Chronique d’Écriture Sainte
Jean-Louis Ska, s.j., Maurice Gilbert, s.j.
N°1976-5 • Septembre 1976
| P. 306-316 |
Une réaction un peu simpliste contre l’envahissement de la vie religieuse par le service apostolique peut mener à voir une opposition entre consécration à Dieu et apostolat (surtout sous sa forme sacerdotale). L’équilibre entre consécration et mission est parfois difficile à trouver (il n’est d’ailleurs pas le même pour tous les Instituts ni toutes les vocations). Mais il ne peut y avoir de solution sans un approfondissement du rapport théologique entre consécration et mission. C’est ce que l’auteur cherche à expliciter en prenant pour guide l’évangile de Jean, qui nous révèle – à la lumière de Jésus, consacré et envoyé –, qu’il n’y a pas de consécration à Dieu qui ne soit aussi consécration pour les autres ou mission.
La lecture en ligne de l’article est en accès libre.
Pour pouvoir télécharger les fichiers pdf et ePub, merci de vous inscrire gratuitement en tant qu’utilisateur de notre site ou de vous connecter à votre profil.
La parution de l’Ancien Testament [1] de la Traduction Œcuménique de la Bible est un grand événement. Que sa réalisation ait été rendue possible sera compté à l’honneur du christianisme contemporain d’expression française. Certes, les obstacles étaient moins ardus que pour le Nouveau Testament et on ne s’étonne pas trop d’apprendre des rédacteurs des notes que « jamais des divergences d’ordre confessionnel ne les ont séparés » (p. 8). Véritable œcuménisme chrétien, ce volume réunit tous les livres de la Bible hébraïque et tous ceux qui, rédigés ou transmis en grec, furent reconnus comme canoniques par l’Église catholique ; les chrétiens de la Réforme acceptent donc de renouer avec leur tradition, dont ils s’étaient coupés depuis un siècle seulement, en proposant de nouveau à leurs fidèles la lecture des « apocryphes » ou « deutérocanoniques ». Œcuménisme ouvert au judaïsme, puisque les livres écrits en hébreu sont rangés dans l’ordre de la Bible hébraïque traditionnelle, puisque le tétragramme sacré est toujours traduit par « Seigneur », puisque l’interprétation juive est parfois retenue, comme par exemple en Gn 1,1-3 (cf. Rashi) ou encore dans de nombreux passages difficiles de Job. On trouvera aussi une double traduction annotée de Esther, selon l’hébreu et selon le grec, qui diffèrent sensiblement. Mais quelle que soit la sincérité de notre cordial merci, nous ne pouvons cacher quelques faiblesses de ce beau volume. Nous pensons en particulier à un certain manque d’homogénéité, dû peut-être à la hâte et à l’ampleur de la tâche. Pourquoi l’annotation est-elle à ce point réduite pour les Psaumes, Job et les Proverbes ? Pourquoi interpréter Pr 8,30 en fonction de la tradition biblique subséquente (comme si les auteurs sacrés ne faisaient que se répéter) ? Et dans l’interprétation proposée du Cantique des Cantiques (où l’on croit retrouver la main de D. Lys), des auteurs comme Aqiba (« Tous les Écrits sont saints, mais le Cantique est le Saint des saints »), Bernard de Clairvaux, Jean de la Croix retrouveraient-ils l’essentiel de ce qui les enchantait ? – M. G.
C. Westermann [2] est un guide expérimenté, capable de nous précéder sur les pentes parfois escarpées de l’Ancien Testament. Prenant les grands textes un à un, il en situe la portée dans la vie du peuple élu et les confronte aux questions de l’homme actuel. Mais l’essentiel de la réflexion du grand exégète protestant se concentre sur les lueurs éparses annonçant le jour qui clôturera cette histoire de mille ans, le jour de la glorification de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Avec perspicacité, il montre dans les grandes figures de l’histoire d’Israël l’imperfection radicale qui ne sera surmontée que par le Verbe fait chair. Cette espérance de la perfection imprègne l’histoire des patriarches, celle de la royauté, celle du peuple exilé puis revenu dans sa patrie. Dans cette perspective, les prophètes occupent une place prépondérante. Ils s’opposent de manière tragique et souvent en vain, semble-t-il, aux hommes qui tendent à ramener les prérogatives absolues de Dieu à des proportions humaines. On peut regretter que la littérature sapientielle soit brossée en deux pages. Ce livre est certainement à lire par celui qui cherche le sens chrétien et les répercussions actuelles de l’Ancien Testament. – J.-L. S.
Les XXIIIes Journées Bibliques de Louvain [3] se sont déroulées sous forme de débats contradictoires touchant trois sujets. 1. Méthode philologique. Le P. M. Dahood a prôné l’urgence de recourir aux textes ougaritiques pour éclairer les passages obscurs de la Bible. J. Barr, partisan des méthodes de la linguistique, considère comme fort hypothétique la méthode de son partenaire. J. F. Sawyer déplore de son côté qu’on attache trop d’importance au sens primitif d’un texte et qu’on néglige l’état final de celui-ci. 2. Thème de l’alliance. On retrouve le vieux débat entre partisans de l’alliance unilatérale (E. Kutsch) et ceux de l’alliance bilatérale (D. J. McCarthy). Les premiers préfèrent parler de « grâce » et de « loi », de « promesse » et d’« interpellation » ; les seconds inclinent vers les notions d’« accord » et de « contrat ». Suivent quatre études sur des thèmes particuliers. P. A. H. de Bœr explore l’arrière-fond mythique et la signification de l’arc-en-ciel de Gn 9,8-17. Pour L. Dequeker, l’alliance avec Noé est le type des autres alliances de l’Ancien Testament. P. Buis étudie en détail l’alliance de Lv 26,3-45. Enfin R. Martin-Achard fait ressortir l’originalité de la nouvelle alliance chez Jérémie. 3. Apport théologique du courant sapientiel. H. D. Preuss est plutôt sensible aux échecs de la littérature de sagesse, tandis que J. Lévêque insiste sur son apport du point de vue littéraire et théologique. Cet ouvrage, contenant des articles en trois langues (allemand, anglais, français) s’adresse plutôt à des spécialistes des questions bibliques. – J.-L. S.
Professeur à la Faculté de théologie protestante de Paris, F. Michaeli base son commentaire de l’Exode [4] sur les travaux de G. von Rad, M. Noth, A. Alt et R. de Vaux. Une courte introduction contient l’essentiel de ses positions. Le livre de l’Exode se structure autour de deux foyers : le thème de la sortie d’Égypte (ch. 1 à 15), perpétué en Israël par la liturgie de la Pâque, et le thème de l’alliance (ch. 19 à 24), dont le contexte est à chercher dans une fête de renouvellement de l’alliance aux contours imprécis. Le fil conducteur est fourni par les confessions de foi liturgiques (G. von Rad). L’ensemble des épisodes racontés repose sur une base historique, même si les données ne peuvent en être cernées avec exactitude. Le commentaire qui suit la traduction aborde le texte de manière classique ; il le conclut de temps en temps en jetant un regard sur l’histoire ultérieure d’un thème dans la tradition juive et chrétienne. Quelques excursus traitent de questions particulières (Moïse, YHWH et le Yahwisme, la Pâque, chronologie de l’Exode, son itinéraire, localisation du Sinaï, les codes législatifs). En ce qui concerne les sources, l’auteur préfère rejeter l’hypothèse d’une tradition élohiste, en qui il ne voit qu’un des matériaux utilisés par le Yahwiste. Au cours de son exposé et dans sa justification, il nous semble que cette position entraîne quelques inconséquences. En conclusion, il faut reconnaître la clarté de cet ouvrage qui rend le texte d’Ex compréhensible à celui qui veut s’initier à une lecture exégétique de ce livre ; quant au spécialiste, il sera certainement stimulé par de nombreuses réflexions. – J. L. S.
Issu d’une famille sacerdotale – le pape Félix III est son bisaïeul –, Grégoire le Grand fut tiré du monastère de Saint-André pour représenter le pape Pélage II à Constantinople. C’est là que des moines lui demandèrent de commenter pour eux le livre de Job. C’était en 579 ; durant près de vingt ans, jusqu’au temps de son pontificat, Grégoire travailla à ses 35 livres des Morales sur Job [5]. On le sait, l’impact de cette œuvre gigantesque fut immense en Occident dans les siècles suivants. Il n’est pas faux de dire que la spiritualité de l’Église latine doit énormément à ce contemplatif jeté dans l’action – c’était un administrateur hors pair –, avec une santé délabrée, mais un cœur profondément humain. D’une culture limitée – il ne connaissait même pas le grec –, mais avec un don remarquable pour analyser le fond du cœur humain, Grégoire communie par tout lui-même à la souffrance de Job, ce qui l’empêche de tomber dans un triomphalisme niais lors même que la chrétienté est consciente de la cohérence de sa théologie. Dans les livres I et II, Grégoire lit et relit Jb 1 selon les trois sens successifs : littéral (ce que Job a vécu), allégorique (le Christ dont Job est la figure) et moral (ce que nous sommes appelés à vivre). Par la suite, Grégoire abandonne la distinction des trois sens ; c’est ainsi qu’en commentant Jb 20-24, dans les livres XV et XVI, il s’attache essentiellement au sens spirituel, où il unit morale et mystique ; il y exhorte à « opter pour les biens du ciel » et à « s’engager avec l’Église dans la connaissance de la vérité et dans la vie de la sagesse ». Lectio divina bien utile à notre temps, car elle montre comment spiritualité, morale, dogme se nourrissent de l’Écriture plus réellement que d’aucuns ne l’ont pensé. – M. G.
La somme intitulée Psautier chrétien [6] approche de son terme. Établie par la Mère É. de Solms, la traduction du texte latin récent de la néo-Vulgate, déjà éditée en grand format (cf. Vie consacrée, 1974, 51), est maintenant reproduite en format de poche, avec quelques brèves orientations introductives et conclusives pour chaque psaume. Les nombreuses interprétations patristiques recueillies pour montrer comment La Tradition médite le Psautier chrétien couvrent dans un second volume les psaumes 72 à 150 (cf. ibid., 1975, 57). Enfin Dom Cl. Jean-Nesmy publie un long commentaire sous le titre : Parole et Esprit du Psautier chrétien : fondé sur la grande tradition chrétienne dont les volumes précédents ont réuni les richesses les plus significatives, ce commentaire très analytique (verset par verset, après une introduction) rend compte de la traduction adoptée et l’éclaire en vue de la prière chrétienne. Dans sa longue introduction, l’auteur justifie son point de vue général ; il est urgent en effet de retrouver le courant de la tradition chrétienne, mais cela ne doit pas conduire à déprécier la recherche exégétique ; car, même si celle-ci est bien consciente de balbutier, elle tente de percevoir ce que fut l’irruption de la Révélation dont les textes sacrés sont les témoins ; c’est pourquoi le sens original du texte hébreu doit être recherché avec le respect dû à la Parole qui interpellait déjà nos pères dans la foi. Et cela n’ôte aucune valeur au sens chrétien du Psautier que ces volumes mettent bien en lumière. Un tome IV rassemblera les meilleures pages des grands commentaires chrétiens, du XIIIe siècle à nos jours. – M. G.
Comment Israël concilie-t-il sa conscience d’être l’unique peuple de Dieu et sa découverte progressive de l’universalité du Dieu qui l’a élu ? P. E. Dion [7] recueille les éléments de la réponse à cette question à travers l’Ancien Testament, en excluant de sa recherche les écrits sapientiaux et ceux de la période hellénistique, parce qu’ils restent en dehors de la problématique abordée ici. Les premières ébauches claires de l’universalisme sont dues au Yahwiste. Pour lui, toutes les nations obtiendront la bénédiction de Dieu si elles bénissent le peuple d’Abraham. Les prophètes élargissent la perspective : Dieu est le maître absolu de l’histoire et les idoles s’évanouissent devant lui. Mais on ne dépasse vraiment le pluralisme religieux qu’avec le Second Isaïe. Pour la première fois retentit un appel à la conversion au Dieu unique adressé à toutes les nations sans distinction. Mais la réalisation de ce projet se heurtera à bien des difficultés. Dans la pratique et dans les réflexions des écrivains sacrés, on assistera à des essais souvent discordants. On en prend pour preuve les derniers prophètes, quelques psaumes, la question des étrangers et celle des mariages mixtes, le livre de Jonas et celui de Tobit (Tobie). En conclusion, un essai de synthèse montre combien l’Ancien Testament reste incapable de surmonter les tendances contradictoires qui le divisent : faut-il laisser à Dieu le soin de convertir ceux à qui il destine son salut ou faut-il prendre une part active à cette conversion ? Plus profondément, comment concilier le désir de revanche sur les ennemis de Dieu et l’espoir d’un salut universel ? Ce livre documenté est accessible à tous ceux qui fréquentent la littérature biblique. – J.-L. S.
L’utilisation de l’Ancien Testament en morale se verra facilitée par un ouvrage écrit en collaboration par trois spécialistes [8]. Une courte introduction de Mgr Ph. Delhaye définit le critère selon lequel on jugera la morale de l’Ancien Testament : on ne distinguera pas les réalités en fonction du Christ selon qu’elles se situent avant ou après lui, mais bien avec ou sans lui. Ainsi l’Ancien Testament garde sa valeur. M. Gilbert évalue ensuite la morale vétéro-testamentaire dans son ensemble et propose les méthodes appropriées à cette recherche. Trois articles de fond nous font alors entrer dans le vif du sujet. Le premier, de J. L’Hour, traite de la morale du Pentateuque et de l’histoire deutéronomiste, une morale à base d’histoire, ancrée dans l’événement normatif de l’Exode. J. Scharbert offre un aperçu général du prophétisme en vue de son utilisation d’un point de vue moral. Il insiste très fort sur la méthode à appliquer dans cette étude. M. Gilbert enfin relève la diversité des écrits sapientiaux et, à l’aide de nombreux exemples, conseille judicieusement le moraliste qui voudrait les utiliser. Ce travail de qualité, fournissant une abondante bibliographie, s’adresse plus spécialement aux moralistes aux prises avec l’Écriture. – J.-L. S.
Poursuivant sa traduction de la Bible, A. Chouraqui a remis sur le métier les Louanges [9]. On se souvient en effet de la traduction des Psaumes, dont la dernière édition remonte à 1970 (cf. Vie consacrée, 1971, 52-53). C’est un tout nouveau travail qui nous est offert ici. Une sorte de liminaire ouvre à présent le volume et résume les principes généraux de la traduction ; on y apprend, par exemple, que la disposition linéaire des textes est inspirée de l’édition de la Bible par Anat et Guevaryahou (Tel Aviv, 1974-75). Les Louanges sont introduites comme il se doit. A. Chouraqui a retravaillé sa célèbre Introduction de 1956 : il est né « avec ce livre aux entrailles » (p. XXXII) ; n’a-t-il pas découvert à New York un commentaire manuscrit rédigé vers 1650 par Saadi Chouraqui ? Pour apprécier la nouvelle traduction, il sera bon de tenir compte du principe : « les textes doivent être chantés plutôt que lus » (p. XXXIV).
Les Psaumes sont accompagnés des traductions d’Isaïe, Ézéchiel, des 12 Inspirés, de 1 et 2 Samuel et 1 et 2 Rois [10]. Les liminaires nous offrent un aperçu général de l’œuvre traduite et des opinions courantes à son propos. Quant à la traduction, soulignons encore une fois ses avantages : elle nous fait palper l’âpreté de la langue hébraïque. Le français en souffre parfois. Mais il faut reconnaître le grand mérite de cette œuvre d’envergure. – M. G.
Avec Les 4 annonces, A. Chouraqui entreprend à présent la traduction d’Un Pacte neuf [11]. C’est ici encore un événement. Probablement premier fils d’Israël fidèle à ses pères à traduire le Nouveau Testament, il fait en outre œuvre œcuménique importante, puisqu’il a suscité l’aide de plusieurs exégètes chrétiens, catholiques (tels B. Rigaux, A. Vanhoye et surtout Sœur Jeanne d’Arc) et protestants (comme M. Bouttier). Œuvre de convergence, puisque Matyah, Markos, Loukas et Yohanân, nos évangélistes, sont fils d’Israël, proclamant la geste de Yéshoua’, « ce Juif central », comme disait Einstein (cf. p. IX). Renouvelant les intuitions de Fr. Delitzsch ou de P. Joüon, A. Chouraqui fait réapparaître tout le substrat sémitique du texte grec. Cet effort de renouveau va plus avant, puisqu’il abandonne un vocabulaire chrétien traditionnel (disciple, Esprit Saint, ressusciter, etc.) pour des mots neufs à nos oreilles en pareil contexte (adepte, souffle de sainteté, s’éveiller ou se lever, etc.). L’ensemble est beau et saisissant. La présentation typographique est celle qui avait été retenue pour les traductions précédentes de la Bible hébraïque. Nous permettra-t-on une suggestion ? Nous serions heureux de voir A. Chouraqui traduire ensuite les livres grecs ajoutés dans le canon alexandrin, nos « deutérocanoniques », qui, plus qu’on ne le croit, sont le pont entre la Bible hébraïque et le Nouveau Testament. – M. G.
Une théologie du Nouveau Testament n’est jamais une entreprise aisée, même si on se limite à l’envisager sous l’angle de la « gloire ». Mais il est encore plus malaisé de présenter adéquatement en quelques lignes la méditation sur la Nouvelle Alliance de H. U. von Balthasar qui vient de paraître en traduction française [12]. La première partie (Verbum caro factum est – Le Verbe s’est fait chair) déroule devant nous les divers aspects de l’Incarnation jusqu’à la croix. Les débuts du Christ réalisent l’impossible espoir de l’Ancienne Alliance et exigent, dès le départ, un discernement des esprits et un choix. Car la loi du paradoxe règne sur ce mystère (la parole dans le silence et la mort vaincue par la mort). Dès le début, la foi de l’Église est inséparable du Christ qui la suscite. Ceci s’achève dans « la violence de la croix », qui seule offre la grâce de suivre Jésus dans son dépouillement total « derrière une porte scellée » (p. 202), la pierre du tombeau. La seconde partie (Vidimus gloriam eius – Nous avons vu sa gloire) présente l’autre versant de cette passion, la glorification. L’obéissance créatrice du Fils instaure l’harmonie entre Dieu et le monde ; le Christ est glorifié par le Père, l’Esprit et l’Église. Mais cette victoire de Dieu n’est encore pour nous qu’une espérance en marche vers sa réalisation complète. Avec les différents auteurs du Nouveau Testament, nous accueillons dans l’obscurité le Dieu qui se fait pauvre pour nous enrichir. La troisième partie (In laudem gloriae – A la louange de la gloire) contemple le mystère de la gloire dans l’Église, en qui l’homme devient, dans son être, louange de la grâce qui vient de Dieu et retourne vers lui. Ainsi Dieu se donne un visage dans l’humanité, la gloire fait irruption dans l’histoire et, si le temporel se disloque, l’Église en marche accomplit sa percée vers Dieu. Espérons que ce résumé éveille au moins le goût de lire ces pages denses, parfois ardues, mais qu’on ne peut fréquenter sans profit. – J.-L. S.
Après le travail de collaboration que représentait le Vocabulaire de Théologie Biblique (cf. Vie consacrée, 1971, 54), X. Léon-Dufour a entrepris un travail complémentaire pour le Nouveau Testament [13]. Une longue Introduction résume les données nécessaires à la compréhension du contexte : histoire, géographie, politique, réalités sociales et économiques, culture et religion. La présentation des partis religieux au temps de Jésus est particulièrement éclairante. En comparaison, la description du texte du Nouveau Testament et de sa rédaction est peut-être un peu courte. Le dictionnaire lui-même se veut complet : tous les termes qui requièrent une explication ont été retenus. Chaque article comprend un exposé continu, une liste de références au texte de l’Écriture et, le plus souvent, des renvois à d’autres articles ou à l’Introduction. Un lexique des mots grecs employés dans l’ouvrage, quelques schémas et cartes complètent l’ensemble. Cet outil sera certainement accueilli avec faveur dans le domaine de la pastorale et de l’enseignement : cours, prédications, causeries en seront grandement facilités. Le chercheur, le lecteur assidu de la Bible y trouveront des renseignements précieux. Pour le mot « miracle », par exemple, on a rassemblé et analysé les divers termes grecs qui désignent cette réalité. Suit un relevé complet, avec références, des miracles contenus dans le Nouveau Testament. Enfin, on donne le sens des miracles, celui que Jésus visait et qui a été recueilli par les écrivains de l’Église primitive. Un petit dossier de la question. Pourrait-on suggérer une amélioration possible ? Ce serait de faire davantage ressortir l’évolution des termes en fonction des diverses étapes de la rédaction. En conclusion, on peut dire que cet instrument de travail doit figurer dans la bibliothèque des utilisateurs du Nouveau Testament. – J.-L. S.
Jésus aux origines de la christologie [14] contient les actes des Journées Bibliques de Louvain de 1973. Mgr Descamps et E. Käsemann posent le problème de fond : les rapports entre exégèse et théologie dans le domaine christologique. D. Lührmann et J. A. Fitzmyer tentent de retrouver la prédication originale du Jésus terrestre. E. Linnemann scrute la pensée de Jésus sur l’imminence des derniers temps. Comment Jésus a-t-il affronté sa mort ? X. Léon-Dufour, P. Benoit, M. de Jonge, F. E. Ellis apportent chacun leur réponse en se basant sur des textes différents. Un autre centre d’intérêt a retenu l’attention de F. Neyrinck et J. B. Muddiman : l’opposition de Jésus au légalisme du judaïsme officiel. A. Georges et I. de la Potterie examinent le problème des miracles et J. Dupont analyse la parabole de la brebis perdue sous l’angle christologique. Œuvre de spécialistes proposant les résultats de leurs recherches, ce livre est plutôt destiné aux exégètes de métier. De plus, les articles sont rédigés en trois langues (allemand, anglais, français). – J.-L. S.
Jésus de Nazareth ne peut se comprendre sans la communauté qu’il a fondée et la prédication de cette communauté n’a pas foncièrement déformé le visage de son Seigneur. C’est la position de départ d’E. Schweizer, exégète protestant de Zurich [15]. Il définit alors peu à peu les contours de la figure centrale du Nouveau Testament. 1. Jésus échappe d’abord à toutes les formules et à tous les titres qui voudraient l’enserrer. 2. L’expérience de la Pentecôte délivre les disciples du subjectivisme et les ouvre à l’avenir du Royaume qui se construit sous l’impulsion du Seigneur ressuscité. 3. Cette seigneurie absolue du Christ sur le cosmos ne peut évacuer le fait de la croix. 4. La théologie de la croix est préférable à celle de la gloire, parce qu’elle ne comporte pas le danger d’illuminisme et de fuite du monde. 5. Le mystère du Christ, centré sur sa mort et sa résurrection, a été déployé de façon différente par chaque évangéliste. Pour Marc, la Passion est la seule clé de compréhension de la personnalité de Jésus. Matthieu le situe face à la loi juive. Luc met en relief la dimension temporelle du salut et Jean perçoit le rayonnement unique de Dieu en Jésus. 6. Après Paul et Jean, les épîtres fraient une voie à l’Église entre deux écueils : le retour à un passé figé et l’arbitraire des groupes illuministes fuyant le monde. L’issue se trouve dans un affrontement courageux des situations nouvelles par un recours à l’événement Jésus dans le kérygme. Un appel à approfondir la foi dans les différentes confessions termine le livre. On notera les accents protestants dans certaines positions sur la préexistence de Jésus, dans la préférence accordée à Paul et la méfiance vis-à-vis de Jean, dans le rejet enfin de tous les signes qui anticipent la fin des temps parce qu’ils éloignent du monde présent. Cette étude très serrée sera lue avec profit par quiconque est déjà quelque peu au courant de l’exégèse néo-testamentaire. – J.-L. S.
La richesse doctrinale du quatrième évangile n’a pas cessé d’aiguillonner les esprits. Mais on ne peut nier qu’elle ne soit aussi la source de sa difficulté. Annie Jaubert [16] s’efforce à la fois de cerner ces problèmes et d’en donner les principaux éléments de solution. En quatre approches successives, elle pénètre au cœur de la pensée johannique. 1. La formation de l’évangile permet de discerner l’activité d’un groupe missionnaire en contact avec le judaïsme et l’hellénisme. Au centre de cette communauté a dû vivre un témoin privilégié, un « témoin-source », dont l’autorité a cautionné le témoignage de ce groupe aux yeux de l’Église : la meilleure hypothèse identifie ce témoin avec l’apôtre Jean. 2. Les signes et le symbolisme johanniques sont éclaircis de maîtresse façon par deux exemples bien choisis : la Samaritaine et la Passion. 3. Les paradoxes du « croire » : ce chapitre analyse les données johanniques du drame de l’incrédulité. 4. Enfin, au centre de l’Évangile, le Fils de Dieu concentre sur lui l’attention de l’évangéliste et des disciples à sa suite. Les deux premiers chapitres sont plus exégétiques et les deux suivants, plus théologiques. Le livre se termine par six dossiers traitant de questions particulières (Agneau de Dieu ; eau vive ; l’esprit, l’eau et le sang ; le titre de Fils de Dieu ; le nom divin ; Philon). Par sa bonne connaissance du judaïsme, l’auteur éclaircit avec bonheur les thèmes où se mêlent le plus souvent les courants de diverses traditions. Des index complètent l’ouvrage. Le lecteur cultivé, les fervents du quatrième évangile ne manqueront pas de consulter cette étude fouillée et précise tant du point de vue de l’histoire que de la théologie. – J.-L. S.
Fruit de la réflexion et de la prière, de rencontres et de conférences, les pages du P. Bodson sur le quatrième évangile [17] sont surtout destinées à ceux qui désirent un guide de lecture spirituelle, une méditation du cœur et de l’esprit. Tout en étant au courant de l’exégèse actuelle, l’auteur centre davantage son attention sur les lumières qu’apporte cet évangile à une contemplation assidue de la personne de Jésus-Christ et de son rayonnement dans l’Église. Une certaine familiarité avec les textes johanniques et une expérience de la vie intérieure faciliteront la lecture de ces lignes très denses. – J.-L. S.
C’est un charmant guide de lecture de l’Ancien Testament que nous tend L. Monloubou [18]. Il regroupe les livres saints d’après les trois corporations qui sont à l’origine de leur rédaction : les prêtres, les prophètes et les sages. Aux premiers nous sommes redevables du Pentateuque et d’une bonne partie des livres historiques. Les prophètes annoncent essentiellement la visite de Yahwé, qui va souvent à l’encontre de l’attente du peuple. Les sages enfin sont perpétuellement en quête de cet art de réussir et d’être heureux que Dieu possède au plus haut point. L’ensemble des écrits de l’Ancienne Alliance joue le rôle de pédagogue en vue de son accomplissement dans le Nouveau Testament. Malgré quelques lacunes, ce livre conviendra à celui qui veut s’initier avec fruit à la lecture de l’Ancien Testament. – J.-L. S.
H. Galbiati choisit 225 extraits de L’Ancien Testament [19], qu’il présente dans la traduction de Votre Bible (cf. Vie consacrée, 1974, 50) ; il a gardé l’ordre chronologique des épisodes. Sur la page de gauche, une reproduction en couleurs éclaire la plupart des textes ; ajoutez encore une introduction, des cartes, des tableaux et un bref commentaire de chaque passage retenu : voilà le livre idéal pour découvrir l’Ancien Testament lui-même. À conseiller surtout aux jeunes (N.B. Un index des références fait défaut). – M. G.
En regroupant quatre de ses articles récents, W. Vogels permet de mieux voir dans Le prophète un homme de Dieu [20] : appelé par lui, il lui est uni dans la prière pour son peuple ou pour lui-même, il connaît la souffrance, souvent inhérente à sa mission ; enfin il surmonte dans la fidélité l’échec qui l’atteint sous les formes les plus diverses. Ces réalités fondamentales du prophétisme biblique, souvent critères de son authenticité, devaient nous être rappelées. – M. G.
On ne peut que recommander l’étude de M. Michaud [21] à tous ceux qui désirent s’initier à l’histoire et à la théologie contenues dans les récits de la Genèse. On retrouve, derrière ces « histoires de famille », le récit de l’unification des diverses tribus de Palestine personnifiées par leurs ancêtres éponymes (Jacob, Israël, Isaac, Abraham). Loin d’être une réduction ou un appauvrissement, cette explication nous ouvre au contraire à la réflexion des croyants qui ont donné un sens religieux à l’histoire de leurs ancêtres. Un livre accessible et enrichissant. – J.-L. S.
D. Barsotti est un grand maître de la lectio divina contemporaine. Sa lecture de Jonas [22] montre comment le peuple de Dieu est porteur, malgré lui, d’un salut universel, dont il est capable de s’exclure par dépit. Prophétiquement, c’est tout le destin d’Israël qui est ici en jeu. L’occasion du livre aurait été la levée du siège de Tyr vers 575, alors qu’Israël attendait la réalisation de l’oracle d’Éz 27. – Tobie [23] est lu comme le livre de toute la vie chrétienne, de la jeunesse à la vieillesse, dans la peine et la joie, à l’intérieur d’une famille où la fidélité au Seigneur, l’amour du prochain et l’amour conjugal sont racontés avec charme et simplicité. C’est la grande sagesse qui s’exprime en Israël dans ce récit propice à d’excellentes réflexions pour le chrétien. – M. G.
La sympathie ouvre davantage à la connaissance que l’opposition. Cette sympathie a certainement guidé les trois auteurs de cet article du Dictionnaire de Spiritualité sur Le Judaïsme [24] : R. Le Déaut (origine et histoire du judaïsme), A. Jaubert et R. Le Déaut (spiritualité et pratiques cultuelles), K. Hruby (rôle de la Torah). La bibliographie très abondante, le ton objectif, l’ampleur de la documentation et la profondeur des études de ces spécialistes ne sont pas les moindres qualités de ce travail, dont la lecture suppose par ailleurs une certaine culture historique. – J.-L. S.
L’attention portée depuis le Concile à la vie communautaire dans l’Église et plus spécialement chez les religieux trouvera dans un autre article du même Dictionnaire une information de grande qualité [25]. Platon, Aristote, le Nouveau Testament (Paul et les Actes), les Pères de l’Église, le monachisme des origines, la vie chrétienne actuelle nous communiquent tour à tour l’essentiel de leur expérience d’une communauté authentique ; ils nous proposent les moyens les plus appropriés à sa construction et nous préviennent des impasses. L’équipe de spécialistes qui s’est attachée à ce travail mérite nos félicitations pour son exactitude et sa finesse. – J.-L. S.
L’œuvre du grand exégète anglican C. H. Dodd n’a pas perdu de son actualité et la collection « Livre de vie » n’a pas tort de publier à son tour la traduction d’une étude, parue en 1936, sur les origines et les constantes des écrits du Nouveau Testament [26]. L’auteur distingue le kérygme, proclamation des événements du salut (synonyme d’évangile) et la didachè, enseignement de type moral. Le noyau primitif de ce kérygme se retrouve dans les premiers discours des Actes et de Paul. Les évangiles ont amplifié ce noyau primitif, centré sur la mort et la résurrection, pour répondre aux questions posées par le retard de la parousie. Paul et Jean enfin ont approfondi le sens théologique de cette histoire du salut. Deux éléments de cette œuvre ont, par la suite, été l’objet de critique : son option en faveur d’une « eschatologie réalisée » et de la présence d’éléments platoniciens chez Jean. Un index des citations et un tableau comparatif des kérygmes de Paul et des Actes terminent cette étude probe et toujours utile. – J.-L. S.
L’intention de L. Lafont est de réconcilier les chrétiens avec l’Apocalypse [27]. Il présente le texte et l’accompagne de notes succinctes. Le commentaire, en général très traditionnel, oriente vers l’adoration et l’acceptation du mystère. Mais, au cours de la lecture, on bute sur certaines difficultés. Que l’apôtre Jean soit l’auteur de ce livre n’est pas aussi évident que semble le penser l’auteur. A. Feuillet est cité, p. 52, comme opposé à l’interprétation mariale d’Ap 12. Il paraît avoir une opinion légèrement différente dans son ouvrage récent Jésus et sa Mère. Quant à la note de la p. 86, citant un article du P. Huby, nous avons peine à en retrouver l’esprit, sinon la lettre, dans la revue mentionnée. – J.-L. S.
Attiré par le foisonnement des symboles de l’Apocalypse, R. Auclair [28] semble joindre à sa bonne volonté quelque précipitation. N’est-il pas téméraire d’affirmer que le jour de Yahwé a été inauguré en 1917 (révolution russe et déclaration Balfour) ? Peut-on se risquer à identifier le début du « mystère d’iniquité » avec le schisme d’Henri VIII ? La prudence est de mise lorsqu’on parle du Royaume qui n’est pas de ce monde. – J.-L. S.
R. Auclair se propose d’ouvrir un accès à Marie par la voie de la beauté [29]. Il a choisi dans ce dessein d’illustrer les quinze mystères du Rosaire par des tableaux célèbres (la qualité des reproductions ne semble point parfaite) et par un texte en forme de dialogue, un peu à la manière du Cantique des Cantiques, texte de méditation et de réflexion du cœur plus que de l’intelligence. – J.-L. S.
Dans une petite plaquette destinée aux enfants d’une douzaine d’années, H. Viot présente les principales scènes de la vie de Jésus [30]. Elles sont accompagnées d’illustrations de P. Joubert. Le langage est accessible (p. 80, « souffler » pour « révéler » ne semble pas très heureux). Un petit lexique fournit la signification des mots les plus difficiles. – J.-L. S.
[1] L’Ancien Testament. Traduction œcuménique de la Bible. Édition intégrale. Paris, Éd. du Cerf, Les Bergers et les Mages, 1975, 22 x 16, 2262 p., 8 h.-t.
[2] C. Westermann. Mille ans et un jour. L’histoire d’Israël, miroir de notre temps. Coll. Lire la Bible, 41. Paris, Éd. du Cerf, 1975, 19 x 14, 358 p.
[3] Questions disputées d’Ancien Testament. Méthode et théologie. Coll. Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensium, 33. Gembloux, Duculot ; Leuven University Press, 1974, 25 x 16, 202 p., 600 FB.
[4] Fr. Michaeli. Le Livre de l’Exode. Coll. Commentaire de l’Ancien Testament, 2. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1974, 24 x 18, 310 p.
[5] Grégoire Le Grand (Saint). Morales sur Job. I : Livres I et II. 2e éd. – III : Livres XV-XVI et Index des Livres XI-XVI. Coll. Sources Chrétiennes, 32 bis et 221. Paris, Éd. du Cerf, 1975, 420 et 298 p., 110 et 95 FF.
[6] Psautier chrétien avec bref commentaire spirituel. Paris, Téqui, 1975, 15 x 11, 502 p. – La Tradition médite le Psautier chrétien. II : Psaumes 72 à 150. – Parole et esprit du Psautier chrétien. 2 vols, ibid., 1974 et 1975, 430 et 470 p.
[7] P.-E. Dion, o.p. Dieu universel et peuple élu. L’universalisme religieux en Israël depuis les origines jusqu’à la veille des luttes maccabéennes. Paris, Éd. du Cerf, 1975, 22 x 14, 170 p.
[8] M. Gilbert, J. L’Hour, J. Scharbert. Morale et Ancien Testament. Coll. Lex Spiritus Vitae, 1. B-1348 Louvain-la-Neuve, Centre Cerfaux-Lefort, (chemin du Cyclotron, 2), 1976, 24 x 16, 184 p., 300 FB.
[9] La Bible traduite et présentée par A. Chouraqui. Louanges. Nouv. éd. Desclée De Brouwer, 1976, 22 x 14, 295 p., 428 FB.
[10] Même coll. Yesha’yah. Yehézqèl. Douze Inspirés 1 et 2. Shemouël 1 et 2. Rois 1 et 2. 8 vols, 1975 et 1976, 240, 208, 175, 145, 136, 124, 150 et 140 p., 351, 261, 266, 223, 225, 225, 225 et 225 FB.
[11] Évangiles. Traduits et présentés par A. Chouraqui. Desclée De Brouwer, 1976, 22 x 14, 575 p.
[12] H. U. von Balthasar. La Gloire et la Croix. 3. Théologie. ** Nouvelle Alliance. Coll. Théologie, 83. Paris, Aubier, 1975, 23 x 14, 505 p.
[13] X. Léon-Dufour, s.j. Dictionnaire du Nouveau Testament. Coll. Parole de Dieu. Paris, Éd. du Seuil, 1975, 22 x 16, 574 p.
[14] Jésus aux origines de la christologie. Coll. Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensium, 40. Gembloux, Duculot ; Leuven University Press, 1975, 25 x 16, 376 p., 950 FB.
[15] R. Schweizer. La foi en Jésus Christ. Perspectives et langages du Nouveau Testament. Coll. Parole de Dieu. Paris, Éd. du Seuil, 1975, 21 x 14, 248 p.
[16] A. Jaubert. Approches de l’Évangile de Jean. Coll. Parole de Dieu. Paris, Éd. du Seuil, 1976, 21 x 14, 190 p.
[17] J. Bodson, s.j. Regards sur l’Évangile de saint Jean. Paris, Beauchesne, 1976, 22 x 14, 192 p., 30 FF.
[18] L. Monloubou. L’Ancien Testament, porte de l’Évangile. Coll. Croire et comprendre. Paris, Le Centurion, 1974, 21 x 14, 144 p.
[19] H. Galbiati. L’Ancien Testament. Histoire des hommes que Dieu sauve. Paris, Apostolat des Éditions ; Montréal, Éd. Paulines ; Vicence, Institut St-Gaétan, 1976, 17 x 12, 480 p., nombr. ill., 18 FF.
[20] W. Vogels, p.b. Le prophète, un homme de Dieu. La vie intérieure des prophètes. Coll. Hier, aujourd’hui, 14. Paris-Tournai, Desclée et Cie ; Montréal, Bellarmin, 1973, 21 x 15, 122 p., 140 FB.
[21] R. Michaud. Les Patriarches. Histoire et théologie. Coll. Lire la Bible, 42. Paris, Éd. du Cerf, 1975, 19 x 14, 176 p.
[22] D. Barsotti. Jonas. Paris, Téqui, 1974, 21 x 14, 102 p.
[23] D. Barsotti. Tobie. Paris, Téqui, 1975, 21 x 14, 158 p.
[24] R. Le Déaut, A. Jaubert, K. Hruby. Le judaïsme. Coll. D.S. 2. Paris, Beauchesne, 1975, 15 x 10, X-170 p., 18 FF.
[25] Koinônia. Communauté - communion. Coll. D.S. 3. Paris, Beauchesne, 1976, 15 x 10, 64 p., 9,90 FF.
[26] C.-H. Dodd. La prédication apostolique et ses développements. Coll. Livre de vie, 125. Paris, Éd. Universitaires, 1975, 18 x 12, 124 p.
[27] L. Lafont. L’Apocalypse de saint Jean. Texte intégral, annotations et références bibliques. Paris, Téqui, 1975, 21 x 14, 88 p., 9 FF.
[28] R. Auclair. Le Jour de Yahvé. La fin des temps ? Paris, Téqui, 1975, 21 x 13, 286 p.
[29] R. Auclair. Marie toute belle en ses quinze mystères. Paris, Téqui, 1975, 27 x 21, 126 p., 15 ill. pleine page en couleurs.
[30] H. Viot. Entrée dans l’Évangile. Paris, Téqui, 1976, 21 x 10, 144 p.