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L’Eucharistie, fête quotidienne

Jean Harlé, f.m.s.

N°1981-2 Mars 1981

| P. 83-91 |

Un religieux, actuellement provincial de sa Congrégation, fait part de ce que signifie l’Eucharistie quotidienne dans sa vie. À la veille du Congrès Eucharistique de Lourdes, la méditation de ces pages simples et belles peut aider à y préparer notre cœur.

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Ce qui va suivre se doit d’être situé au départ. Il s’agit, bien simplement, d’un témoignage.
Religieux non prêtre, je m’efforce de vivre l’Eucharistie en union avec tous mes frères et sœurs consacrés.
Je l’aborde avec tout ce qui constitue mon existence dans sa triple dimension, personnelle, communautaire, apostolique, à laquelle s’ajoute transitoirement une dimension de responsabilité de mes frères. C’est de cette vie que je vais essayer de rendre compte dans les lignes qui suivent.

Quand j’essaie de saisir ce que fut pour moi la Messe il y a quelques années et ce qu’elle est aujourd’hui, je rends grâce au Seigneur du travail qu’il a opéré en moi. A cette époque, la Messe était pour moi une sorte de grande, longue et belle prière ; pas tout à fait comme les autres, certes : en raison de sa longueur, de sa richesse et surtout de ce moment unique qu’était la communion. Mais il me semble bien que ce n’était surtout qu’une « prière pas comme les autres ».

Grâce à Dieu, elle est encore cela, mais aussi bien davantage.

« Il est grand le mystère de la foi »

De notre maison à l’église, il y a tout juste une bonne centaine de pas, à peine deux minutes de chemin. Assez cependant pour que, très souvent, je parvienne à habiller mon cœur pour la fête de la Rencontre.

Seigneur, je vais à ton rendez-vous de la Messe. C’est toi qui l’as ménagé. Tu m’y attends. Ton cœur est gonflé de désir bien plus que le mien.
Une fois encore, tu veux me redire ton amour et combien je compte à tes yeux. Le redire en paroles, mais surtout en actes. Le suprême sacrifice de ton Corps livré et de ton Sang versé jusqu’à la mort, pour qu’il ne soit jamais lointain dans le temps, tu vas le refaire en vérité.
Et plus encore, tu vas t’offrir à mon faible amour, au risque de la profanation, sans prendre garde à mon indignité. Cela pour que je sois en ton Corps, de ton Corps.
Seigneur, qu’il est grand le mystère de la foi et de ton amour. Merci de m’y inviter. Agis en moi pour qu’il produise ce que tu en attends.

« Comme les yeux du serviteur... » (Ps 123)

Eucharistie et obéissance religieuse

Le fils prodigue était revenu. La vie avait repris après la fête des retrouvailles et de l’alliance renouvelée. Que se passait-il chaque matin entre le fils converti et son père, au bord d’une nouvelle journée à vivre dans l’amour retrouvé ?

Il me semble que c’est un peu ce que je vis en entrant dans l’Eucharistie. Chacun y vient avec son cœur et son être. Ce couple d’un âge certain qui se rend ce matin à l’église est visiblement marqué par une souffrance récente. Sans doute viennent-ils l’offrir au Seigneur et peut-être lui demander la force de l’assumer. Ces deux grand-mères habituées de cette Eucharistie matinale, qu’ont-elles dans le cœur ? Sans doute l’inquiétude de leurs enfants et de leurs petits-enfants. La Messe doit bien pouvoir venir en aide à tous ceux que l’on porte en son cœur !

Quant à moi, je suis religieux. Cela signifie que le Seigneur m’a choisi, que je me suis laissé saisir, pas encore très consciemment, je le reconnais. En tout cas, j’ai promis publiquement de suivre le Christ radicalement, me réservant à lui par le célibat, me faisant pauvre à sa façon, et surtout promettant de ne faire que la volonté du Père comme il le fit sans défaillance. Quel programme, auquel je me suis lié par vœu !

Et me voici à l’entrée de la Messe, face au Père comme le fils converti. Heureusement que la foi m’assure que le Père pose sur moi un regard d’amour (« L’amour de Dieu le Père soit toujours avec vous »), sinon le découragement, voire le désespoir m’envahirait. J’ai promis de tout donner. Et une fois encore j’ai conscience de donner si peu en réalité, et au contraire de reprendre tant !

Seigneur, je reconnais que je suis pécheur.
J’ai péché, j’ai manqué à l’amour promis.
Accorde ton pardon. Prends pitié.
Et que ta miséricorde, inlassablement, m’offre la grâce
pour être enfin ce que j’ai promis d’être,
fils, image de Jésus, pauvre, chaste, obéissant

Et voici que la réponse du Seigneur est immédiate : c’est non seulement son pardon, mais encore sa Parole, celle du jour. La première table à laquelle il m’invite.

Viens, ouvre ton cœur, ouvre ta bouche que je la remplisse, ouvre ton oreille que je te dise la Parole de vie pour aujourd’hui, ton chemin d’obéissance.
Seigneur, donne-moi l’amour de ta Parole.
Fais que mon cœur soit assez simple pour t’écouter, sans prétention, assez humble pour accueillir ta Parole et parfois aussi pour reconnaître son incapacité à la comprendre, comme Marie, assez fidèle enfin pour la garder tout au long de cette journée, à la manière de Jésus et de Marie.

« Consacre toi-même... par ton Esprit »

Eucharistie et pauvreté religieuse

Pauvre religieux que je suis ! Ma consécration date déjà. Ai-je le souci, renouvelé chaque matin, de la redire, de me décider à faire aujourd’hui le pas d’amour dont je suis capable et que le Seigneur attend de moi ?

Si je m’y efforce seul, c’est la certitude de terminer ma journée un goût d’amertume au cœur. J’aurai beau n’avoir perdu aucune minute, avoir brassé des affaires humainement importantes, être intervenu efficacement... et même peut-être me persuader que tout cela je le fais pour Dieu, encore faudrait-il que ce ne soit pas un baratin religieux auquel je suis habitué et qui s’efforce de voiler une recherche de moi-même, une satisfaction de mes goûts personnels. Pour que cette consécration soit effective, voici que le Seigneur m’offre son Eucharistie.

Le pain et le vin sont dons du Seigneur avant tout : il y a le travail, il y a la nature, il y a surtout l’action de Dieu en cela.

Seigneur, tu m’as fait ce que je suis.
Tu m’aimes et me fais confiance.
Tu comptes sur la goutte d’eau de mon effort du jour
et alors je peux te faire confiance :
les apparences seront très probablement trompeuses,
tu ne laisseras rien paraître de ton travail secret.
Qu’importe ! Je sais que tu feras servir cet effort et tes dons à l’extension de ton Règne.
Je te le demande, Seigneur, que ton Esprit réalise la consécration effective de tout ce que je suis, ma personne, mon action, tous ceux de qui tu me demandes d’avoir souci,
et qu’il fasse de cela une éternelle offrande à ta gloire.

Je cherche parfois en quoi cela consiste, vivre ma pauvreté. On me dit que c’est un détachement des biens matériels. Peut-être, mais n’est-ce pas là plutôt un signe qui peut fort bien ne rien signifier ? On s’habitue au détachement, à la vie simple, surtout qu’en fait dans la vie religieuse cela s’accompagne de la certitude qu’on ne manquera jamais de rien d’essentiel, et il n’est pas indispensable d’avoir recours à l’Évangile pour acquérir cette certitude. Alors, que j’évite de me tromper moi-même : non, ce n’est pas être pauvre à la manière de Jésus que de me contenter, sans trop récriminer, d’une vie relativement pauvre.

Mais c’est être vraiment pauvre que d’entrer dans l’esprit de la liturgie eucharistique : j’ai tout reçu de Dieu. Sans lui, je ne puis rien faire. J’ai à me méfier des apparences. Le Règne de Dieu, son action, est d’abord au-dedans. La seule chose qui puisse remplir mon cœur de la joie du Seigneur, c’est d’avoir été choisi et de constater qu’il me fait confiance et veut avoir besoin de moi. Mais c’est lui qui agit. Qui agit en moi, et par moi.

Seigneur, accepte le don de ma personne et de mon action. Sanctifie-les par ton Esprit,
pour qu’elles deviennent le Corps et le Sang de ton Fils.
Que ma vie devienne prolongement de celle du Christ.

« En mémoire de moi »

Eucharistie et célibat consacré

La mémoire de lui, c’est la certitude de sa présence. La présence du Christ ressuscité, rendue sensible en quelque sorte, encore une irrésistible raison d’estimer par-dessus tout le mystère eucharistique. Le célibat religieux restera toujours, je crois, une blessure dans la chair des consacrés. Mais à ce « don » du Seigneur (Mt 19, 11) vient s’ajouter cet autre, le pain et le vin, Corps et Sang du Christ ressuscité.

Par son appel, le Christ m’a invité à le suivre. Comprenant l’amour privilégié qu’il me porte, découvrant qu’il m’avait séduit, je me suis donné à lui. A l’exemple de l’Église son Épouse, j’ai accepté qu’il soit le premier amour de ma vie, l’unique même, duquel découlent tous les autres.

Mais comme tout amour, celui qui nous lie, Christ et moi, a besoin de gestes, d’intimité. Or celui pour qui je me réserve et à qui je me donne corps et âme, voici qu’il s’offre à moi,

Ceci est mon Corps, prends et mange.
Tu m’aimes ? Plus que toi je t’ai aimé et je t’aime encore.
Ravive en ton cœur cette réalité toujours actuelle.
Vois, c’est mon Corps livré, c’est mon Sang versé, pour toi.
Prends-les ; ils seront la force du jour.
Unis-toi à eux ; si tu le veux, nous ne serons qu’un.

La communion est pour moi ce moment d’intimité profonde durant lequel... est-ce moi qui deviens Christ ? Est-ce lui qui envahit mon être et se fait mien ? je ne sais. Ce que je sais, c’est que je suis en lui et qu’il est en moi ; qu’il me fait porter du fruit – malheur à moi si je ne fructifie pas ! – ; qu’il m’ensemence d’éternité, m’enracinant en lui, fortifiant la greffe baptismale qui m’ente en lui ; qu’avec une inlassable patience, celle de l’amour, il me rend semblable à lui, faisant apparaître « les traits de Dieu que je porte en moi depuis la création », selon le mot de Jean-Paul II dans son message aux jeunes de France.

Ce serait déjà extraordinaire si la communion n’était qu’une sorte de divine compensation pour le cœur blessé du consacré. Et quelle compensation que cette union dont rêvent ceux qui s’aiment vraiment : ne plus faire qu’un avec l’être aimé, se perdre en lui ! Pourtant s’arrêter à cette indicible intimité serait minimiser la réalité de la présence du Christ. Ce serait lui enlever ses autres dimensions. Ce serait la caricaturer en un cœur à cœur plutôt égoïste durant lequel, à moi seul, j’aurais le Seigneur écoutant ma prière d’amour ou de demande. Hélas ! je n’échappe pas toujours à ce risque de déformer ainsi la communion.

En vue d’un amour virginal fécond

Le célibat consacré me voue à l’amour universel ; par lui je suis invité à devenir « frère universel ». Les Constitutions de ma Congrégation disent en parlant de la chasteté consacrée : « ce sacrifice n’entrave pas sa puissance d’aimer mais élargit son cœur aux dimensions du monde à sauver ». Idéal vers lequel je ne puis avancer que dans et avec le Christ.

Par la communion, se réalise mystiquement l’union de tous ceux qui forment le Corps du Christ. Ainsi, en lui, dans la foi – ce qui ne signifie nullement dans un abstrait irréel –, je retrouve tous ceux dont le Père m’a rendu responsable : tous les membres de ma famille humaine, tous mes frères religieux et en premier lieu ceux de mes communautés provinciale et locale, et encore tous ces nombreux jeunes envoyés vers nous pour que nous contribuions à leur salut.

Devant toutes ces personnes, combien souvent est immense mon impuissance, Seigneur ! Je voudrais leur procurer le vrai bien. Mais quel est-il ? Toi, tu le sais, Seigneur.
Parfois, je crois l’entrevoir. Mais alors je me bute à leur cécité, à leur cœur trop préoccupé par ce qui n’est pas l’essentiel. Quelle souffrance de les voir loin de toi, Seigneur, de constater que cela ne les préoccupe même pas !
Comment éveiller en eux le désir de lever les yeux vers toi ? Comment les faire parvenir à la prise de conscience que tu les aimes et que tu les attends ?
Puisqu’en toi je les retrouve tous, je te prie pour eux, Seigneur. Donne-leur ce dont ils ont besoin pour qu’ils te connaissent vraiment et te servent par amour.

En fait, communier, c’est s’engager, c’est accepter d’entrer dans le jeu rédempteur du Christ et la communion ne s’arrête pas à la fin de mon action de grâce, loin de là !

Reprenant conscience d’être fils dans le Christ Jésus, me voici invité à vivre en enfant du Père et en frère des hommes ; à agir en chacune de mes relations comme agirait le Christ lui-même, avec patience, délicatesse, serviabilité, gardant toujours au cœur, bien éveillé, le désir du vrai bien de mes frères ; à accepter, en somme, d’être à mon tour « corps livré », « sang versé », dans la foulée du Seigneur Jésus et ainsi, uni à lui, d’aimer les autres de tout mon être en vue de leur salut.

L’Eucharistie n’est pas un moment hors du temps où la communion sacramentelle me ferait oublier les combats du monde, les luttes qui m’attendent, mais au contraire un contact avec celui qui est en agonie jusqu’à la fin du monde, celui dont le seul et grand souci est le salut des hommes ; et communier au Christ c’est accepter qu’il transforme mon cœur et le rende semblable au sien, passionné du salut des hommes.

Un sacrement « ajusté »

Eucharistie et consécration religieuse

L’Eucharistie est un sacrement pour l’Église, pour tout le peuple chrétien. Qu’on me permette pourtant de le trouver particulièrement ajusté aux religieux.

À ceux à qui a été donnée la grâce particulière de faire alliance plus radicalement, convient parfaitement le sacrement de l’alliance. Ils y prennent conscience de la distance qui sépare encore leur serment de consécration et leur existence quotidienne si insuffisamment aimante encore, ainsi que du besoin qu’ils ont de la double table de la Parole et du Corps du Christ, seuls aliments susceptibles de faire que leur existence soit vraiment consacrée.

À ceux qui ont fait vœu d’obéissance, l’Eucharistie offre le temps de la Parole durant lequel le Christ, la remettant sans cesse à jour, redit l’invitation du départ : « Viens, suis-moi ».

À ceux qui ont fait vœu de pauvreté, l’Eucharistie rappelle que tout vient de Dieu, qu’il est le seul vrai bien et que sans lui ils ne peuvent rien faire.

À ceux qui ont fait vœu de célibat consacré, Jésus s’y donne, leur offrant son amour à diffuser largement.

À ceux qui sont voués à la vie communautaire, le Christ y redit en actes qu’il est l’unité et qu’un seul chemin y mène, celui de l’amour vécu jusqu’à l’extrême.

À ceux qui à la suite du Christ ont consacré leur vie au salut des autres, le Sauveur se donne pour être leur force quotidienne et leur redire que la rédemption passera toujours par la croix, corps livré sans réserve, sang versé jusqu’à la mort et que, pour atteindre ce but, unique dessein et volonté du Père, il leur faut accomplir tout ce qui est en leur pouvoir, sachant que ce n’est que goutte d’eau et que seul le Père réalise le salut.

À ceux enfin dont la vocation demande que toute la vie soit signe d’une autre vie, qu’elle ait une dimension eschatologique, l’Eucharistie les situe au cœur du mystère de la vie éternelle et les y fait déjà participer : « celui qui mange ma chair a la vie éternelle » (Jn 6,54).

Avec la Vierge Marie

L’une des dimensions du mystère de l’Eucharistie qui me frappe, c’est la nombreuse et invisible assistance qui participe à chacune de ses célébrations. Comment seraient-ils absents ceux que nous supplions de prier pour nous le Seigneur notre Dieu, « les anges et tous les saints » ? Comment ne s’uniraient-ils pas à la louange que nous disons faire monter « avec les anges et tous les saints » : « Hosanna au plus haut des deux » ?

Les saints, ce sont les apôtres, les martyrs, les saints de tous les temps, celui qu’on honore au sanctoral du jour. Mais c’est aussi et surtout la Vierge Marie. Elle fut présente au Calvaire quand son Fils notre Sauveur et notre Dieu livrait sa vie pour la multitude en rémission des péchés. Comment ne serait-elle pas présente alors que se réactualise cet unique moment de l’histoire du monde et de chaque homme ? N’a-t-elle pas définitivement mission de donner au monde le Sauveur ? La mère est là, présente à chaque célébration du sacrifice du Fils qui donne sa vie pour ses frères. Et le don de son enfant, tout comme au Calvaire, passe par son cœur : c’est le don du Père, du Fils et de l’Esprit mais aussi de la mère.

Il est facile de la sentir présente à chaque pas de la célébration. Elle prie pour nous pauvres pécheurs dès l’entrée. C’est la mère discrète dans la famille du prodigue repenti, celle qu’on ne supplie jamais en vain. « Je supplie la Vierge Marie de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. » Elle est là comme à Cana quand va se faire entendre la Parole du Seigneur, redisant : « faites tout ce qu’il vous dira. » Elle est là à l’offrande comme elle le fut au pied de la Croix. Elle est là à l’action de grâce, elle par qui passent tous les « magnificat » depuis qu’elle exprima le sien à Élisabeth. Épouse de l’Esprit, elle est là pour « faire l’Église dans l’Eucharistie », elle qui en est la figure et la mère comme le rappelait le Concile.

Certes sa présence est discrète mais cependant certaine parce que voulue par Dieu dans son plan de salut. Jean-Paul II le rappelait dans son homélie à la Basilique d’Aparecida : « Marie ainsi nous conduit vers le Christ comme l’affirme avec précision Vatican II : « Le rôle de Marie à l’égard des hommes n’offusque et ne diminue en rien cette unique méditation du Christ : il en manifeste au contraire toute la vertu. L’union immédiate du Christ avec les croyants ne s’en trouve en aucune manière empêchée mais au contraire aidée » (Lumen gentium, n° 60) ».

En guise de finale

« Que l’Eucharistie, cette rencontre avec le Christ si intime et proprement ineffable ne devienne pas pour nous un fait routinier. » (Jean-Paul II)

Mais plutôt « célébrons cet admirable échange comme une fête quotidienne. » (Constitutions des Frères Maristes, n° 36)

« Pour un frère qui a l’esprit de foi, c’est un sacrifice immense de ne pouvoir entendre la sainte Messe tous les jours. » (Bx Marcellin Champagnat)

31 rue de l’Église
Beauchamps-Ligny
F 59134 FOURNES-EN-WEPPES, France

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