Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Théologie de la vie religieuse

Chronique bibliographique

Léon Renwart, s.j.

N°2003-1 Janvier 2003

| P. 51-60 |

On ne peut pas dire que la théologie de la vie religieuse (en français tout au moins) soit fort prolixe de ces temps-ci. Les huit ouvrages recensés par cette chronique ont été répartis en trois groupes. Le premier ne comporte qu’un ouvrage, vu son importance : il s’agit d’un relevé de tous les documents officiels concernant la vie religieuse depuis ses débuts. Les trois volumes du second groupe sont des études doctrinales de la vie consacrée en général et de la vocation des frères laïcs. Les quatre livres du dernier concernent des aspects historiques plus particuliers.

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Les huit ouvrages reçus pour cette chronique ont été répartis en trois groupes. Le premier ne comporte qu’un ouvrage, vu son importance : il s’agit d’un relevé de tous les documents officiels concernant la vie religieuse depuis ses débuts. Les trois volumes du second groupe sont des études doctrinales de la vie consacrée en général et de la vocation des frères laïcs. Les quatre livres du dernier concernent des aspects historiques.

I

Dès les débuts de l’Empire, le Magistère romain a perçu la nécessité de s’intéresser à la vie consacrée dans ses diverses manifestations. Le recueil de ces documents [1], en édition bilingue (texte original et traduction en italien) est réparti en trois périodes : des Décrétales au Code de Droit canon romain (1917) : de la publication de celui-ci au concile Vatican II ; de la fin de celui-ci à nos jours (1963-2000). Pour chacun de ces quelque sept mille cinq cents textes est donnée la référence au document officiel en cause (depuis leur parution, les Acta Sanctoe Sedis, puis les Acta Apostolicae Sedis). Outre un Index général détaillé, quatre autres (incipit des documents, Bible, sources, index analytique) facilitent l’accès aux richesses de la documentation rassemblée dans ces pages.

Les nombreux bénéficiaires de ce minutieux travail seront des plus reconnaissants à ceux qui l’ont mené à bien. Ce volume nous paraît indispensable dans les bibliothèques des universités, des séminaires et des maisons de formation des religieux et des religieuses.

II

Vivre la différence [2], de Laurent Boisvert, est une invitation à vivre la vie consacrée en la situant par rapport à la vie humaine et à celle du simple chrétien. L’auteur explore dans ce but les quatre domaines que sont la consécration, la chasteté, la pauvreté et l’obéissance. Au niveau humain, la consécration est la concentration d’une personne sur l’une ou l’autre des valeurs humaines. Au plan chrétien, la consécration baptismale est la sanctification du fidèle par sa communion avec le Dieu trois fois saint. Au niveau religieux, elle est la concentration de la vie sur Dieu et le Royaume. L’auteur rappelle que cette consécration est « autre » que celle du baptême-confirmation sans se situer à un niveau supérieur. Concernant la chasteté, domaine qui marque la personne dans tout son être, celle-ci est une vocation fondamentale à un amour marqué par la génitalité et elle y répond de façon appropriée à son choix de vie. Au plan chrétien, tout disciple est appelé à la perfection de l’amour évangélique, moyennant quoi sa chasteté est « parfaite », que ce soit dans l’usage du mariage ou dans la maîtrise des sens. Au plan religieux, se situent ceux qui sont invités à vivre l’appel au célibat pour le Royaume. En ce qui concerne la pauvreté, tout homme doit accepter la pauvreté-limite que constitue son état de créature, il doit aussi se situer par rapport à la pauvreté-mal, que ce soit dans la lutte contre elle ou dans son acceptation lorsqu’elle est inévitable. Le chrétien doit vivre ces mêmes situations à l’exemple du Christ. Aux religieux et religieuses s’offre le choix d’une manière déterminée qui comporte des limites et des obligations spécifiques. L’obéissance requise de tout être humain découle du fait qu’il est un être social, conscient, libre et responsable. Il est tenu de vivre en conséquence, qu’il ait ou non la conscience claire que ceci découle de sa nature créée et du but auquel elle doit tendre. Le chrétien vit ces mêmes attitudes à la suite du Christ et dans l’Église que celui-ci a instituée. Ceux et celles qui sont appelés à la vie religieuse voient cette obéissance qualifiée de façon spéciale par le rôle attribué aux supérieurs dans chaque institut.

Ces réflexions peuvent paraître évidentes – elles le sont – et de peu d’intérêt – ce qui n’est pas le cas. Montrons-le par quelques exemples.

Concernant l’expression, à première vue très émouvante, que le Christ nous sauve par sa mort, l’auteur fait remarquer l’ambiguïté de ce « raccourci » : ce n’est pas sa mort en elle-même qui est salvatrice, mais la fidélité qu’elle révèle. Il sera mis à mort pour avoir maintenu jusqu’au bout qu’il est le propre Fils du Père envoyé pour notre salut. L’attention à ceci devrait nous éviter tout dolorisme : ce n’est pas le mal comme tel qui est salvifique, c’est l’attachement qui se révèle alors à une valeur supérieure.

Autre exemple : l’auteur remarque qu’en français on distingue habituellement le supérieur, qui est celui qui décide, impose et sanctionne – ordre juridique – et le leader, qui influence et entraîne – ordre moral. Ceci rappelle d’un mot le problème concret, toujours à résoudre, de la crise d’autorité dans l’Église et dans la vie religieuse : comment unir de façon équilibrée ces deux aspects ?

Mais c’est surtout l’ensemble de la démarche qui nous paraît rappeler discrètement deux points essentiels mis en lumière par Vatican II. En basant chaque fois les attitudes du chrétien et du consacré sur ce qui découle de la nature humaine, l’auteur nous semble faire écho à la déclaration du Concile rappelant que tout ce qui se découvre de beau, de grand et de noble dans le monde est l’œuvre du Saint-Esprit. Ceci attire l’attention sur une attitude fondamentale du dialogue interreligieux, le respect profond qui doit être celui des chrétiens envers les valeurs qu’ils découvrent dans les autres religions. Même si elles y sont incarnées sous des formes très imparfaites, elles sont l’œuvre de Dieu.

De même les consacrés auront à être attentifs à l’aspect positif de leurs engagements : ce à quoi ils renoncent sont des choses bonnes, créées par Dieu, mais dont on peut abuser. L’attitude des consacrés envers elles devra donc tendre à favoriser un emploi équilibré de celles-ci dans le respect de la réalité plus profonde à laquelle elles sont ordonnées. Les richesses, par exemple, sont voulues par Dieu pour l’ensemble du monde (aujourd’hui et demain !), mais elles doivent être équitablement réparties, sans accaparement.

Dans la ligne de ses nombreuses publications précédentes, Gabirio Uríbarri Bilbao [3] consacre les dix-sept chapitres du présent ouvrage à une théologie et une spiritualité de la vie consacrée. Un premier groupe décrit l’état actuel de celle-ci ; il présente critiquement la réception postconciliaire de sa spécificité, la phénoménologie de cette situation, les problèmes et les défis qui se posent aux jeunes religieux. Un second groupe se consacre à la spiritualité : style kénotique de l’amour chrétien, poids des chaînes évangéliques, allégresse engendrée par le salut. Un troisième groupe approfondit l’aspect théologique et montre que la vie consacrée porte visiblement les marques du Seigneur Jésus. Dans ce but, il explicite la doctrine de LG43-46 et de PC ; il dégage les lignes maîtresses des affirmations conciliaires, qui la présentent comme une manière spécifique de faire mémoire de Jésus. Il situe en conséquence la vie consacrée dans l’Église et sa supériorité objective (sic) sur le laïcat et la hiérarchie. Une quatrième partie met en lumière la place des vœux et le sens de la consécration, puis elle détaille le rôle de la pauvreté, de la virginité et de l’obéissance. Une cinquième partie conclut en dégageant la valeur de ces signes et leur splendeur.

Très soigneusement rédigés en se basant sur les textes conciliaires, leur genèse et les commentaires parus depuis lors, ces textes rassemblent une très riche documentation, même s’ils nous laissent un malaise assez difficile à préciser. Nous avons l’impression que l’auteur, fervent partisan de la vie religieuse et de son nécessaire renouveau, a lu ces documents sans toujours prendre conscience de l’ampleur d’horizon sur lequel Vatican II les a déployés. Donnons-en deux exemples.

L’auteur nous semble être resté attaché à la perspective des « états de perfection ». Il a cru la retrouver dans les comparatifs et les superlatifs que le Concile continuait à prodiguer aux conseils évangéliques sans mesurer la netteté et la force de la déclaration de LG 40 sur la vocation universelle à la sainteté : « Maître et modèle de toute perfection, le Seigneur Jésus a enseigné à tous et chacun de ses disciples, quelle que soit leur condition, cette sainteté de vie dont il est à la fois l’initiateur et la consommation : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48) [...] Il est donc bien évident pour tous que l’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie... » Le Concile a soigneusement évité de prôner une supériorité objective d’une vocation (que peut-elle signifier ?) et n’a, sauf erreur, employé qu’une seule fois, dans son premier document, le terme d’état de perfection.

Il est un autre domaine à propos duquel l’auteur ne nous semble pas non plus avoir perçu l’ouverture conciliaire, à savoir l’attitude de celui-ci face aux réalités terrestres. Tirant les conséquences de la doctrine sur la création rappelée en LG, Vatican II a, surtout dans le document final Gaudium et Spes, situé l’Église tout entière non plus comme « la forteresse assiégée du Royaume de Dieu », mais, selon une autre image devenue depuis lors d’usage courant, comme « le levain dans la pâte ». Ceci est une manière bien différente d’envisager l’existence d’ici-bas, non d’abord comme une progression sur un terrain miné de toutes parts – grâce la fuite du monde –, mais comme la collaboration en tant que « partie prenante » à l’épanouissement vers le terme voulu par Dieu d’un univers inachevé. Il est évident que, vus dans cette optique, les vœux et les engagements des religieux sont à considérer d’abord sous leur aspect positif. Conscients de la bonté de ce à quoi ils renoncent, les religieux le font au nom de la valeur qu’un abus de celle-ci met en danger. Le mariage, jusque dans ses réalités charnelles, est une chose excellente et une voie de salut pour ceux qui sont appelés à le vivre ; faire vœu de chasteté n’est donc pas se dessécher le cœur, mais l’ouvrir sur un amour qui recherche avant tout le bien de l’autre. Tous les engagements de la vie consacrée appellent une réflexion analogue, pleine de sens pour celle-ci et pour le témoignage que le reste du monde attend d’elle.

Telle est, nous semble-t-il, le splendide horizon à partir duquel le Concile invite à situer la vie consacrée. Relu dans cette perspective, le remarquable travail de l’auteur trouve tout son épanouissement.

Sont ici réunis trois articles du Fr. Michel Sauvage, f.s.c. [4] (†) sur la vie religieuse et la vocation de Frère. Le premier est sa contribution au Dictionnaire de spiritualité, t. xvi, sur la vocation (144 p.). Le second est le rapport qui lui avait été demandé par la Congrégation des religieux et des Instituts séculiers pour sa Plenaria de 1986 sur la vocation spécifique du Frère non prêtre. Le troisième est le discours de clôture qu’il prononça aux Journées d’études de l’Union des Frères enseignants. Si certaines parties ont vieilli, comme le reconnaissent les éditeurs, ces textes restent remarquables dans leur ensemble par la connaissance des sujets traités, la clarté de la présentation et la profondeur de la recherche. Ils le sont surtout comme témoignage d’un effort pour aborder les problèmes dans l’optique de Vatican II. C’est le premier point qui mérite d’être relevé. Pour qu’il soit possible de progresser vers une solution des questions qui se posent, il est essentiel de bien situer les problèmes. Il n’est guère utile, par exemple, de se demander si tel genre de vie est meilleur en soi. C’est pourquoi le Concile a laissé de côté la question de savoir si le sacerdoce ou la vie religieuse sont des « états de perfection » (vaine discussion des siècles passés, qui tend hélas à renaître sous la forme d’un éloge unilatéral de ces états). La vraie question, fort bien posée par LG 40-41, est que chacun prenne conscience que l’appel universel de tous les baptisés à l’unique perfection chrétienne doit être vécu par chacun dans son état et par les moyens de celui-ci. L’auteur le met bien en lumière dans ces pages.

Un autre point qu’il suggère, plus discrètement nous semble-t-il, dans ses réflexions sur la vocation de l’éducateur, c’est la place qui revient aux réalités terrestres. Celles-ci sont bonnes et nous attirent donc à bon droit, mais elles sont inachevées et nous sont confiées. Nous sommes tous « partie prenante » dans cette tâche, que ce soit dans l’usage modéré de ces biens, que ce soit en témoignant positivement par nos vœux de la valeur dernière vers laquelle elles sont orientées, sans angélisme (qui veut faire l’ange fait la bête) mais avec la compétence requise (la grâce d’état ne remplace pas la compétence, elle demande qu’on l’acquière).

III

La période couverte par ce troisième volume [5] concerne une époque passablement mouvementée de l’histoire des Frères des Ecoles chrétiennes. Une première partie (1805-1830) voit le rétablissement de l’Institut, supprimé en France par la Révolution en même temps que les autres congrégations religieuses. Elle se fait en deux étapes, sous l’Empire napoléonien, puis sous la Restauration. Un problème se présenta alors, l’affrontement des cultures entre les héritiers de la révolution et les membres de l’ordre ancien rentrés dans l’institut avec la nostalgie du passé. Dans l’ensemble, les Frères se situèrent du côté de l’ordre établi. Une seconde période (1830-1845) se caractérise par un progrès de l’Institut dans le contexte européen. Il est notamment marqué par la conquête de la liberté de l’enseignement. Une troisième période (1850-1875), marquée par la forte personnalité du Frère Philippe, se caractérise par un développement rapide dans le cadre de l’Europe chrétienne et dans le monde. L’essor missionnaire accompagna un peu partout les conquêtes coloniales. Ceci eut entre autres pour conséquence l’importation (inconsciente) d’un christianisme à l’européenne. Des Français notamment, on a dit qu’ils étaient « missionnaires de Dieu et de la France ». Conséquence inattendue, mais dont ils profitèrent, des gouvernements anticléricaux favorisèrent l’entrée dans les colonies de ceux qu’ils contrecarraient chez eux. Les problèmes de l’acculturation et de l’inculturation n’apparaîtront qu’au siècle suivant.

Globalement, l’apport de l’Institut durant ces trois quarts de siècle d’un développement rapide fut positif aux plans scolaire et apostolique. Les Frères le durent en bonne partie au fait que leur genre de vie se maintenait très proche de celui de leurs élèves. Leur inlassable dévouement fit d’eux des apôtres zélés et des éducateurs capables de répondre à la gamme des demandes qui caractérisent cette époque.

Premier des quatre volumes que le Fr. Léon Lauraire [6], f.s.c., consacre à l’étude du maître livre de Jean-Baptiste de La Salle, La conduite des écoles chrétiennes, cet ouvrage se présente comme une approche contextuelle. Une première partie expose en quatre chapitres le projet du fondateur, une école pour les artisans et les pauvres, leur monde et le problème éducatif qu’il pose. Une deuxième partie situe ce projet dans l’époque et ses difficultés : il s’agit d’accueillir les pauvres, de pressentir des parents réticents soucieux d’un rendement plus immédiat, d’éviter les dangers de la rue et de survivre aux malheurs du temps, disettes, épidémies, guerres, etc. La troisième partie présente le projet de La Salle : c’est une école qui affirme son identité dans l’Église et dans le système scolaire de l’époque, face aux écoles de charité, aux petites écoles et à celles des maîtres écrivains. Un chapitre conclut en décrivant le recrutement et la formation des éducateurs pour ces écoles.

Ces pages très intéressantes font découvrir une époque passablement différente de la nôtre, mais à la veille d’une révolution qui appellera d’énormes changements.

Ainsi préparés par l’étude du contexte, les volumes suivants prendront toute leur valeur. Nous espérons pouvoir les recenser d’ici peu.

Les Essais [7] se présentent comme un complément aux deux autres collections lasalliennes. Ils se proposent d’éclairer celles-ci par des textes d’époque et d’autres instruments de travail. Le présent opuscule rassemble les passages des Méditations pour le temps de la retraite et de quelques ouvrages contemporains sur l’idée que l’on se faisait en ce temps sur la société civile, l’école et la culture. Il donne en plus deux tableaux (place et fréquence) des termes employés dans ces Méditations pour décrire l’identité du maître chrétien.

IV

A chaque nouvelle étape de l’histoire du monde, l’Église [8] a semblé en voie de disparition : diminution du nombre des fidèles, chute vertigineuse de celui des prêtres, religieux et religieuses. Chaque fois aussi, l’Esprit de Dieu a suscité une relève et celle-ci a été accueillie avec joie par les uns, avec curiosité ou inquiétude par d’autres. Ce fut le cas après Vatican II et les espoirs que firent naître les Communautés nouvelles. Ces pages donnent les documents magistraux du colloque réuni à Rome sur la participation des communautés nouvelles à la mission apostolique de l’Église. Après avoir rappelé que toute effusion de l’Esprit est un don pour l’Église, vient un aperçu allant des mouvements aux communautés au xxe siècle, puis un exposé rappelle la diversité des états de vie (célibat, mariage, sacerdoce) et leur présence simultanée dans certaines de ces fondations. Sont ensuite étudiés les problèmes que cette nouveauté pose à la théologie, à la pastorale et au droit canon dans l’extension harmonieuse de l’apostolat et son ouverture aux dimensions du monde.

Dans ce bel ensemble, nous avons particulièrement apprécié la contribution de Giorgio Feliciani. Ce professeur de droit canon à l’Université du Sacré-Cœur de Milan présente, avec grande compétence et beaucoup de sagesse, les problèmes qui se posent à ces groupes dans leur recherche d’une reconnaissance ecclésiale. C’est une démarche qui suppose, d’une part, la maturation du charisme et de la conscience qu’en ont les membres et, de l’autre, la prudence dans la demande d’une approbation canonique précise. Celle-ci suppose que le Code ait déjà pu prendre conscience de la nouveauté de ces charismes. On se rappellera la mésaventure des Visitandines désirant être reconnues comme religieuses. Le droit canon de l’époque ne reconnaissant comme telles que les moniales cloîtrées, elles ne purent donc « visiter » personne.

Léon Renwart, ancien professeur de théologie dogmatique, collabore depuis de nombreuses années à Vie consacrée dans le domaine de la théologie de la vie consacrée.

[1Enchiridion della Vita Consecrata. Dette Decretali al rinnovamento post-conciliaire (358-2000). Coll. « Strumenti », Bologna, Ediz. Dehoniane/Milano, Ancora Editrice, 2001, XVI-3484, 132 p., relié, 133,62 €.

[2Boisvert, L. Vivre la différence. Montréal, Bellarmin, 18 x 13, 124 p., 13,00 €.

[3G. Uríbarri Bilbao. Portar las Marcas de Jesús. Teología y espiritualidad de la vida consagrada. Coll. « Biblioteca de Teologîa Comillas », 6, Madrid, Comillas/Desclée De Brouwer, 2001, 21 x 15, 441 p.

[4Sauvage, M. f.s.c. Vie religieuse laïque et vocation de Frère. Recueil d’articles. Coll. « Etudes lasalliennes », 8, Rome, Frères des Ecoles chrétiennes, 2001, 23 x 29, 313 p.

[5Bédel, H., f.s.c. Initiation à l’histoire de l’Institut des Frères des Ecoles chrétiennes, xixe siècle (1805-1875). Coll. « Etudes lasalliennes », 9, Rome, Maison généralice FSC, 2001, 23 x 19, 214 p.

[6Lauraire, L. f.s.c. La Conduite. Approche contextuelle. Coll. « Cahiers lasalliens », 61, Rome, Maison Saint-Jean-Baptiste de La Salle, 2001, 23 x 17, 422 p.

[7Scheider, J.L., f.s.c. Un certain air d’élévation et de grandeur. Coll. « Essais lasalliens », l, Rome, Maison généralice FSC, 2002, 21 x 14, 102 p., 4,50 €.

[8« L’Église dans la mondialisation. L’apport des Communautés nouvelles ». Colloque de Rome. Ed. Catta, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 2001, 21 x 13, 202 p., 13,00 €.

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