La composition littéraire du Psautier. Un état de la question
À propos d’un livre récent
Véronique Fabre
N°2001-4 • Juillet 2001
| P. 258-266 |
J.M. Auwers, La composition littéraire du Psautier. Un état de la question, Coll. « Cahiers de la Revue Biblique », 46, Paris, Gabalda, 2000, 228 p., 250 FRF.
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Comment ne pas être fascinés par les psaumes en prenant conscience qu’ils ont façonné et qu’ils façonnent encore la prière de tant de générations au sein du peuple d’Israël et de l’Église ? Pourtant, ces psaumes ne restent-ils pas bien difficiles pour nombre de personnes consacrées à Dieu disant ou psalmodiant ces joyaux de la poésie hébraïque plusieurs fois par jour ? Ces questions m’ont longtemps habitée et paraissaient devoir rester sans réponse jusqu’au jour où j’ai réalisé que la liturgie extrayait chaque psaume de son contexte littéraire, le livre du Psautier. Cela m’a d’autant plus intriguée lorsque j’ai découvert que dans les premiers temps du christianisme, la pratique des Pères du désert était de réciter chaque jour le Psautier tout entier appris par cœur dès le début de leur vie solitaire. Dans le monde occidental, saint Benoît avait institué la récitation intégrale de l’ensemble des psaumes sur une semaine. Quel est donc l’enjeu de la lecture des psaumes de A à Z ?
L’exégèse ne s’est penchée sur la considération du Psautier en son entier que depuis une trentaine d’années avec le célèbre exégète américain B.S. Childs ; et le mouvement s’est accentué durant la dernière décade du siècle passé. Le monde anglo-saxon avec sa sensibilité caractéristique aux formes littéraires en est le principal acteur, cependant notre vieille Europe n’est pas en reste puisque le courant s’y développe peu à peu. C’est ainsi que de Belgique nous vient un livre récent sur la composition littéraire du Psautier. J.M. Auwers y présente un état de la question [1] tout en livrant les fruits de sa recherche doctorale menée sur le sujet à l’Université catholique de Louvain. Ouvrage très précieux en cette aube du xxie siècle ! Je vous propose de suivre l’auteur dans les grandes lignes de son investigation sur le livre des « louanges » [2].
De l’exégèse des Psaumes à l’exégèse du Psautier
Plusieurs Pères de l’Église se sont intéressés à la configuration finale du livre alors que le dossier rabbinique est très faible sur la question. Ainsi, Augustin écrit : « Bien que l’ordre des Psaumes, qui d’un grand mystère me semble contenir le secret, ne m’ait pas encore été révélé... » (Enarrationes in Ps 150, 1). Plus tard, l’intérêt pour ce genre de questions devait s’estomper. En 1933, H. Gunkel se propose de replacer chaque psaume dans son milieu de vie (Sitz im Leben) liturgique, et donc se désintéresse du recueil lui-même. Or, l’influence du père de l’école des formes fut telle que les études psalmiques s’en ressentirent pendant plus d’un demi-siècle... Mais les découvertes de Qumrân, à partir de 1947, amenèrent du nouveau puisque certains manuscrits découverts présentaient quelques psaumes dans un ordre différent et parfois même des psaumes inconnus jusqu’alors. La question de la canonicité se trouvait donc réouverte, et le coup d’envoi était donné à toute une série de recherches sur le livre en son entier. L’auteur les synthétise dans les chapitres suivants.
Le regroupement des psaumes en collections
Le principe de classification le plus apparent est celui du regroupement des psaumes en collections mises sous le patronage de David ou de chantres du premier Temple : trois collections davidiques, deux séries de « psaumes des fils de Coré », une collection des « psaumes d’Asaf » [3]. Deux autres entités se dégagent de l’ensemble : le recueil des psaumes des montées dont la structure suit le déroulement d’un pèlerinage, et les psaumes avec « alleluia » initial et/ou final partiellement regroupés. Les psaumes du Règne de yhwh [4] sont quant à eux sujet de discussion entre les exégètes... Ces collections semblent avoir existé de façon indépendante avant la constitution du livre, leur rassemblement s’étant effectué en plusieurs étapes. De ces étapes, deux seulement peuvent être repérées de manière précise. La première s’appuie sur la découverte des rouleaux de Qumrân où les Ps 1 à 89 [5] se présentent toujours dans l’ordre séquentiel de la Bible : ces quatre-vingt-neuf premiers psaumes auraient d’abord été assemblés en un recueil, le reste ayant été adjoint plus tard. La seconde résulte de la considération du sous-ensemble des Ps 42 à 83, appelé Psautier élohiste car privilégiant le nom divin Élohim [6] : il s’agirait d’un recueil indépendant à une certaine époque. C’est ainsi que le Ps 2 pourrait avoir été adjoint, à cette époque du Psautier élohiste, au Ps 1 lui-même ajouté sur le tard pour préfacer l’ensemble achevé.
Le Psautier comme livre
La division du Psautier en cinq livres est attestée aussi bien du côté juif que chrétien. Elle est repérable notamment par la présence de doxologies en finale des Ps 41, 72, 89 et 106, alors que le Ps 150 constituerait en lui-même une doxologie à la fois du cinquième livre et du Psautier en entier. La diversité de ces doxologies manifeste qu’elles ne sont pas imputables à une seule main, mais plutôt aux compilateurs des collections qui ont préexisté à l’écrit définitif. La division des cinq livres apparaît alors comme l’effet du processus de croissance du Psautier. C’est pourquoi le rapprochement entre le Pentateuque, et le Psautier n’est que formel ainsi que le laisse entendre le Midrash Tehillim [7] : « De même que Moïse a donné les cinq livres de la Torah à Israël, David a donné à Israël cinq livres de psaumes ». Plus finement, on peut repérer le phénomène de concatenatio : les psaumes s’enchaînent par une série ininterrompue de mots-crochets [8]. L’effet obtenu est une continuité entre les psaumes qui sont alors à lire comme le déploiement d’une même prière. Les mots de tel psaume s’entendent en écho dans le suivant et l’impression est ainsi créée que c’est la même voix qui s’exprime tout au long des psaumes. Enfin, l’auteur aborde les structures numériques dans le Psautier, la division des psaumes et leur numérotation, trois questions délicates que nous laissons pour en venir au contenu du livre.
Le programme du Psautier
Nous voici au point névralgique de l’étude pour saisir l’importance de l’entièreté du livre. L’auteur ressaisit diverses propositions selon quatre axes :
- Du cri à la louange. Le déroulement du livre constitue un véritable itinéraire de la supplication à la louange, justifiant ainsi son titre hébraïque « livre des louanges ». En effet, les nombreuses lamentations du début laissent place aux hymnes et actions de grâces de la fin. Si l’on observe de plus près ce phénomène, il apparaît que plainte et louange restent présents tout au long du Psautier, mais selon des équilibres différents. « Dans cette école de prière qu’est le Psautier, la supplication et l’action de grâces, qui sont comme les deux temps de la prière, ne sont jamais dissociés » (p. 109). Cependant, l’évolution du cri à la louange suppose des étapes, et l’auteur évoque la perspective de W. Brueggemann pour qui le Ps 73 est le centre canonique et théologique du Psautier : le priant passe d’une conduite jalousement calculatrice à la vraie louange en comprenant que son véritable bien est l’intimité avec yhwh lui-même.
- Du règne de David au Règne de yhwh . Ici, l’auteur donne la position de G.H. Wilson pour qui des psaumes royaux ont été placés aux coutures des livres. « Le Ps 89 constate la faillite de l’institution monarchique et rappelle les promesses divines envers David et sa maison pour en déplorer la non-réalisation et mettre Dieu en devoir d’intervenir face à l’effondrement de la royauté... À vrai dire, le Ps 72 en présentant un très haut idéal du monarque davidique, laissait déjà pressentir que Salomon et ses successeurs ne pourraient se maintenir à sa hauteur. Mais c’est surtout le quatrième livre qui apporte une réponse aux protestations du Ps 89... C’est précisément la royauté divine que célèbrent les Ps 93, 95-100 tout en annonçant la pleine manifestation. En tant que réponse à la question sur l’avenir des promesses faites à David, les Psaumes du Règne de yhwh constituent le cœur théologique du Psautier, auquel ils donnent une ouverture eschatologique... De manière très caractéristique, le Ps 149, s’il reprend en une vaste inclusion le vocabulaire et les thèmes du Ps 2, ne connaît plus comme roi que yhwh (v. 2) » (p. 113-117).
- La lampe de David brûle encore. Les promesses faites à David sont-elles donc caduques ou reportées à plus tard ? « Le Psautier s’il a fait son deuil du passé monarchique, réaffirme néanmoins très haut sa foi dans la valeur permanente des promesses faites à David. Le Ps132 présente la communauté israélite comme étant, tout autant que l’Oint de yhwh, le bénéficiaire des promesses dont David est le dépositaire (v. 15-18). Israël, qui fait du psaume sa prière, revendique à son profit les actes méritoires de David : le serment de David et ses vœux (v. 2.5) sont aussi ceux de la communauté des « fidèles » et de leurs prêtres (v. 9.16), qui, au moins dans l’attente d’un éventuel messie davidique, se présentent en quelque sorte comme la « lampe de David » maintenue allumée (v. 17). C’est à travers eux que, après la disparition de la monarchie, les promesses divines connaissent un début de réalisation. Dans ce psaume, le messie est à la fois promis et déjà présent (v. 10), et la prière pour l’Oint de yhwh est prière pour Israël lui-même » (p. 118-119). Des échos à ce passage de l’Oint au peuple peuvent être détectés dans les Ps72, 144, 148 et149. Le Ps2, quant à lui, a un rôle tout particulier puisqu’il place le Psautier tout entier sous l’égide de la victoire d’Israël dans son combat contre le monde païen, victoire garantie par la promesse faite à David (Ps 2,7-9). « Quand Israël redit les psaumes, il le fait in persona David et yhwh reconnaît la voix du fils de Jessé à travers celle des fidèles. La sève de l’arbre de Jessé coule encore dans leurs veines » (p. 122).
- Le Psautier comme méditation de la Torah . Les Ps1 et2 forment une introduction duelle au livre des Psaumes dans laquelle le Ps1 apparaît comme une relecture du Ps2 : les rois et les peuples païens s’affrontent à yhwh et à son messie, les pécheurs et les impies au juste. La ligne de démarcation ne se situe plus entre Israël et les nations, mais au-dedans d’Israël entre les hommes religieux et les « païens de l’intérieur ». Tout se joue dans l’attitude devant la Torah qui prend le relais du décret d’intronisation royale (Ps., 7), et le roi-messie apparaît alors comme un modèle de soumission à la Torah. Finalement, de même que le prologue de Josué (Jos 1, 7-8) rattache le livre de Josué et sa suite à la Torah, de même « le Ps 1 présente le recueil comme une « méditation »de la Torah. Plus exactement, il invite à voir dans les psaumes une illustration de la thèse mise en exergue : la Torah est chemin de vie. Le Ps 1 n’est pas une prière, mais un discours de sagesse. À ce titre, il invite à voir dans les psaumes qui suivent non seulement une prière adressée à Dieu, mais aussi et surtout une parole adressée par yhwh à son peuple pour qu’il la médite et en vive » (p. 128). C’est ainsi que les Ps 19 et 119 faisant l’éloge de la Torah et demandant la grâce de vivre en conformité avec elle, tiennent des positions stratégiques dans le livre. On peut remarquer aussi les macarismes placés à la coupure des livres (Ps 2, 12 ; 41, 1 ; 72, 17 ; 89, 16 ; 106, 3 ; 144, 15) rappelant la béatitude initiale : « Heureux l’homme... qui se plaît dans la loi de yhwh, et murmure sa loi jour et nuit » (Ps.,1).
Les psaumes de David
J.M. Auwers poursuit en montrant comment le Psautier a fini par être placé sous le patronage de David. Le Ps 2 donne la parole au « roi-messie » et les psaumes suivants restent sous sa mouvance par le jeu des mots-crochets. Les Ps 18, 70-72 et 144 cherchent à accréditer la fiction d’un Psautier de David tout au long du livre. Les titres « biographiques » augmentent encore cet effet [9] : la tradition patristique les avait déjà proposés comme guides pour l’interprétation, comme clefs de lecture. « C’est bien ainsi qu’il faut les regarder : les titres biographiques du Psautier, en effet, représentent l’exégèse la plus anciennement attestée de certains psaumes, une exégèse dont nous sommes au moins assurés qu’elle a existé dès l’Ancien Testament » (p. 149). Ces titres se concentrent notamment dans les Ps 51-72, c’est-à-dire dans le second psautier davidique qui se présente comme l’expression priante de l’expérience spirituelle de David. Y sont évoqués des épisodes douloureux de la persécution de David par Saül : David n’y apparaît pas comme un monarque triomphant, il est à l’image de son peuple de pauvres, et donc un modèle pour Israël dans son abaissement et son errance. Plein d’humilité, de confiance en yhwhet de componction, il facilite l’appropriation des psaumes par tout Israélite. On peut d’ailleurs relever une certaine « davidisation » du Psautier notamment dans la Septante [10] qui d’une part associe au nom de David un nombre plus grand de psaumes que ne le fait le Texte hébreu, et d’autre part développe l’appareil des titres historiques. Le Ps 151 s’y donne comme la signature davidique du recueil.
Le Psautier hébreu et ses éditeurs
Ce dernier chapitre plus technique traite du milieu et de la date d’édition du Psautier hébreu. Finalement, le Psautier se présente davantage comme un écrit de sagesse, traversé d’un bout à l’autre par la question de la rétribution que comme un livre de culte. Le bonheur qui y est célébré n’est pas tant celui de l’homme prenant part à la liturgie que celui du juste méditant la Torah jour et nuit. En ce sens, le livre des « louanges » s’inscrit comme œuvre scripturaire d’autorité à la suite de la Torah et des Prophètes, et émane peut-être des scribes qui pourraient en être les éditeurs. Ceux-ci auraient voulu encourager et faciliter la lecture continue et la mémorisation de ce recueil destiné à nourrir la méditation des fidèles et l’enseignement des sages. La date de l’édition du livre est aussi difficile à établir que celle des psaumes pris individuellement. Le plus sage est de garder une certaine largeur de vue : entre 350 et 200 avant J.C. « L’assemblée des fidèles » (Ps 149, 1) qui semble être le destinataire privilégié du Psautier dans sa rédaction finale pourrait être d’abord le groupe des hasîdîm, « la congrégation des Assidéens, hommes valeureux d’entre Israël et tout ce qu’il y avait de dévoué à la Loi » (1 M 2, 42) [11].
Conclusion : le livre comme exégète des psaumes
L’ensemble des travaux vont dans un même sens : « la forme achevée du Psautier, loin d’être le résultat de pures contingences, était porteuse d’une intention théologique. Certes, dans son développement historique, le Psautier est « une collection de collections », mais, dans son état final, il se donne à lire comme un « livre » (p. 176). Et l’auteur de citer M.D. Goulder : « Le plus ancien commentaire sur le sens des psaumes est leur ordonnancement dans le Psautier » (p. 177). Invitation à interpréter les psaumes non seulement par eux-mêmes, mais à partir de leur « environnement » à l’intérieur même du Psautier : en tenant compte des psaumes voisins, de la partie environnante du Psautier, des titres comme horizon interprétatif, de reprises intégrales ou partielles à l’intérieur du recueil. Tout lecteur est appelé à se laisser éclairer par le cadre de lecture proposé par les éditeurs du livre mis sous le patronage de David et présenté comme méditation sur la Torah. Sans pour autant exclure d’autres contextes légitimes : « Lorsque la Liturgie des Heures assume la prière des psaumes dans la célébration du mystère chrétien, elle propose à son tour un « contexte » pour la compréhension des pièces individuelles du Psautier, les antiennes liturgiques jouant un rôle similaire à celui des titres du texte hébreu » (p. 180).
Voici de précieux éléments de réponse à ma question initiale : la lecture des psaumes de A à Z nous invite à mettre nos pas dans ceux de David sur le chemin d’apprentissage de la véritable louange, à comprendre de plus en plus de l’intérieur le don de la Torah fait par Dieu à son peuple. Chemin de l’orant qui découvre que son seul bien est l’intimité avec Dieu, chemin d’Israël qui découvre peu à peu que son seul roi est yhwh. Mais plus encore, ce chemin nous donne d’emprunter les voies mêmes du Seigneur : il monte vers la louange plénière dans laquelle la voix de David ne sera plus que celle de l’assemblée des fidèles unie à la création tout entière.
« Que tout ce qui respire loue yhwh ! Alleluia » (Ps 150, 6).
Véronique Fabre, néé en 1956, a enseigné les mathématiques et est assistante en théologie biblique à l’Institut d’Études Théologiques (I.E.T.) de Bruxelles.
[1] Avec en finale une riche bibliographie classée par thèmes.
[2] Le titre du Psautier hébraïque est Tehillim, ce qui signifie « louanges ».
[3] Ces dénominations apparaissent dans les premiers versets des psaumes concernés, autrement dit dans les « titres » des psaumes. Dans les traductions habituelles (BJ, TOB, Osty), ils se détachent du texte tandis qu’ils sont évacués de la traduction liturgique. C’est pourquoi, en cette dernière, bon nombe de psaumes commencent par le v. 2, voire même par le v. 3 (Ps 53-54 ; 59-60).
[4] yhwh est la translittération du tétragramme, le nom de Dieu qui ne se prononce pas mais qui se lit Adonaï, c’est-à-dire « Seigneur ».
[5] La numérotation employée ici est celle du Psautier hébraïque, donc celle des traductions courantes de la Bible (BJ, TOB, Osty) et non celle de la traduction liturgique.
[6] Elohim est le substantif hébraïque désignant les dieux, mais il est aussi employé pour nommer le seul vrai Dieu.
[7] Midrash Tehillim est une compilation de commentaires rabbiniques sur les psaumes s’étendant du Ve au XIIe siècle après Jésus Christ.
[8] Par exemple : en 2, 6 et 3, 5 : sainte montagne ; en 3, 3 et 4,7 : ils sont nombreux à dire ; en 3, 5 et 4, 2 : il me répond et réponds-moi ; en 3, 6 et 4, 9 : je me suis couché et je me couche et je m’endors, etc.
[9] Il s’agit des titres de psaumes en référence à un événement de la vie de David. On les appelle aussi titres historiques.
[10] La « Septante » désigne la traduction grecque s’étendant entre les iiie et ier siècles avant J.C. Cette traduction vit le jour à une époque où le texte hébreu n’était pas clairement établi puisque ce fut l’œuvre des maîtres du judaïsme à la fin du Ier siècle après J.C.
[11] Les hasîdîm (en français, Assidéens) sont les pieux vivant de Dieu (hésed désigne l’amour divin en sa grâce, cf. Ex 34, 6).