raisons qui conduisent à postuler l’existence de ce document Q derrière les traditions communes aux évangiles de Matthieu et de Luc, et l’analyse de la reconstruction textuelle de cette Source, viennent toute une série de discussions autour de questions cruciales : Qui a collationné ces paroles de Jésus et dans quelle intention ? Peut-on parler d’une rédaction de la Source, voire de plusieurs couches rédactionnelles, ou le texte auquel nous avons accès résulte-t-il d’un collage hâtif des propos du maître ? Jésus s’y profile-t-il essentiellement comme un maître de sagesse ou plutôt à la manière des prophètes d’Israël ? L’éthique de la Source est-elle réservée aux envoyés ou destinée à tout croyant ? La chrétienté de la Source observait-elle intégralement la Torah ?

Rencontres au fil de l’Évangile de Jean [7]. Cet ouvrage de M. Kobik, jésuite engagé dans l’accompagnement des « Exercices spirituels », est une lecture suivie, pas à pas, de six rencontres de Jésus dans l’évangile de saint Jean : Nicodème, la Samaritaine, l’infirme de Bethzatha, la femme adultère, l’aveugle-né et Lazare. Le texte évangélique ressort avec force, puisqu’il occupe, seul, la page de droite, tandis qu’en vis-à-vis, se déroule « une lecture spirituelle, invitant au partage et à la découverte, dans la foi au Christ » (p. 5).

Dans la même veine, un petit livre de Mgr J.-P. Cattenoz, archevêque d’Avignon [8] : Adorer à l’école de l’Évangile. « Hommes et femmes de l’Évangile, ils ont tous voulu venir pour nous parler de la puissance de l’adoration. Ils sont sortis de l’Évangile pour témoigner devant nous de leur rencontre avec Jésus et nous dire comment leur vie en était depuis bouleversée » (p. 7). Ainsi trente-cinq personnages (ou groupes de personnages) viennent, depuis saint Pierre et le bon larron jusqu’à Marie-Madeleine, nous partager leur trésor !

II

Achevons cette année saint Paul avec quelques ouvrages, auxquels nous pouvons adjoindre le numéro 113 de la revue Connaissances des Pères de l’Église [9]. Paul a en effet tenu une place importante chez les Pères et parmi eux, deux ont été particulièrement marqués par lui : Jean Chrysostome en Orient et Augustin en Occident, tandis qu’Origène fut le premier à commenter les épîtres pauliniennes. Les articles de ce numéro leur sont consacrés, avec un article final sur la réception de saint Paul dans la tradition syriaque. De quoi approcher l’Apôtre au plus près !

Saint Paul fut un grand voyageur. Chantal Reynier, professeur d’exégèse biblique au centre Sèvres nous propose cette année, de découvrir les infrastructures, la logistique et les itinéraires de ses voyages [10]. Une première partie – voyager dans l’empire romain du 1er siècle – décrit le réseau routier et les routes maritimes, les moyens de transport, et les conditions de voyage ; la seconde partie s’attache aux itinéraires de Paul en commençant par les reconstituer. De nombreuses cartes illustrent le propos. Notons que cet ouvrage est actuellement le seul en français à étudier scientifiquement les voyages de Paul en eux-mêmes.

Après avoir décrit Corinthe au temps de saint Paul (1986 et 2004), puis l’histoire de Paul (cf. Vs Cs 77, 2005, p. 269), le dominicain J. Murphy-O’Connor s’attelle à Éphèse au temps de saint Paul [11]. L’ouvrage rassemble les textes des auteurs anciens qui parlent d’Éphèse ou en font mention, et dont certains sont traduits pour la première fois en français. La deuxième partie du livre est consacrée à une reconstitution détaillée des années que Paul a passées à Éphèse, en faisant d’abord découvrir la vie de la cité en 50 de l’ère chrétienne grâce aux résultats des fouilles archéologiques de Vienne. Bel arrière-fond pour l’étude des Actes des Apôtres et des lettres pauliniennes !

Les éditions Bayard viennent de faire paraître encore un livre sur Paul, qui prend en compte les débats actuels sur l’apôtre et son héritage [12]. Alain Marchadour, longtemps professeur à l’Institut catholique de Toulouse et poursuivant ses recherches à Jérusalem, analyse le « retournement » de Paul, puis se focalise sur les lettres pauliniennes, avec notamment les grandes questions de son rapport au judaïsme, aux femmes, aux autres apôtres et aux premières communautés chrétiennes. Notons une proposition de reconstitution des voyages de Paul, en finale, ainsi que la présence de nombreux encadrés tout au long de l’ouvrage.

Saint Paul, l’Évangile de la liberté [13]. Mgr Debergé, recteur de l’Institut Catholique de Toulouse, présente dans cet ouvrage Paul sous un jour bien particulier : « Nous n’aborderons pas toutes les interrogations que suscitent l’homme et son œuvre. Nous nous bornerons à essayer de présenter quelques aspects de sa vie et de sa réflexion, en particulier l’Évangile, la croix, le salut, la liberté chrétienne, la foi et les œuvres de la Loi. Nous n’oublierons pas toutefois les sujets plus controversés que sont Israël, les femmes, le mariage et la sexualité, le rapport aux autorités politiques. Nous nous efforcerons surtout de mieux comprendre la personnalité de Paul, son histoire, son étonnante rencontre avec le Ressuscité sur le chemin de Damas, avec ses multiples retentissements dans son existence, comme dans l’histoire de l’Église naissante » (p. 7). Ainsi le livre est-il articulé autour de trois grands axes : une vie mouvementée ; vivre en chrétiens ; des sujets controversés. Un véritable apprentissage, à la suite de Paul, à être serviteur de chacun et de tous, parce que d’abord serviteur de l’Évangile qui rend libre.

Signalons un petit livre présentant la traduction officielle de la liturgie des Épîtres de saint Paul, avec un avant-propos du Cardinal Philippe Barbarin [14]. Un bel outil pour continuer cette année de grâce paulinienne avec les quelques points d’attention suggérés : une connaissance plus fine de l’Apôtre ; l’attachement au Christ ; Paul et l’Eucharistie ; réveiller notre sens missionnaire.

Le numéro 52 de la collection « Connaître la bible » aux éditions Lumen Vitae [15], porte seulement sur six versets de l’épître aux Romains, passage-clé de la lettre (Rm 3, 21-26), « dans lesquelles questions du salut et de la justice de Dieu se posent avec une acuité particulière » (p. 8). Dominique Martens, professeur à l’Institut Lumen Vitae, présente, de façon très pédagogique, l’histoire et l’enjeu de l’interprétation de ces versets, avant de faire sa propre proposition. Le sous-titre de ce solide petit livre nous en donne déjà la portée : Pas sans Dieu. Pas sans l’homme. Pas sans le Christ.

Une lecture sémiotique de l’épître aux Romains nous est proposée par François Genuyt qui fut longtemps professeur aux Facultés catholique de Lyon [16]. L’ouvrage s’efforce de répondre à la question suivante : comment le texte en arrive-t-il à construire, à travers le réseau des figures, son univers de signification ? Ceci conduit à la question centrale et à la proposition de l’auteur : « que veut dire « le juste vivra par la foi » ? Qui est ce juste, anagramme du sujet ? Comment est-il instauré dans son désir ? L’interprétation proposée […] établit que ce désir s’atteste ou se conteste au croisement de ces trois lignes de fond que l’épître appelle « loi des membres », « loi de la raison », et « loi de l’Esprit » » (p. 6). La lecture de l’ouvrage demande une certaine concentration, mais là encore l’enjeu en vaut la peine, puisqu’il est celui de la foi comme écoute et compréhension de la parole du Christ.

Dans la famille « Commentaire biblique : Nouveau Testament », J.-P. Lémonon, professeur émérite de la faculté de théologie de l’Université catholique de Lyon, nous offre le volume sur l’épître aux Galates [17]. Selon l’objectif de cette collection, le commentaire est scientifique tout en demeurant accessible à un large public. Chaque péricope donne lieu à une traduction aussi littérale que possible, une bibliographie circonstanciée, une interprétation tenant compte de l’articulation du texte, et enfin des « Notes » plus techniques. L’introduction présente avec d’autant plus grand soin le contexte que contrairement à la plupart des épîtres pauliniennes, la lettre ne s’adresse pas à une communauté particulière, mais aux Églises de Galatie. Suit une brève récapitulation de l’histoire de la forme de la lettre, une proposition de structure, et finalement la présentation des grands thèmes de la lettre.

Le guide du monastère des Bénédictines de Rixensart porte cette année sur les lettres aux Thessaloniciens et aux Corinthiens [18], en commençant ainsi la lecture de Paul. « Il fallait commencer par le début, les épîtres les plus anciennes, celles qui abordent les questions les plus concrètes, les moins élaborées, celles qui présentent la vie de ces communautés à chaque paragraphe » (p. 5). Rappelons que l’entreprise est destinée à des communautés paroissiales, groupes de jeunes, groupes de foyers, etc., désireux de creuser ensemble et de partager la Parole de Dieu, dans un climat de prière et d’ouverture à la conversion. La méthodologie et les différentes étapes proposées pour chaque rencontre sont celles des volumes précédents, mais la lecture prendra une coloration bien particulière, étant donné les questions concrètes qui se posaient aux premières communautés chrétiennes : « Parfois nous trouverons un éclairage pour des situations que nous vivons aujourd’hui, d’autres fois, nous devrons nous poser de nouvelles questions. La lecture de ces lettres de Paul rend très difficile l’adoption d’une position neutre » (p. 5).

III

Enfin, deux livres sur l’Apocalypse. Tout d’abord, encore un livre aux éditions belges Lumen Vitae écrit par un professeur de l’institut, P. Mourlon Beernaert [19]. Agneau et Berger, le Christ de l’Apocalypse, ce titre s’inspire du texte même de l’Apocalypse (Ap 7,17) ; l’image se situe dans la continuité des psaumes et des prophètes, « cependant la vraie nouveauté est ici que le guide annoncé ne sera pas Dieu lui-même, mais l’Agneau devenu Berger, conduisant les siens vers les eaux vives, tandis que Dieu – et Lui seul – essuiera toutes nos larmes (7,17 et 21,4) » (p. 10). L’ouvrage tout en présentant un « guide de lecture » éclairant, repère, au fil du message, une douzaine de titres christologiques. Une belle façon d’aller au cœur du livre de l’Apocalypse !

Le second ouvrage est en fait une réédition de l’ouvrage de J. Ellul sur l’Apocalypse datant de 1975 publié chez Desclée [20]. Il suffira donc d’aller consulter la recension correspondante (cf. VC 47, 1975, p. 309) établie par J.-L. Ska et dont nous retranscrivons la finale : « Ce commentaire décrypte le sens théologique des symboles et le mouvement de l’ensemble, accordant peu d’importance aux inférences historiques. Œuvre originale et méditation chrétienne, certes ; le lecteur sera dérouté par une écriture encline aux raccourcis, par des oppositions un peu forcées et par un ton qui risque parfois de voiler la réelle valeur du travail ».

Achevons avec un ouvrage plus général [21], intitulé : Politique du Nouveau Testament. L’auteur, F. Vouga, professeur de Nouveau Testament à la Faculté de théologie Bethel de Bielefeld (Allemagne) s’inscrit dans le sillon de son prédécesseur F.-J. Leenhardt qui en 1939 publiait un ouvrage sur le même thème commençant par la question : Dieu ou César ? Mais les temps ont bien changé. « La thèse de ce livre est que, pour les mêmes raisons théologiques qui plaçaient le lecteur du Nouveau Testament devant l’alternative « Dieu ou César ? », il est devenu nécessaire, face à l’idéologie de la mondialisation, d’affirmer « Dieu et César ! » et de reprendre, dans cette perspective, la réflexion, esquissée par F.-J. Leenhardt, sur la responsabilité des chrétiens à l’égard de l’État. Et il est devenu indispensable, dans l’accomplissement de cette tâche, d’entreprendre et de fonder la défense de la politique […] La fin des grandes controverses idéologiques a redistribué les cartes […]. La nécessité d’une réflexion sur « l’Évangile et l’économie », qui prenne le relais des contributions classiques sur « l’Évangile et l’argent », apparaît comme une évidence. La seconde thèse de ce livre […] est qu’une telle entreprise présuppose la médiation, entre les deux acteurs du débat, l’Évangile et l’économie, d’un troisième pôle fort qui est celui de la politique » (p. 8-11). Ainsi l’auteur se penche-t-il sur les passages néotestamentaires fondateurs en ce domaine, notamment de l’Apocalypse et l’Épître aux Romains, tout en dialoguant avec des auteurs aussi divers que Calvin, Montesquieu, Rousseau, Stieglitz ou Pasolini. Sa conclusion, ayant pour titre : « la promesse politique de la grâce », montre combien l’Évangile de la grâce pose directement la question politique. L’auteur précise qu’il s’agit là du complément à son essai sur l’Évangile et la vie quotidienne (cf. Vs Cs 79, 2007, p. 294).

[1J.-L. Ska, De l’ancien et du nouveau. Pages choisies de l’évangile de Matthieu, coll. « Écritures » 14, Bruxelles, Lumen Vitae, 2008, 15x22,5 cm, 152 p., 17,00 €.

[2E. Struthers Malbon, En compagnie de Jésus. Les personnages dans l’évangile de Marc, coll. « Le livre et le rouleau » 35, Bruxelles, Lessius, 2009, 14,5x20,5 cm, 256 p., 16,50 €.

[3O. De Berranger (Mgr), L’Évangile selon Marc. Une lectio divina, Paris, Parole et Silence, 2008, 14x21 cm, 256 p., 19,00 €.

[4F. Bovon, L’évangile selon saint Luc (19,28 – 24,53), coll. « Commentaire du Nouveau Testament, deuxième série » IIId, Genève, Labor et Fides, 2009, 17,5x23,5 cm, 560 p., 58,00 €.

[5R. Meynet, Une nouvelle introduction aux évangiles synoptiques, coll. « Rhétorique sémitique » VI, Paris, Lethielleux, 2009, 17x24 cm, 384 p., 30,00 €.

[6A. Detwiler et D. Marguerat (éd.), La source des paroles de Jésus (Q). Aux origines du christianisme, coll. « Le Monde de la Bible » 62, Genève, Labor et Fides, 2008, 14,5x22,5 cm, 408 p., 27,00 €.

[7M. Kobik, Rencontres au fil de l’évangile de Jean, Paris, Parole et Silence, 2009, 15x23,5 cm, 240 p., 21,00 €.

[8J.-P. Cattenoz (Mgr), Adorer à l’école de l’Évangile, Paris, Éditions de l’Emmanuel, 2009, 13x21 cm, 128 p., 12,00 €.

[9Saint Paul, Revue Connaissance des Pères de l’Église, 113, Nouvelle Cité, 2009, 15,5x24 cm, 10,00 €.

[10Ch. Reynier, Saint Paul sur les routes du monde romain. Infrastructures, logistique, itinéraires, coll. « Lire la Bible » 155, Paris, Cerf, 2009, 13,5x21,5 cm, 304 p., 20,00 €.

[11J. Murphy-o’Connor, Éphèse au temps de saint Paul, coll. « Initiations bibliques », Paris, Cerf, 2008, 13,5x21,5 cm, 352 p., 44,00 €.

[12A. Marchadour, L’événement Paul, Montrouge, Bayard, 2009, 14,5x19,5 cm, 352 p., 18,50 €.

[13P. Debergé (Mgr), Saint Paul, L’Évangile de la liberté, Paris, Parole et silence/Lethielleux, 15x23,5 cm, 174 p., 17,00 €.

[14Épîtres de saint Paul. Traduction officielle de la liturgie, Paris, DDB/Lethielleux, 2008, 11,5x19 cm, 248 p., 8,00 €.

[15D. Martens, La justification par la foi dans Romains 3, 21-26. Pas sans Dieu. Pas sans l’homme. Pas sans le Christ, coll. « Connaître la Bible » 52, Bruxelles, Lumen Vitae, 2008, 15x21 cm, 80 p., 10,00 €.

[16Fr. Genuyt, L’épître aux Romains. L’instauration du sujet, lecture sémiotique, Paris, Cerf, 2008, 13,5x21,5 cm, 224 p., 22,00 €.

[17J.-P. Lémonon, L’épître aux Galates, coll. « Commentaire biblique : Nouveau Testament 9, Paris, Cerf, 2008, 15,5x23 cm, 240 p., 30,00 €.

[18Aa. Vv., Lettres pour la route. Guide pour une lecture communautaire des lettres de Paul aux Thessaloniciens et aux Corinthiens, coll. « La casa de la Biblia », Rixensart, Monastère des Bénédictines – Centre le Chemin, 2009, 14x21 cm, 100 p. (participant) et 132 p. (animateur), 7,00/et 13,00 €.

[19P. Mourlon Beernaert, Agneau et berger, le Christ de l’Apocalypse, coll. « Connaître la Bible » 54, Bruxelles, Lumen Vitae, 2009, 15x21 cm, 80 p., 10,00 €.

[20J. Ellul, L’Apocalypse. Architecture en mouvement, coll. « Essais bibliques », Genève, Labor et Fides, 2008, 14,5x22,5 cm, 312p., 25,00 €.

[21F. Vouga, Politique du Nouveau Testament. Leçons contemporaines, coll. « Essais bibliques » 43, Genève, Labor et Fides, 2008, 14,5x22,5 cm, 184 p., 20,00 €.

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