Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Éditorial

Vies Consacrées

N°2009-4 Octobre 2009

| P. 0 |

Notre année éditoriale s’est ouverte par une méditation de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie du regretté Père A. Chapelle s.j., nous indiquant comment « Dieu a réussi » ; elle se termine à présent par la considération du même mystère, sous la plume du Père B. Carniaux, qui montre comment « le ‘second Adam’ et la ‘seconde Ève’ se révèlent être les premiers depuis les origines ».

La lecture en ligne de l’article est en accès libre.

Pour pouvoir télécharger les fichiers pdf et ePub, merci de vous inscrire gratuitement en tant qu’utilisateur de notre site ou de vous connecter à votre profil.

Notre année éditoriale s’est ouverte par une méditation de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie du regretté Père A. Chapelle s.j., nous indiquant comment « Dieu a réussi » ; elle se termine à présent par la considération du même mystère, sous la plume du Père B. Carniaux, qui montre comment « le ‘second Adam’ et la ‘seconde Ève’ se révèlent être les premiers depuis les origines ». Nos cheminements quotidiens s’inscrivent ainsi dans l’immense parabole qui va des commencements aux consentements plus originels encore. On ne peut s’empêcher d’évoquer G. Bernanos, dans son Journal d’un Curé de Campagne, qui écrivait que Marie avait été faite « plus jeune que le péché » [1] – ce même Bernanos qui trouva l’inspiration pour son Curé d’Ambricourt en saint Jean-Marie Vianney, mort il y a 150 ans, auquel une année jubilaire est actuellement dédiée. « Vies consacrées » s’honore d’avoir inauguré la réflexion partout en cours au sujet des prêtres, par ses articles sur la vie des chanoines réguliers (Th. Handgrätinger, prélat général des prémontrés) et sur le ministère sacerdotal propre aux religieux (R.E. Lamoureux, supérieur général des Assomptionistes). Ce n’était sans doute qu’un début.

D’autre part, nous avons, cette année encore, souvent recouru aux figures singulières de la sainteté chrétienne, sacerdotale (Cardijn, le Père Damien) ou féminine (E. Stein, Bernadette Soubirous, Thérèse d’Avila), tandis que nous tâchions d’accompagner les questions du monde (ainsi, la crise financière, ou les besoins psychiques des êtres humains) aussi bien que les urgences de l’Église (l’éveil religieux de la Chine, le synode pour l’Afrique, la pédagogie de Cardijn,…). Dans la présente livraison, on trouvera comme toujours l’alternance de témoignages éclairants (comme celui du Père P. Meyfroot) et de réflexions confirmées (comme celle du Père S. Decloux, sur l’écoute de la Parole, ou du P.P. Piret sur l’année liturgique). On pourra entendre l’évocation de « Th. Merton en quête du Père » (par dom D. Milfroy) en se reportant à la description antérieure de « la paternité spirituelle dans la tradition monastique occidentale » (par dom M. van Parijs). Dans sa chronique annuelle d’Écriture sainte au sujet du Nouveau Testament, V. Fabre revient bien entendu sur l’année paulinienne et d’autres études récentes qui peuvent compter. Quelques ouvrages choisis nous sont ensuite présentés plus brièvement, avant ces tables finales qui permettent le bon usage de nos quatre livraisons. On rappellera d’ailleurs que ces tables annuelles, ces recensions, ces éditoriaux, se trouvent régulièrement portés sur notre site internet www.vies-consacrees.be

Notre année éditoriale s’achève, non sans le devoir d’annoncer que nos tarifs augmentent, pour l’année prochaine, dans la plupart des régions du monde (merci de vérifier votre situation en avant-dernière page de couverture, ou sur le feuillet de couleur joint au numéro). Les imprimeurs et les services postaux sont la seule cause de cette majoration que nous déplorons sans pouvoir l’éviter.

Au plaisir de vous retrouver !

[1« Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n’est pas tout à fait celui de l’indulgence – car l’indulgence ne va pas sans quelque expérience amère – mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d’on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue, et bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain ».

Dans le même numéro