Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Théologie de la vie religieuse

Chronique bibliographique

Léon Renwart, s.j.

N°1985-1 Janvier 1985

| P. 57-64 |

La dizaine d’ouvrages que les éditeurs ont eu l’obligeance de nous envoyer a été répartie en quatre groupes : d’abord des études doctrinales sur la vie religieuse et certains de ses problèmes ; ensuite des exposés historiques ; puis des livres concernant plus spécialement certaines spiritualités ; enfin deux répertoires.

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I

Vita religiosa oggi [1] est la quatrième édition du Manuale della vita religiosa du P. Elio Gambari (cf. Vie consacrée, 1971, 107 et 1972, 100). Le titre complet du Manuale portait « à la lumière de Vatican II » ; celui de l’édition actuelle précise « selon le Concile et le nouveau Droit canon ». Ceci indique déjà que la source principale des remaniements est la parution, longtemps attendue, du Code chargé de traduire au plan juridique les intuitions et les directives du Concile et de ses documents d’application. Cette refonte a aussi entraîné certaines adaptations dans le plan et le contenu des chapitres. Néanmoins, on retrouve la division en deux volumes de l’édition précédente dans l’ordre des chapitres de celle-ci : les ch. I à XVII décrivent la nature et les dimensions de la vie religieuse en la présentant comme un arbre qui plonge ses racines dans la pensée et le cœur des trois Personnes divines ; les ch. XVIII à XXV correspondent à l’ancien tome II « Développement et pratique de la vie religieuse ». À l’exemple du Code, quelques chapitres nouveaux parlent des instituts séculiers et des genres de vie apparentés ou rattachés à la vie consacrée. Comme dans l’édition précédente, le but de l’auteur est de présenter les réalités qu’il décrit sous leur aspect théologique, spirituel, apostolique, ecclésial et juridique (ou canonique). Ce dernier point de vue est particulièrement présent surtout dans la seconde partie de l’ouvrage, comme il fallait s’y attendre.

On ne peut demander à un manuel d’être à la fois un exposé structuré de la doctrine et de ses applications et un instrument de recherche à la pointe du progrès. Chaque genre littéraire a ses limites : « Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire », notait finement Boileau. Il n’est pas sans intérêt toutefois de relever l’un ou l’autre point sur lesquels la sagacité des théologiens, des moralistes et des exégètes pourrait s’exercer.

Commençons pas le droit canon. L’auteur signale avec raison, p. 595, que le Code ne prévoit rien pour le passage à un autre institut de la part d’un religieux de vœux temporaires. Une étude sur ce point serait la bienvenue : faut-il nécessairement attendre l’expiration des engagements temporaires ou une autre solution est-elle pensable, qui respecterait mieux la continuité de l’engagement fondamental ?

Un autre point, plus important, concerne le fondement évangélique de la vie religieuse. Il est certainement erroné, l’auteur a raison de le dire p. 75, de présenter la vie religieuse comme une institution purement ecclésiastique, que l’Église pourrait donc supprimer ou laisser s’éteindre. D’autre part, ce que les exégètes ont attaqué, non sans motif, c’est la prétention (ou l’opinion assez répandue) qu’il y aurait, dans l’Évangile, des textes fondant directement la vie religieuse, la distinction entre des préceptes, adressés à tous, et des conseils, offerts aux âmes généreuses, etc. L’auteur s’efforce de tenir compte de ces recherches lorsqu’il affirme que « il est hors de doute que, de l’ensemble des textes évangéliques, émerge une manière particulière de vivre la chasteté, la pauvreté et l’obéissance, qui constitue un ‘ conseil’ adressé à certains seulement, sans que cela exclue l’obligation de tendre à la sainteté, vocation commune à tous » (39). A notre avis, il manque encore, de la part des exégètes, des historiens de la vie religieuse et des théologiens, de bonnes études sur la manière dont ce qui spécifie la vie religieuse (et ses diverses formes) se rattache au Christ et à l’Évangile. N’en donnons qu’un exemple : on sait l’importance de la « communauté apostolique » dans les règles qui se réclament de saint Augustin ; il est toutefois évident que l’idéal que celle-ci représente ne peut s’appliquer, sous tous ses aspects, à la vie religieuse classique, ne serait-ce qu’en vertu du fait que cette communauté groupait aussi bien des gens mariés que des célibataires (pour ne citer qu’un point, le plus obvie).

Un autre domaine où manquent encore des recherches assez poussées est celui de l’attitude chrétienne par rapport aux biens de ce monde. Lorsque l’Église reconnaît les instituts séculiers comme une forme authentique de consécration plénière à Dieu selon les conseils évangéliques, peut-on encore tenir simplement que, dans la vie consacrée, « le fidèle ancre son cœur et sa vie immédiatement et exclusivement en Dieu, sans recourir aux créatures pour s’élever à Dieu » (87) ? Certes, ce n’est pas faux, mais cela demanderait à être nuancé, croyons-nous, sur deux points essentiels : une théologie des réalités terrestres et de leur place dans la vie de tout chrétien (à la lumière notamment de la résurrection corporelle du Christ et de l’assomption, corporelle elle aussi, de la Vierge) et, par conséquent, une théologie de la « fuite du monde » en tant qu’elle est propre à tout chrétien (qui a renoncé, par son baptême, au « monde » et à ses attraits) ainsi que de la manière spécifique dont elle est vécue par les consacrés. Si les réalités terrestres ont, d’une façon qui devrait être précisée, valeur d’éternité, le rôle de tous les chrétiens n’est-il pas d’aider « la création en attente à entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Rm 8, 19-21) ? Et ceci ne demanderait-il pas une présentation plus nuancée (mais non moins exigeante) de l’attitude chrétienne et religieuse face aux biens de ce monde (sur lesquels, reconnaissons-le honnêtement, les religieux s’appuient quand même un peu... et c’est inévitable) ?

Il est encore un point que nous voudrions signaler à nouveau. L’auteur a maintenu, p. 152, son affirmation que « toute femme est destinée à être mère au sens physique ou au sens spirituel... A cette fin, le Créateur a ordonné tout l’être de la femme, son organisme et son esprit et, pardessus tout son exquise sensibilité ». Redisons-le, cette vue « typiquement masculine » (Yvonne Pellé-Douël) passe à côté de la vraie grandeur de la femme, qui est, tout autant que l’homme, une personne humaine appelée par Dieu à un dialogue d’amour avec lui. Ni la femme, ni l’homme ne se définissent par une fonction, si noble soit-elle. Il est urgent d’en prendre conscience si nous voulons éviter le reproche (souvent mérité, hélas) d’être une Église typiquement masculine.

Redisons-le en terminant ce long compte rendu (et les digressions dont il a été l’occasion) : nous trouvons dans ces pages un manuel solide, classique et mis à jour après la parution du Code.

Comme nos lecteurs ont pu le constater à la lecture de « Être avec le Christ pauvre » (Vie consacrée, 1983, 368-378, repris dans ce volume), le P. Matungulu Otene, s.j., dans cet « Essai d’une spiritualité bantu des vœux [2] », prend pour point de départ de ses réflexions un thème fondamental de la culture bantu, qui est aussi un leitmotiv de l’Évangile : « être avec ». Ce qu’il veut montrer dans ces pages consacrées aux trois vœux fondamentaux de la vie religieuse, c’est que nous ne devons pas d’abord nous regarder nous-mêmes pour prendre une conscience exacte de ce que nous sommes et de ce à quoi nous sommes appelés. C’est en contemplant le Christ que les diverses formes de la vie consacrée se sont épanouies, c’est en fixant notre regard sur lui que nous découvrirons, aujourd’hui encore, comment et à quoi il nous appelle, chacun dans notre milieu. L’auteur fait spécialement porter sa recherche sur les situations concrètes qui sont celles des religieux de son pays, appelés à vivre le célibat pour le Royaume dans un milieu assoiffé de fécondité, la pauvreté dans des situations où la misère des parents constitue souvent un douloureux problème, une obéissance pleinement responsable dans des cadres encore fort marqués par l’esprit grégaire. Nous recommandons ces pages, car elles peuvent être enrichissantes pour d’autres encore que leurs destinataires directs.

Dans les sept courts chapitres de Sobre el vestir religioso [3], le Père José Maria Salaverri, Supérieur général des Marianistes, fait le point de la situation actuelle, présente les fonctions du vêtement (utilité, communication, représentation, appel, affirmation de soi, influence des données sociologiques), recherche ce que nous en dit l’Écriture, parcourt brièvement l’histoire et tire quelques conclusions de cet aperçu (notamment que la mondanité s’est aussi introduite dans l’habit ecclésiastique et religieux). Un intéressant chapitre s’efforce de trouver des critères ; il propose les sept suivants : le vêtement (qu’il soit ou non un habit religieux) doit toujours marquer le caractère religieux de celui (ou celle) qui le porte ; la pauvreté a son mot à dire (y compris dans l’économie de temps) ; l’habillement doit aussi (et c’est un point essentiel) marquer que l’on a voué le célibat pour le Seigneur ; le vêtement doit encore permettre l’humble service d’autrui (ce qui ne signifie ni les guenilles, ni l’absence de propreté ou de bon goût) ; la manière de s’habiller doit encore être une dénonciation radicale de la société de « gaspillage » qu’est la nôtre ; pour la femme, le vêtement doit promouvoir sa vraie libération ; et, pour tout résumer en une phrase, le critère décisif, c’est la vérité, car « c’est l’âme qui se laisse voir par le moyen du corps ». Un dernier chapitre pose le problème de la visibilité : il nous faut être signes de Dieu dans une société sécularisée et fournir au monde actuel les symboles dont il a besoin. Si l’auteur avoue terminer ces pages sur l’impression de ne pas avoir résolu le problème (celui-ci est-il d’ailleurs définitivement soluble, se demande-t-il), on doit le remercier pour ces pages claires, bien informées, solides et pondérées et pour l’aide qu’elles apporteront à toutes et à tous dans l’effort qu’ils feront, comme individus et comme groupes, pour être les signes de Dieu que le monde attend (et pas seulement ni d’abord pour « faire signe »).

II

Le but principal de Lorenzo Dattrino, dans Il primo monachesimo [4], était de présenter une traduction en italien des chapitres les plus importants des Institutions cénobitiques de Cassien (ch. V-XII). Pour que ceux-ci soient appréciés à leur juste valeur, il a estimé utile de les situer dans leur contexte, la naissance et le développement du monachisme en Orient et en Occident. Ceci nous vaut une quinzaine de brefs chapitres, qui mènent cette histoire de ses débuts orientaux à l’implantation en Occident (saint Bernard, l’Irlande, la Provence). De nombreuses références ajoutent à l’intérêt de ces pages.

Fruit d’une dissertation doctrinale présentée à l’Université de Louvain la-Neuve, une monographie met à la disposition d’un plus large public les recherches de Paul Wynants sur Les Sœurs de la Providence de Champion et leurs écoles [5]. La première date est celle de l’érection en congrégation autonome, par les évêques belges, des couvents des Sœurs de la Providence de Portieux établis dans leur pays. La seconde marque le début de la première guerre mondiale. Des trois parties de l’ouvrage, la première présente la congrégation et son personnel (origine, organisation, effectifs) ; la seconde étudie, en six périodes marquées par les fluctuations politiques et scolaires, les écoles des Sœurs ; en conclusion de cette section, l’auteur dégage l’importance de la conjoncture politique et sociale et le poids des structures de la société ; il attire aussi l’attention sur la complexité et la diversité des situations. Une troisième partie examine les difficultés de l’apostolat : la qualité de l’enseignement (avec le passage progressif, dans l’appréciation de celui-ci, de l’idéal visant à former de futures mères de famille bien préparées à leurs tâches ménagères à des critères de compétence pédagogique en vue d’un enseignement plus structuré) ; les rapports avec le clergé paroissial, qui maintient en général les religieuses dans les « structures de dépendance » caractéristiques de la situation féminine à cette époque et que la correspondance des Sœurs classe en « bons » et « mauvais » prêtres selon leur attitude envers elles ; viennent enfin les relations avec les autres enseignantes : congrégations religieuses à buts similaires et personnel laïc, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que vieillissent les religieuses.

Les conclusions, très nuancées (comme l’est d’ailleurs tout l’exposé, remarquable sur ce point) s’efforcent de montrer ce que pareil travail, malgré sa difficulté, peut apporter dans l’appréciation des problèmes qui se posent aux instituts religieux, notamment en ce qui concerne la « crise des vocations ». Il n’est pas sans intérêt, par exemple, de prendre conscience qu’après une croissance spectaculaire, l’institut s’essouffle dès la fin du XIXe siècle. Il est plus instructif encore de tenter d’en découvrir les causes. Parmi celles que l’auteur propose comme des « hypothèses relativement fragiles » (290), relevons celle-ci : il y aurait eu un manque d’adaptation à l’évolution sociale, qui faisait régresser l’univers rural traditionnel, milieu pour lequel avait été conçu le projet initial de l’œuvre. Une fidélité plus grande à l’esprit de Jean-Martin Moyë et à son « abandon à la Providence » aurait dû conduire l’institut à repenser ses moyens d’action et à garder ainsi l’élan des origines. Au contraire, il semble que la Congrégation s’attache au moyen, l’enseignement, et y subordonne ses fins. Ce glissement vers l’immobilisme, difficile à expliquer aux yeux de l’auteur, fut probablement favorisé par les autorités ecclésiastiques, notamment par la Congrégation des évêques et des réguliers, soucieuse, à l’époque, de ramener à un dénominateur commun tous les instituts enseignants de droit pontifical plus que de promouvoir l’esprit propre de leurs différents fondateurs.

Cet aperçu sur un travail remarquable fait pressentir le service que de nombreuses monographies, menées avec le même soin et le même sens des réalités en cause, peuvent rendre à la théologie de la vocation religieuse : en s’éclairant mutuellement, elles mettront mieux en lumière les éléments humains qui interviennent dans la réponse à l’appel.

III

Remettant sans cesse sur le métier leur Livre de vie monastique [6], les moines de la Demeure Notre Père nous en offrent la quatrième édition : en soixante brefs chapitres, qui sont autant de rappels très simples de l’essentiel, ils nous présentent la vie de Dieu en nous, la communion fraternelle et la vie érémitique, l’insertion dans l’Église, la vocation et la consécration à Dieu. On y sent le fruit d’une expérience longuement méditée. Utile complément à cette règle de vie, l’opuscule Gardez vos lampes allumées [7], rédigé par l’un des religieux de ce monastère, expose en douze brefs chapitres en quoi consiste l’attention à Dieu, présent dans notre vie. Les conseils qu’il nous donne pourront éclairer plus d’un chrétien et l’aider à trouver Dieu en lui-même et dans ses frères.

Pour fêter son trentième anniversaire, la revue Christus a eu l’excellente idée de publier un numéro spécial hors série, Chercher et trouver Dieu [8]. Un choix nous y est offert parmi les nombreux articles que la revue a consacrés aux Exercices spirituels (un appendice en donne la liste complète). Le critère de sélection est simple : « Offrir une lecture suivie du texte des Exercices dans ses moments principaux » (5). Pour que celle-ci soit plus complète, on y a joint trois études, deux sur l’élection (Cl. Viard), reprises ou adaptées de Progressio, et un inédit de C. Flipo sur « La contemplation du Règne ». Ce bel ensemble se termine par une esquisse bibliographique, proposant un choix progressif, depuis l’initiation jusqu’aux études plus approfondies. À recommander à ceux et celles qui pratiquent les Exercices spirituels.

La centaine de jésuites français qui se sont réunis du 30 décembre 1982 au 2 janvier 1983 au Châtelard, près de Lyon, n’avaient pas projeté une session sur les Exercices. Le problème qu’ils se posaient et dont Pédagogie ignatienne et rencontre des hommes [9] nous offre le compte rendu intégral était autre : voir si et comment des religieux, formés à l’école des Exercices, se sentaient marqués et inspirés par la pédagogie découlant de cette expérience fondamentale, renouvelée d’année en année, à travers l’éventail de leurs activités apostoliques largement diversifiées. Les échanges ont été introduits par deux exposés : J. Sommet présenta quelques réflexions sur les conditions de l’expérience de Dieu dans le monde actuel ; Cl. Viard rappela quelques lignes de force de la pédagogie ignatienne. Ces deux causeries ont été suivies d’un débat sur le discernement avec les non-croyants. Un deuxième jour fut consacré à des témoignages sur la rencontre des hommes : dans la vie du couple (R. et G. Bermond, les seuls laïcs à participer à cette session), dans le monde de la santé, dans celui des cadres, celui de l’enseignement et dans le monde ouvrier. Une troisième journée s’intéressa aux « affects » (retentissement affectif sur l’homme tout entier, y compris dans son corps, de ce qu’il rumine, vit et projette). On y entendit une description des « commencements de l’expérience spirituelle », par A. Demoustier, et le point de vue de H. Madelin, Provincial de France. Dans la quatrième journée, J.-Cl. Dhôtel communiqua d’intéressantes réflexions sur l’examen.

Ce bref survol laisse pressentir, nous l’espérons, le fruit que d’autres peuvent retirer de ces réflexions qui, sans jamais se vouloir apodictiques, sont éclairantes pour ceux et celles qui se rattachent à la tradition ignatienne.

IV

L’Europe des Ordres et des Congrégations [10] est la première publication du Centre européen de recherches sur les congrégations et ordres monastiques (Saint-Étienne, Maison de l’Université). L’un des principaux buts du Centre est l’étude des « réseaux » monastiques et canoniaux de nos pays. Pierre-Roger Gaussin, Directeur du C.E.R.C.O.M., consacre ce recueil à l’établissement d’une série de notices, en ordre alphabétique, sur les « groupements » que l’on trouve en Europe entre le VIe et le XVIe siècle. Après un aperçu sur la vie religieuse, de ses origines à la Réforme, nous sont présentés 237 « groupements », extrêmement divers quant à la durée, l’extension et l’importance. Des graphiques et des cartes aident le lecteur à s’orienter dans cet ensemble, que l’auteur caractérise par quatre mots : foisonnement, chevauchement, perennité, supranationalité. Ce répertoire rendra de bons service pour une première identification des instituts et un début d’orientation des recherches.

Un enracinement vieux de trois siècles et demi, une présence dans plus de cent villes et villages, la fondation de quelque soixante institutions, tel est le bilan de la présence et du dévouement d’une cinquantaine de communautés religieuses en Ontario français. Dans Les communautés religieuses en Ontario français [11], Paul-François Sylvestre brosse d’abord un bref aperçu historique des diverses formes de l’apostolat exercé dans cette partie du Canada, puis il consacre la majeure partie de son livre à une série de notices sur les divers instituts (origine, nature, activités en Ontario).

rue de Bruxelles 61
B-5000 NAMUR, Belgique

[1E. Gambari. Vita religiosa oggi secondo il Concilio e il nuovo Diritto Canonico. Roma, Ed. Monfortane, 1983, 21 x 15, 690 p., 25.000 lires.

[2Matungulu Otene, s.j. Être avec le Christ chaste, pauvre, obéissant. Essai d’une spiritualité bantu des vœux. Kinshasa, Ed. Saint-Paul Afrique, 1983, 20 x 14, 92 p.

[3J.M. Salaverri, s.m. Sobre el vestir religioso. Madrid, Fundación Santa Maria, 1984, 19 x 12, 102 p.

[4L. Dattrino. Il primo monachesimo. Coll. La spiritualità cristiana. Storia e testi, 3. Roma, Ed. Studium, 1984, 19 x 11, 258 p., 9.500 lires.

[5P. Wynants. Les Sœurs de la Providence de Champion et leurs écoles (1833-1914). Coll. Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres, 63. Namur, Presses Universitaires de Namur, 1984, 24 x 16, 374 p., 1.150 FB.

[6Livre de vie monastique. Chemin d’Évangile. 4e éd. Sanilhac, Monastère Demeure Notre Père, 1984, 21 x 15, 200 p., 67 FF. – Pour les éditions précédentes, voir Vie consacrée, 1975, 111 et 1979, 56.

[7Gardez vos lampes allumées. L’attention spirituelle. Par un frère moine. Paris-Fribourg, Ed. Saint-Paul, 1984, 19 x 11, 104 p., 39 FF.

[8Chercher et trouver Dieu. Commentaires des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola. Numéro spécial 124, hors série. Paris, Christus, 1984, 22 x 16, 230 p., 60 FF.

[9Pédagogie ignatienne et rencontre des hommes. Saint-Didier-au-Mont d’Or, Secrétariat ignatien (137, rue de Saint-Cyr), 1984, 30 x 21, 101 p.

[10P.-R. Gaussin. L’Europe des Ordres et des Congrégations. Des Bénédictins aux Mendiants (VIe-XVIe siècle). Saint-Étienne, C.E.R.C.O.M., 1984, 21 x 15, 210 p., 45 FF.

[11P.-F. Sylvestre. Les communautés religieuses en Ontario français. Sur les traces de Joseph Le Caron. Montréal, Ed. Bellarmin, 1984, 22 x 14, 142 p., $ 9.95.

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