Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Chronique d’Écriture Sainte

Jean-Louis Ska, s.j.

N°1983-5 Septembre 1983

| P. 310-316 |

Les ouvrages que les éditeurs ont eu l’obligeance de nous envoyer cette année ont été répartis en trois groupes : études d’ensemble ; Ancien Testament ; Nouveau Testament.

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I

Comme toutes les disciplines, l’exégèse possède son jargon et la plupart des termes employés en français proviennent d’autres langues. Un ouvrage récent va permettre au non-spécialiste ou au débutant de résoudre ses difficultés de vocabulaire [1]. La partie principale de cet ouvrage est un dictionnaire des principaux termes utilisés par les exégètes dans leurs études spécialisées (par exemple : diachronique, kénose, malédiction, Nuzi, structure, Targum...). Ensuite, on trouve une liste des termes allemands, anglais, espagnols et italiens avec leurs équivalents français en regard. Plusieurs listes complètent l’ouvrage : livres du canon, livres apocryphes, manuscrits, codex et versions les plus importants, sigles et abréviations les plus usités, principaux instruments de travail de l’exégèse, revues bibliques les plus importantes, auteurs « classiques » dans ce domaine. Par rapport à l’original espagnol, cette édition française a revu quelques définitions du dictionnaire et ajouté quelques exemples ; la bibliographie et la liste des revues ont été complétées en fonction d’un public francophone. Œuvre de deux spécialistes de l’Écriture, ce « petit vocabulaire » devrait figurer sur les étagères de tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la Bible.

Dans la même ligne, les « Dossiers pour l’animation biblique », fruit d’une collaboration œcuménique, veulent fournir à ceux qui abordent la Bible des instruments de travail qui leur facilitent la tâche. Ils s’adressent plus spécialement aux animateurs bibliques. François Castel, pasteur protestant décédé en mars 1983, a réalisé juste avant sa mort une Histoire d’Israël et de Juda [2] dans le cadre de cette série. Aussi prudent que compétent, il nous présente un excellent panorama des recherches récentes en histoire et en archéologie. Ce livre se classe certainement parmi les meilleurs ouvrages du genre en langue française. Son langage est simple, accessible, même s’il faut parfois faire effort pour assimiler toutes les données d’un texte très dense. Il fait le point sur l’historicité des patriarches, les divers itinéraires de l’exode (et les divers exodes), le mode de la conquête et il abandonne, comme la plupart des spécialistes actuels, la théorie de l’« amphictyonie des tribus », à l’époque préroyale. Pour la suite de l’histoire d’Israël (la royauté, l’exil, le retour et les avatars du pays sous les dominations perse, grecque et romaine), il résume l’essentiel des faits à partir des documents bibliques et extra-bibliques, lus avec un œil critique. De nombreux plans, des cartes, photos, reproductions et des citations de textes rendent la lecture plus aisée. Le livre s’achève par une bibliographie et un index qui reprend tous les mots, noms propres et thèmes d’une certaine importance. Mises à part quelques maladresses mineures (deux reproductions de la couverture sont à l’envers – cf. p. 34 et 53 ; Baal est-il le dieu qui ressuscite au moment des pluies d’automne ou de printemps – p. 17 – ? l’Hérodion se trouve au sud et non au nord de Jérusalem – p. 191, cf. carte p. 182) et quelques rares fautes de frappe dans les noms propres, ce livre n’a pas son pareil et il faut le recommander chaudement à tous ceux qui sont en quête d’une histoire d’Israël qui soit à jour et rédigée dans un langage simple.

Poursuivant son travail de longue haleine, le Père B. de Margerie nous envoie deux autres volumes de son Introduction à l’histoire de l’exégèse [3] (cf. Vie consacrée, 1981, p. 313). Ils s’adressent plutôt à un public de connaisseurs. Le premier retrace les débuts de l’exégèse dans le monde latin. M.-J. Rondeau fait ressortir l’utilité de cet ouvrage pour les théologiens : ceux-ci ont intérêt à reprendre contact avec une époque qui ne séparait pas encore exégèse et dogmatique. Tertullien, Hilaire de Poitiers, Ambroise et Jérôme furent les précurseurs de ce mouvement. Tertullien a suivi, dans sa lecture des Écritures, quelques principes qui doivent beaucoup à Justin et Irénée. Son plus grand mérite est d’avoir dégagé la « moelle des Écritures », le mystère du Christ, Fils de Dieu. Hilaire de Poitiers se situe dans le contexte des luttes contre l’arianisme et du concile de Nicée. L’évêque de Poitiers a surtout cherché à dilater son esprit et celui de ses lecteurs à la mesure de l’infinité et de l’éternité de Dieu en scrutant les Écritures. Dans les écrits d’Ambroise de Milan, on retrouve souvent un rythme ternaire : ombre, image, vérité ; Ancien Testament, Nouveau Testament, monde eschatologique ; sens littéral, sens allégorique, sens mystique. Sa prédication est aussi un exemple d’« inculturation », car il a usé de toutes les ressources de sa culture profane. Jérôme, enfin, est sans doute celui à qui nous devons le plus. Car la Vulgate n’est pas seulement une traduction de la Bible en latin, c’est un fait culturel qui a marqué l’histoire de l’Occident. L’auteur s’attarde longuement sur le fameux songe qui provoqua la conversion de Jérôme : a-t-il pour toujours renoncé à la lecture des auteurs profanes à la suite de ce songe ? Quelques exemples choisis de son exégèse sont à même de nous faire apprécier ses immenses qualités au-delà de ses quelques limites. Une bibliographie sélective et de nombreux index (matières, auteurs, citations bibliques, « lieux bibliques » – textes couramment cités par les Pères) complètent l’ouvrage.

Il fallait sans doute beaucoup d’audace pour vouloir résumer l’exégèse d’Augustin en quelques pages. Cela ne pouvait se faire qu’en opérant un choix judicieux de thèmes-charnières. L’auteur en a retenu trois. Dans un premier temps, il suit le futur évêque d’Hippone sur le chemin de sa conversion. Un premier contact avec la Bible avait laissé ce jeune rhéteur attaché à l’élégance du style sur une impression de dégoût. Ce sont les prédications d’Ambroise qui furent à l’origine de son revirement. Il commença bientôt à écrire le De Doctrina Christiana où il expose les principes de sa nouvelle lecture des Écritures : ce qui est à la fois leur centre et la règle de leur interprétation est l’amour de Dieu et du prochain. Dans un second chapitre, l’auteur traite d’une question complexe, celle de savoir si Augustin a enseigné la pluralité du sens littéral (un même texte biblique peut-il avoir plusieurs sens qui soient tous vrais ?). Il offre une solution personnelle assez subtile, penseront certains, qu’il nomme « unipluralisme ». Augustin admettrait un seul sens principal et plusieurs sens secondaires. Ce serait conforme à la doctrine de l’Église et dans la ligne des recherches de la linguistique moderne. Enfin, un dernier chapitre contient plusieurs exemples de l’exégèse d’Augustin. B. de Margerie développe surtout un point qui lui est cher et qui touche aux idées augustiennes sur la Trinité. Une courte bibliographie et quelques index (matières, auteurs, citations bibliques, textes bibliques commentés par Augustin, citations des œuvres d’Augustin) concluent cette étude savante.

L’auteur fait en général le point sur les recherches récentes et son érudition est remarquable. Ses vues personnelles ne seront peut-être pas toujours partagées par tout le monde. Ainsi, dans sa préface, A.M. La Bonnardière prend ses distances entre autres par rapport à l’influence du milieu milanais et d’Origène sur les vues trinitaires d’Augustin. La critique que l’auteur adresse à H.-J. Sieben sur son interprétation du De Doctrina Christiana aurait mérité quelque approfondissement. Il semble qu’il y ait maldonne sur la signification du terme « transcendance » et les raisons pour lesquelles H.-J. Sieben refuse d’y voir le centre de cet écrit augustinien. Certains lecteurs pourront sans doute éprouver une légère hésitation au cours de la lecture de ces ouvrages, trouvant que l’auteur passe parfois de la recherche à l’exhortation, ou que la rigueur de son interprétation souffre çà et là de son souci de défendre l’actualité de certaines exégèses des Pères. Mais ne seraient-ce pas des écarts mineurs et bien pardonnables d’un auteur qui écrit avec un enthousiasme qu’il ne cherche nullement à cacher ? On lui saura surtout gré de nous offrir des ouvrages qui n’ont guère d’équivalents sur les rayons de nos bibliothèques. Dernier détail : p. 9, lire « polysémie » pour « Polynésie ».

P. Grelot est sans doute un des exégètes français les plus prolifiques. Sa compétence et sa clarté sont suffisamment connues pour qu’on ait besoin d’en faire l’éloge. Il aborde cette fois un thème que la psychanalyse a rendu très actuel : l’angoisse. Son étude porte sur un point précis : il veut montrer comment la révélation biblique décrit les diverses expériences d’angoisse et quels sont les chemins qu’elle trace pour en sortir [4].

Une première partie parcourt rapidement l’Ancien Testament. L’angoisse peut avoir diverses origines : le mal physique, le péché, la sexualité, les épreuves de la vie de foi. À propos de la sexualité, l’auteur désire laver l’Écriture d’une accusation fréquente dans certains milieux : son rigorisme provoquerait chez les croyants une anxiété maladive. La lecture de quelques textes comme Gn 1-3, le Cantique des Cantiques ou Tobie montre qu’il n’en est rien. À propos du livre de Job (« L’angoisse dans la vie de foi »), peut-être que l’étude d’O. Keel sur les réponses de Dieu à Job aurait permis de mieux comprendre le sens de ces discours.

La deuxième partie aborde l’expérience de Jésus suivant un schéma proche de celui de la première : les formes d’angoisse absentes chez Jésus (le péché et la sexualité) ; Jésus devant la mort ; l’angoisse de Jésus durant son agonie et sa mort. Cette partie contient de nombreuses pages du plus haut intérêt, par exemple sur les diverses présentations de la scène de Gethsémani dans les évangiles et sur les derniers moments de Jésus.

La troisième partie est consacrée à « La foi chrétienne devant l’angoisse ». Toujours en suivant le plan de la première partie, l’auteur illustre les divers domaines surtout à partir de l’expérience de Paul. Il en profite d’ailleurs pour disculper l’apôtre d’un certain nombre de fausses accusations : une conversion due à son angoisse devant le péché, inventions à propos des problèmes sexuels de Paul. Pour ce faire, il a fallu rectifier l’exégèse de certains textes comme Rm 7 et 2 Co 12,7 (« l’écharde dans la chair »). Mais ces pages contiennent surtout des réflexions très éclairantes sur l’idéal évangélique illuminé par la résurrection du Christ. On lira avec fruit, entre autres, ce qui est dit du « sacrifice » (avec une prise de position critique sur les publications de R. Girard), de la sexualité chrétienne et de la spiritualité paulinienne en Rm 8.

Le livre s’achève par de nombreux index (abréviations, auteurs, références bibliques, matières). Il est certain que le thème était très vaste. On pourrait reprocher à l’auteur d’être un peu diffus, car son érudition l’amène souvent à présenter à propos d’un texte ou d’une question un panorama de la recherche où perce parfois une pointe polémique. Mais s’éloigne-t-il du sujet pour autant ? D’autres auraient peut-être préféré des analyses plus serrées de l’angoisse, de la déréliction, par exemple à propos de Jérémie, de Job, du Christ en croix ; P. Grelot semble surtout vouloir montrer comment l’angoisse est vaincue. Une lecture attentive montrerait que ce reproche n’est pas entièrement justifié. Un livre très instructif, savant, mais simple et accessible où transparaît à chaque page la culture biblique et théologique de son auteur.

II

Les lecteurs de cette chronique connaissent bien D. Barsotti, qui excelle dans le genre « méditation biblique ». Il ne veut faire œuvre ni d’historien, ni de théologien, ni d’exégète, mais plutôt puiser dans le trésor des Écritures ce qui peut nourrir sa prière. Ces pages dépassent cependant le cadre de la simple piété personnelle pour se situer dans le courant de tous ceux qui lisent la Bible à partir de son centre récapitulatif, le mystère de Jésus-Christ. Sa méditation sur l’exode [5], livre central de l’ancienne alliance, n’est donc pas un commentaire exhaustif, mais plutôt thématique. Le lecteur y trouvera dé profondes réflexions sur les chemins que Dieu choisit pour rejoindre son peuple et le guider vers la montagne de l’alliance. L’auteur touche également un certain nombre de grandes questions, comme le rapport entre religion cosmique, religion prophétique et révélation chrétienne ; exode et nouvelle création ; alliance, loi et grâce ; liturgie. Toujours sensible à l’harmonie des deux Testaments, il décrypte enfin dans l’exode la préfiguration de l’aventure de Jésus-Christ. Le livre se recommande de lui-même à tous ceux qui cherchent à enraciner leur prière dans l’humus biblique. Une dernière remarque pour terminer : c’est l’orge et non le froment qui mûrit en avril en Israël (p. 98, n. 5).

Un pasteur de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (Suisse) s’est depuis toujours intéressé à l’Écriture. Dans une plaquette, il a voulu résoudre une question complexe : que signifie l’expression « fils d’homme » qui apparaît dans le livre d’Ézéchiel pour désigner le prophète [6] ? Ce titre, on le sait, correspond au « Fils de l’homme » des évangiles. Pour le prophète Ézéchiel, membre de la classe sacerdotale, exilé avec nombre de ses frères à Babylone, ce titre revêt une signification particulière. Il n’est plus rien qu’un homme, puisque l’expérience de l’exil a montré qu’il ne pouvait plus s’arroger aucun privilège. Mais loin d’être une humiliation, le fait d’être appelé « fils d’homme » est le rappel d’une dignité. En comparant les réflexions d’Ézéchiel avec les premiers chapitres de la Genèse, l’auteur montre sur quelles bases le prophète de l’exil a pu fonder la nouvelle espérance d’Israël. Dieu révèle à son peuple la grandeur de tout être humain, créé à la ressemblance de son Créateur pour régner avec lui sur la création. Le péché n’est que le refus de cette vocation proposée par Dieu à l’humanité. Cet opuscule est l’œuvre d’un bibliste chevronné qui connaît et cite les grands commentaires. Il fait souvent appel à l’hébreu, parfois au grec. Mais il ne suppose pas les mêmes connaissances chez son lecteur, à qui il fournit toutes les explications nécessaires. Il n’en reste pas moins assez technique et s’adresse d’abord à des personnes déjà familiarisées avec les études bibliques.

III

L’expérience d’un missionnaire du Togo, qui a relu les évangiles à la lumière des civilisations orales, est au point de départ d’une série d’études bien instructives [7]. Le P. Léon Marcel les a rassemblées en quatre groupes : explicitations de quelques paraboles, de quelques gestes énigmatiques, de quelques noms et, pour conclure, une réflexion sur l’entretien de Jésus avec Nicodème. Chaque fois, l’auteur dégage les similitudes entre la culture qui était celle de Jésus et les cultures africaines, toutes proches par le langage imagé, l’usage de proverbes, la transmission du savoir ancestral, les règles de la vie communautaire, la place des « anciens ». Pour un Africain, par exemple, le début de la parabole du mauvais riche et de Lazare (Lc 16,19-31) est lumineux : le riche est moins charitable envers Lazare que les chiens qui viennent lécher ses plaies ; son attitude ne changera guère lorsqu’il sera en enfer : il cherchera encore et toujours à se servir de Lazare. Lorsque Jésus écrit dans le sable, lors du procès de la femme adultère (Jn 8,1-11), il pourrait être témoin d’un usage encore existant en Afrique musulmane : c’est ainsi que les « voyants » désignent les coupables. Un lecteur critique posera sans doute plusieurs questions à propos de ce livre. Son but est-il d’expliquer l’évangile grâce aux coutumes africaines ? Quels sont les critères qui nous permettent de nous assurer de la justesse de certains rapprochements ? L’auteur est loin d’être un « aventurier de l’exégèse », mais ces questions ne manqueront pas de se poser à la longue. Il s’agit surtout de savoir si l’on veut illustrer ou expliquer. Enfin, sans prétendre à un niveau scientifique, l’ouvrage se situe dans la ligne des travaux sur la tradition orale en Afrique (Finnegan, pour ne citer que lui), en Yougoslavie (Parry et Lord, qui ont beaucoup influencé des biblistes comme B.O. Long) et dans les évangiles (M. Jousse, l’école Scandinave, etc.). C’est dire tout l’intérêt que peut susciter ce genre d’études, fruit de longues et patientes observations.

Médecin bâlois, décédée en 1967, A. von Speyr a laissé des écrits qui témoignent d’une profonde spiritualité. H.U. von Balthasar a entrepris leur publication en allemand et les éditions du Sycomore ont décidé de nous en offrir une version en français. Deux volumes reprennent les méditations sur les discours d’adieu de l’évangile de Jean (Jn 13-17) [8]. Ces méditations se veulent spirituelles. Au contraire de l’exégèse au sens strict, l’auteur se fait contemporaine de Jésus en abolissant la barrière du temps. Au sein de l’Église, en effet, le Jésus historique et le Christ vivant aujourd’hui sont une seule et même personne. Dans les discours d’adieu, Jésus tente précisément de faire le pont entre sa vie terrestre et sa présence spirituelle postérieure à la résurrection. Il établit cette continuité qui sera le fondement de toute vie chrétienne et ecclésiale. Contrairement à D. Barsotti (cf. supra), A. von Speyr médite le texte verset par verset. Dans un langage sans apprêt, mais qui requiert cependant une certaine culture théologique, elle nous entraîne dans sa contemplation d’un Dieu toujours au-delà de ce qu’on peut en pressentir : « La connaissance que nous pouvons avoir de (Dieu) est de savoir qu’il est toujours davantage » (I, p. 30). Un autre thème est celui de notre entrée dans la vie de la Trinité : « La croissance temporelle de l’amour humain n’est qu’une image lointaine de cette croissance infinie de l’amour entre le Père et le Fils » (II, p. 131). Enfin, la médiation du Christ tient une place non négligeable dans cet ensemble : « Aussi le Seigneur est-il partout la médiation vivante entre Dieu et nous ; il met une main dans la main du Père, l’autre il nous la tend » (II, p. 224). Beaucoup relèveront une parenté étroite entre ces thèmes et la théologie de H.U. von Balthasar, avec qui A. von Speyr fut longtemps en contact. Cette spiritualité pourra paraître quelque peu éthérée à certains. Ce serait sans doute mal juger sa densité et sa profondeur. Nul ne devrait regretter d’avoir fait l’effort d’y entrer.

Via della Pilotta, 25
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[1G. Flor Serrano ; L. Alonso Schökel. Petit vocabulaire des études bibliques. Coll. Lire la Bible, 60. Paris, Éd. du Cerf, 1982, 18 x 12, 160 p., 55,50 FF.

[2Fr. Castel. Histoire d’Israël et de Juda, des origines au IIe siècle après Jésus-Christ. Coll. Dossiers pour l’animation biblique. Paris, Le Centurion, 1983, 24 x 17, 244 p., 98 FF.

[3B. de Margerie, s.j. Introduction à l’histoire de l’exégèse. II. Les premiers grands exégètes latins. III. Saint Augustin. Coll. Initiations, Paris, Éd. du Cerf, 1983, 22 x 13, 196 et 202 p., 127 et 127 FF.

[4P. Grelot. Dans les angoisses : l’espérance. Enquête biblique. Coll. Parole de Dieu. Paris, Éd. du Seuil, 1983, 21 x 14, 384 p., 89 FF.

[5D. Barsotti. La spiritualité de l’Exode. Coll. Dieu parle. Paris, Téqui, 1982, 21 x 14, 272 p., 57 FF.

[6J. Burnier-Genton. Ézéchiel, fils d’homme. Coll. Essais bibliques, 5. Genève, Labor et Fides, 1982, 21 x 15, 104 p.

[7L. Marcel. La sagesse africaine. Ouvertures sur les Évangiles. Paris Fribourg, Éd. Saint-Paul, 1983, 21 x 14, 206 p., 68 FF.

[8A. Von Speyr. Jean : le discours d’adieu. I. Méditations sur les chapitres 13-14 de l’évangile selon saint Jean. II. Méditations sur les chapitres 15-17 de l’évangile selon saint Jean. Coll. Le Sycomore. Paris, Lethielleux ; Namur, Culture et Vérité, 1982 et 1983, 214 et 300 p., 60 et 98 FF.

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