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Vie consacrée et Année Sainte

Renée de Tryon-Montalembert, o.v.

N°1984-1 Janvier 1984

| P. 19-26 |

La promulgation d’une Année sainte de la rédemption concerne au plus haut point ceux et celles qui, d’une manière ou d’une autre, se rattachent à un mode de vie consacrée dans l’Église. C’est ce que l’auteur développe de trois points de vue : la pénitence, l’existence vécue en réconciliation et l’insertion dans l’Église locale et l’Église universelle.

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Le Pape Jean-Paul II a provoqué une certaine surprise en promulguant cette nouvelle « Année sainte extraordinaire » pour le 1950e anniversaire de notre rédemption. La dernière année jubilaire est encore toute récente : huit ans seulement nous en séparent ; et, d’autre part, tout ce qui a trait à la spiritualité des indulgences semble à beaucoup une survivance des temps passés, qui ne s’accorde plus à nos mentalités d’après-Concile.

Comment cependant, lorsqu’on y réfléchit de plus près, n’être pas frappé par l’enracinement biblique de cette notion de jubilé, cette année de libération et de grâce (cf. Lv 25 ; Is 61,2) que Dieu accordait à son peuple et qui trouverait son accomplissement avec l’avènement sur notre terre du Messie Rédempteur (cf. Lc, 4,18-19) ? N’est-ce pas d’ailleurs de l’hébreu que nous vient le terme de « jubilé », le mot jôbel désignant la trompe, faite d’une corne de bélier, qui était utilisée pour la sonnerie annonçant l’ouverture de l’année libératrice (cf. Lv 25,10) ?

Or, la promulgation d’une Année sainte en général, et de cette Année de la rédemption en particulier, n’est pas sans intéresser au plus haut point ceux et celles qui, d’une manière ou d’une autre, se rattachent à un mode de vie consacrée dans l’Église. Et, notamment à trois points de vue :

  • en ce qui concerne la notion même de pénitence et de conversion ;
  • en ce qui concerne une existence vécue en communion, et donc en permanente réconciliation ;
  • en ce qui concerne l’insertion des consacrés dans l’Église locale et l’Église universelle.

Un appel à la pénitence et à la conversion

Le but premier de cette Année sainte, c’est l’appel pour tous et pour chacun à convertir son cœur. Paul VI nous y exhortait déjà, en 1973, à l’occasion de la précédente année jubilaire : « H est nécessaire de mettre en évidence ce qui constitue l’essentiel de l’Année sainte, à savoir le renouvellement intérieur de l’homme : de l’homme qui pense et qui, dans son effort de pensée, a perdu la certitude de la vérité ; de l’homme qui travaille et qui, dans son travail, a ressenti qu’il était tellement tourné vers l’extérieur qu’il n’avait plus assez de vie intérieure ; de l’homme qui jouit et se divertit en recourant tellement aux moyens qui excitent sa jouissance, qu’il tombe bien vite dans l’ennui et la désillusion. Il faut refaire l’homme du dedans. Voilà ce que l’Évangile appelle conversion, pénitence, métanoïa [1] ».

C’est également l’objectif poursuivi par Jean-Paul II lorsque, cherchant à « conscientiser » de façon plus éclatante, par une célébration « extraordinaire », cette grâce de la rédemption qui constitue la trame permanente de la vie ecclésiale [2], il nous invite « à un engagement personnel de pénitence et de renouveau [3] ».

Il convient d’ailleurs de remarquer aujourd’hui, comme en 1973, le lien étroit qui réunit les appels à la conversion et à la pénitence, l’une ne pouvant aller sans l’autre.

« Une vie chrétienne relâchée, sans esprit d’ascèse, sans ferveur, n’a plus de sens aujourd’hui, disait Paul VI, et elle ne peut plus permettre de se maintenir et de persévérer dans une richesse spirituelle et dans un témoignage apostolique féconds [4]. »

Et Jean-Paul II de renchérir, en insistant non seulement sur la vertu de pénitence, qu’il élargit bien au-delà des limites visibles de l’Église par l’exaltation d’un amour capable d’assumer, dans une même solidarité et une même compassion agissante, toute souffrance humaine, mais sur le sacrement de pénitence-réconciliation [5] dont chaque célébration, dans la profondeur de chaque pardon accordé à chaque pécheur repentant, constitue à elle seule « un événement ecclésial [6] ». « En effet, il est impossible que le renouveau spirituel ne passe point par la pénitence-conversion, soit comme attitude intérieure et permanente du croyant et comme exercice de la vertu correspondant à l’appel de l’Apôtre : « laissez-vous réconcilier avec Dieu » (cf. 2 Co 5,20), soit comme accès au pardon de Dieu grâce au sacrement de Pénitence [7]. »

Or, si c’est bien tout chrétien, en tant que tel, qui se trouve ici concerné, comment ne pas remarquer qu’un tel appel, lorsque ses exigences en viennent à envahir la vie entière de façon radicale et exclusive, rejoint très exactement, au moins en l’un de ses aspects, ce qui constitue l’essence même de la vie religieuse, de la vie consacrée ? N’est-ce pas à une permanente « conversion des mœurs » que la règle de saint Benoît invite ceux qui veulent se mettre à la suite du Christ ? Car, pour l’idéal religieux, notamment à travers ses perspectives monastiques, c’est bien la « componction », avec l’humble joie, son inséparable compagne, qui constitue comme la toile de fond de l’itinéraire spirituel. D’ailleurs, toute forme de vie religieuse, de vie consacrée se trouve en définitive plus ou moins marquée par cette impérieuse nécessité de sans cesse « retourner son âme » vers celui dont la miséricordieuse beauté ne s’avère accessible qu’au cœur contrit et humilié [8]. D’un tel chemin, la pénitence scande les étapes, qu’il s’agisse de la vertu en elle-même (cf. notamment le canon 603 sur la vie érémitique) ou de l’usage du sacrement, qui doit être fréquent (canon 664, pour les religieux, et 679, § 3, pour les membres des instituts séculiers).

Ainsi, tout chrétien est bien appelé – chacun selon son état – à la conversion continuelle et à la pénitence. D’un tel idéal, toutefois, ce sont les religieux, les consacrés qui doivent être les modèles, les « donneurs de sens », en tant que signes d’une Église pénitente, dont ils ont à exprimer le visage, cette Église qui, « à la fois sainte et appelée à se purifier, poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement [9] ».

Le présent jubilé constitue donc bien un appel de première importance pour le « réveil » de toute vie consacrée dans son exigence essentielle d’une reconstruction de « l’homme nouveau » (ET, 38), capable de devenir sel de la terre, lumière du monde, levain qui fait lever la pâte. C’est de l’authenticité d’une telle prise au sérieux de la radicalité évangélique authentifiant toute vie consacrée que dépend, pour une grande part, l’effective « conversion » du Peuple de Dieu, dans son ensemble et dans sa diversité.

Un appel à la communion et à la réconciliation

Déjà en 1973, le renouveau attendu de l’Année sainte se cherchait dans une exigence de « réconciliation, c’est-à-dire dans le rétablissement de l’ordre dont le Christ est le principe, de l’ordre dans chaque âme, au plus profond de la conscience, de l’ordre avec Dieu pour chaque homme, de l’ordre dans tous les rapports humains, établi dans l’harmonie des sentiments communautaires, dans la justice, la concorde, la charité, la paix [10] ».

Les objectifs de l’actuelle Année sainte ne font que prolonger de telles perspectives. Le grand fruit de la rédemption n’est autre que l’universelle réconciliation. « Le thème de la réconciliation est donc intimement lié à celui de la paix, de la victoire sur le péché qui doit se refléter dans la victoire de l’amour sur les haines, sur les rivalités, sur les hostilités entre les peuples, comme dans la victoire de l’amour à l’intérieur de chaque communauté civile, et plus profondément encore, dans le cœur de chaque homme. L’action en faveur de la paix est une forme particulière de fidélité au mystère de la rédemption parce que la paix est le rayonnement de la rédemption, elle en est le fruit dans la vie concrète des hommes et des nations [11]. »

Encore une fois, il s’agit là d’un appel qui concerne tout chrétien, tout baptisé, qu’il soit clerc ou laïc ou religieux. Mais, et c’est Jean-Paul II lui-même qui nous y invite, comment ne pas remarquer, à nouveau, l’impact tout particulier de telles injonctions à l’égard de ceux et de celles qui sont appelés à la « vie consacrée » ? « Je voudrais insister, recommande en effet le Pape, sur le lien réel et profond qui existe entre la vie religieuse fraternelle et le thème de l’Année sainte. Cela est parfaitement mis en lumière par le nouveau Code de droit canon : « Par leur communion fraternelle fondée et enracinée dans la charité, les religieux seront un exemple de la réconciliation universelle dans le Christ » (canon 602) [12] ».

Et ceci sans que l’on puisse excepter d’une telle exigence ni les ermites appelés à la solitude du désert, ni les vierges consacrées implantées dans le monde en dehors des structures de la vie religieuse, les premiers comme les secondes se devant d’intensifier d’autant plus l’ardeur et l’universalité de leur charité fraternelle à l’intime de leur prière, et les vierges consacrées ayant aussi à participer d’autant plus généreusement à toutes les possibilités de « communion » et de partage qu’il peut leur être donné de vivre dans l’état qui est le leur [13].

On ne saurait donc être plus clair. Tous sont concernés, quel que soit leur statut dans l’Église ; mais certains sont mis à part, pour être les exemples, les modèles de tous, et exprimer, à travers leur vocation propre, le visage communionnel d’une Église dont la spécificité demeure celle d’« un peuple rassemblé dans l’unité du Père, du Fils et de l’Esprit Saint » (LG 4). En ce domaine encore, la vie consacrée se voit interpellée au premier chef par les exigences de l’Année sainte au sujet de la communion fraternelle, de l’universelle réconciliation et de la paix. N’appartient-il pas, en effet, à ceux, à celles qui s’engagent à faire de Dieu le tout de leur vie, d’apparaître, dans un monde divisé, comme les premiers ferments de la béatitude des pacifiques et des doux, signes d’ agapè, semences irréfutables de la tendresse divine [14] ?

Un appel à une plus profonde insertion au cœur de la dialectique Église locale - Église universelle

Les précédentes Années saintes étaient, de façon générale, célébrées à Rome ; puis, le bénéfice en était, l’année suivante, étendu à l’ensemble des Églises locales.

Mais le Concile Vatican II allait rendre à ces dernières toute leur importance. Ce serait l’une des conséquences les plus marquantes de l’explicitation de la notion de collégialité.

On comprend donc que Paul VI ait décidé d’innover, dès 1973, en décidant que la célébration de l’Année Sainte serait anticipée dans les Églises locales « afin que toute l’Église, dans le monde entier, puisse commencer tout de suite à profiter de cette grande occasion de renouveau et de réconciliation, et qu’elle puisse ainsi mieux préparer le sommet et la conclusion de l’Année sainte qui auront lieu à Rome en 1975 », et il ajoutait : « Chacun pourra comprendre que, par cette innovation, on veut aussi honorer, en une communion plus évidente et efficiente, les Églises locales, membres vivants de l’unique et universelle Église du Christ [15] ».

Aujourd’hui, un pas de plus est franchi : tout décalage dans le temps est supprimé et la coïncidence est parfaite. « Certes, Rome est là pour tous les pèlerins, avec ce qu’elle a d’unique, avec ses « mémoires » des Apôtres, avec ses célébrations en présence du Pape, avec son habitude séculaire d’organiser les jubilés, mais elle n’entend pas monopoliser un trésor qui appartient à tous et elle veut que ce jubilé soit célébré avec les mêmes droits et les mêmes effets spirituels dans chaque Église locale, dans le monde entier [16]. »

Nous voyons donc se manifester ici, sous un mode original, l’un des aspects de la dialectique Église locale Église universelle, qui est l’une des richesses insuffisamment explorées de Vatican II.

Or, là encore, la vie consacrée se trouve immédiatement concernée.

D’une part, en effet, l’accent mis sur la revalorisation des Églises locales vient stimuler ce qui, dans la vie consacrée post-conciliaire, va dans le sens d’une intensification du rôle reconnu à l’évêque, au diocèse. Certes, de tout temps ont existé et se sont développées des familles religieuses de droit diocésain ; mais comment ne pas évoquer ici la récente résurgence de l’Ordre des vierges auquel le nouveau Code de droit canonique consacre les deux alinéas de son canon 604 ? Et comment ne pas mentionner non plus toutes ces recherches qui se poursuivent actuellement au plan d’un « monachisme diocésain », dont certaines ébauches s’avèrent riches de tant de promesses ?

Mais, d’autre part, alors qu’il ne saurait y avoir d’Église locale qui ne laisse percevoir, comme en filigrane, la présence de l’Église universelle - corps unique du Christ « qui est également présent, le même en tout lieu, dans toutes les autres [17] », de façon analogue, aucune réalisation de la vie consacrée au plan de l’Église locale ne saurait se particulariser en occultant, ou seulement en minimisant, l’ampleur des perspectives qui doivent demeurer sa ligne d’horizon. Qu’il s’agisse de la consécration des vierges ou d’une congrégation diocésaine, ou de tout autre mode de réalisation d’une vocation spécifiquement exprimée au plan diocésain, on ne peut mettre entre parenthèses cette dynamique d’« intériorité mutuelle [18] » qui ne cesse de jouer entre l’Église universelle et les Églises locales, en chacune desquelles « se trouve présent tout le mystère vital du corps unique de l’Église [19] ».

Par ailleurs, les grands Ordres, dits « exempts », et de façon générale les instituts de droit pontifical, n’auraient-ils pas, de leur côté, à se laisser interpeller de façon plus prochaine par une prise de conscience renouvelée touchant l’importance et la spécificité de tout ce qui se vit au plan de ces différents points d’ancrage diocésain qui leur permettent une insertion concrète sans laquelle ils ne sauraient seulement exister ?

Tout ceci, certes, devrait être approfondi, nuancé. L’étude de notre nouveau Code de droit canonique en fournira maintes occasions (cf. canons 593, 594, etc.). Nous voulons seulement nous faire ici l’écho du grand appel de Jean-Paul II en vue d’« un renouveau spirituel chez les fidèles, les familles, les paroisses, les diocèses, les communautés religieuses et les autres centres de vie chrétienne et d’apostolat. Si cet appel est généreusement accueilli, il en résultera une sorte de mouvement venant « d’en bas » qui, à partir des paroisses et des diverses communautés... donnera une nouvelle vitalité aux diocèses et ainsi ne manquera pas d’avoir une influence positive sur l’Église entière... » Car c’est bien, en définitive, d’une véritable « dynamique ascendante » qu’il s’agit, « en union avec l’ensemble de l’Église locale et avec l’Église universelle [20] ».

Puissent ces quelques pages attirer l’attention sur ces différents aspects de l’Année sainte qui touchent de plus près la « vie consacrée » et d’où peuvent dépendre, sans doute pour une grande part, l’échec, le moindre succès ou la pleine fructification d’un jubilé qui est le grand don octroyé par Dieu à notre époque tourmentée, comme l’aube d’un nouvel Avent.

55 rue des Pyrénées
F-75020 PARIS, France

[1Paul VI. Allocution générale du 9 mai 1973 ; La Documentation Catholique (= DC), 70 (1973) 501.

[2Jean-Paul II. Réponse aux vœux de Noël des cardinaux et de la curie, 23 décembre 1982, n. 4 ; DC 80 (1983) 134.

[3Jean-Paul II. Bulle d’indiction Aperite portas Redemptori, du 6 janvier 1983, n. 4 ; DC 80 (1983) 184.

[4Paul VI. Audience générale du 11 juillet 1973 ; DC 70 (1973) 703.

[5Jean-Paul II. Réponse..., 23 décembre 1982, n. 6 et 5 ; DC 80 (1983) 135 et 134.

[6Jean-Paul II. Bulle n. 6 ; DC 80 (1983) 185.

[7Ibid., n. 4 ; DC 80 (1983) 184-185.

[8Le nouveau Code prescrit aux religieux : « Ils s’adonneront instamment à la conversion de leur âme vers Dieu, ils examineront aussi chaque jour leur conscience et s’approcheront fréquemment du sacrement de pénitence » (canon 664 ; nous traduisons).

[9Jean-Paul II. Bulle..., n. 4, citant LG 14 ; DC 80 (1983) 184.

[10Paul VI. Audience générale du 30 mai 1973 ; DC 70 (1973) 553.

[11Jean-Paul II. Réponse..., 23 décembre 1982, n. 10 ; DC 80 (1983) 137.

[12Jean-Paul II. Discours aux membres de l’Assemblée internationale des supérieures générales, 13 mai 1983, n. 6 ; DC 80 (1983) 667.

[13Sans compter la « possibilité de s’associer » que le nouveau Code a récemment octroyée à l’Ordre des vierges (canon 604, § 2).

[14À noter, en passant, que c’est justement au cœur de telles perspectives communautaires qu’il convient de se situer pour juger sainement de la fameuse question de l’indulgence jubilaire comme, du reste, des indulgences en général. De déplorables caricatures ont pu, hélas, marquer toute une époque de l’histoire de l’Église, à jamais révolue, espérons-le, mais elles ne sauraient nous faire oublier la nature véritable des indulgences. Il ne s’agit de rien d’autre, en effet, que du plus étonnant « partage de biens » qu’on puisse imaginer, dans une mise en commun de nos trésors d’amour comme de nos plus secrètes misères, d’une façon qui transcende toutes les frontières de l’espace et du temps, jusqu’à se perdre dans l’océan de la miséricorde, aux abîmes du cœur de Dieu.

[15Paul VI. Allocution..., 9 mai 1973 ; DC 70 (1973) 502.

[16Jean-Paul II. Réponse..., 23 décembre 1982, n. 7 ; DC 1983, 136.

[17Louis Bouyer. L’Église de Dieu, corps du Christ et temple de l’Esprit. Paris, Cerf, 1970, 488.

[18Yves Congar. La collégialité de l’épiscopat,... I, cité par Henri de Lubac. Les Églises particulières dans l’Église universelle, Coll. Intelligence de la foi, Paris, Aubier 1971, 50.

[19Joseph Ratzinger. « Les implications pastorales de la doctrine de la collégialité des évêques », Concilium, I (1965), n. 1, 37.

[20Jean-Paul II. Lettre aux prêtres pour le Jeudi saint, 27 mars 1983, n. 4 et 5 (avec citations de la Bulle d’indiction) ; DC 80 (1983) 385.

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