Évolutions chez les religieuses en France
Albin Luchini
N°1975-6 • Novembre 1975
| P. 341-351 |
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Il a été rendu compte dans cette revue [1] des conclusions d’une enquête nationale réalisée en 1969 à l’initiative de l’Union des Supérieures Majeures de France (USMF) sur les religieuses vivant en France.
Quatre ans après l’enquête de 1969, l’USMF a souhaité connaître avec précision l’ampleur des évolutions apparues notamment sur certains changements qu’on a tendance à minimiser ou à surestimer faute de vérification exhaustive. Les résultats de cette recherche ont été publiés [2].
Nous soulignons ici quelques changements particulièrement révélateurs d’orientations nouvelles des religieuses et des Congrégations en France.
1. Mouvement démographique
On comptait en France, en 1973, 100.631 religieuses professes dont 91.853 religieuses de vie apostolique et 8.778 religieuses contemplatives. Elles étaient 109.890 en 1969 soit une décroissance d’environ 8 % [3]. Ces religieuses appartiennent aujourd’hui à 380 Congrégations de vie apostolique et 320 monastères de contemplatives.
11. Cette évolution démographique est imputable pour 93 % aux décès et pour 7 % à l’excédent d’abandons de la vie religieuse sur les entrées (nouvelles professes). Le mouvement rapatriées-expatriées est sans incidence, les départs étant compensés par les retours.
12. Cette décroissance d’effectifs était prévisible et prévue dans l’enquête de 1969. Mais elle a affecté différemment les classes d’âges et ce, au-delà des prévisions. C’est ainsi que les groupes d’âges de moins de 30 ans, 30-39 ans, 40-49 ans ont enregistré respectivement des décroissances de 57 %, 24 % et 19 % et qu’au total le groupe des moins de 50 ans a décru de 26 % par rapport à 1969. Les groupes d’âges moyens (50-69 ans) restent stationnaires en effectifs mais les plus de 69 ans ont crû de 14 %.
Cette détérioration de la pyramide des âges par rapport à 1969 est à attribuer d’une part au mouvement expatriées-rapatriées (partent les jeunes et rentrent les religieuses âgées) et d’autre part, à l’accroissement important des abandons de la vie religieuse (sorties) tandis que les entrées (nouvelles professes) sont en décroissance.
13. Ont abandonné la vie religieuse (religieuses de vie apostolique) durant ces quatre années 922 professes temporaires et 1.413 professes définitives, soit 2.335 religieuses. Si la moyenne annuelle de sorties de professes temporaires est en croissance relativement limitée (200 à 210 entre 1945 et 1968 pour 230 entre 1969 et 1972), la proportion de sorties est plus importante que par le passé, car elle concerne un nombre inférieur de professes temporaires (il y en avait 4.748 en 1969 et 2.664 en 1973).
Mais le phénomène nouveau de ces quatre années regarde les professes définitives dont la moyenne de sorties annuelles oscillait entre 130 et 160 pour la période 1945-1968 ; cette moyenne annuelle est passée à 353 pour les années 1969 à 1972.
14. L’abandon de la vie religieuse est, par contre, en constante régression chez les contemplatives : 1,2 % de l’effectif contre 2,5 % chez les religieuses de vie apostolique. Mais cette régression est contrebalancée pour un taux plus élevé d’exclaustrations. Si l’on totalise sorties et exclaustrations, on aboutit à un taux d’environ 3 % de l’effectif tant chez les contemplatives que chez les religieuses de vie apostolique.
15. Les évolutions estimées nécessaires en 1969 [4] eu égard aux seules contraintes démographiques deviennent plus urgentes de par la dépression des classes d’âges les plus jeunes. Cette urgence, de l’ordre du moyen terme en 1969, s’impose dans le court terme. Elle est possible car les religieuses des Congrégations françaises disposent encore d’un effectif de plus de 27.000 religieuses de moins de 50 ans, en général mieux formées et informées que les générations précédentes. Elle implique la valorisation et la prise de responsabilité accélérée de ces classes d’âges, la libération au maximum de leurs facultés d’invention et d’adaptation à une société en rapide évolution ; nous allons constater que des insertions sociales nouvelles favorables à la créativité sont en voie de développement dans les Congrégations.
2. Insertions professionnelles et sociales
Ces quatre années ont enregistré l’amorce de changements importants qui se manifestent tant dans l’évolution d’insertions sociales individuelles des religieuses que dans celle des structures (implantations des communautés, équipements...).
C’est ainsi que, sur un effectif de 92.000 religieuses professes, on en relève 18.000 pour qui un changement est intervenu, soit dans leur niveau de formation (nouveaux diplômes acquis), soit dans leur profession (reconversion), soit dans le cadre d’exercice de cette profession. C’est ainsi que sur 11.000 maisons, 1.435 ont été fermées mais plus de 1.000 ont été ouvertes.
21. L’enquête de 1969 avait relevé un intense effort de formation générale, professionnelle et religieuse. Quant à la formation générale, c’est surtout au niveau des études supérieures que l’effort s’est poursuivi. Quant à la formation professionnelle, on constate, d’une part des acquisitions de diplômes supérieurs (techniques ou médico-sociaux) tels que B.T.S., diplômes de cadre de services hospitaliers, de psychologue, psychopraticienne, conseillère d’orientation ; d’autre part, des diplômes élémentaires, notamment de travailleuse familiale ou aide-soignante.
22. Ces orientations en formation s’expliquent partiellement par les orientations professionnelles nouvelles : très net développement de la profession de travailleuse familiale, net développement de professions médico-sociales comme puéricultrice, ergothérapeute, auxiliaire sociale, psycho-praticienne, aide-soignante ; corrélativement, très nette récession des enseignantes du primaire et du secondaire, nette récession de la profession d’infirmière, les unes et les autres professions demeurant cependant encore très pratiquées (18 % d’enseignantes et 15 % d’infirmières parmi les religieuses).
Avec les professions sociales, les orientations professionnelles nouvelles les plus marquées sont incontestablement celles d’ouvrière ou d’employée dans les entreprises privées, celles d’infirmière et d’aide-soignante exercées individuellement dans des établissements de soins privés ou publics et non plus dans le cadre des communautés ou des institutions que celles-ci animent.
23. Ces tendances nouvelles dans le choix professionnel sont liées aux politiques poursuivies en matière de gestion d’établissements par les religieuses. La plupart des 1.400 maisons fermées animaient des institutions (écoles primaires et secondaires, écoles ménagères, cliniques et hôpitaux ruraux, hospices de vieillards...). Ces établissements n’ont été supprimés qu’à concurrence de 20 %, les autres ont été regroupés ou transférés à des gestionnaires laïcs. Les religieuses ainsi libérées se sont donc soit reconverties, soit insérées professionnellement à titre individuel dans des établissements non confessionnels.
24. Cette double évolution structurelle et professionnelle explique – et c’est une des évolutions les plus spectaculaires en quatre ans – l’ouverture de plus de 1.000 communautés composées en moyenne de quatre à cinq religieuses dont le genre d’habitat, l’activité professionnelle et sociale sont comparables à ceux de la population environnante.
Ces communautés d’un type nouveau, qu’on pourrait qualifier de communautés-partage pour les distinguer des communautés-institutions ou communautés-service, sont nées sans guère de concertation entre communautés naissantes ou entre Congrégations. Cette orientation quasi spontanée des religieuses de base ou des Congrégations (une centaine d’entre elles ont ouvert ainsi plus de six maisons et une cinquantaine plus de dix alors que leurs effectifs fondent) peut être interprétée comme le signe d’une attente et d’un désir profondément ressentis et actualisés d’une présence au monde selon un style nouveau qui privilégie le partage de l’existence humaine selon toutes ses dimensions.
25. Deux autres caractéristiques de ces communautés de type nouveau valent d’être relevées.
Les contraintes de la vie professionnelle et sociale relativisent la régularité des observances (messe, office, prière, observances communes) ; ces observances sont maintenues mais leur rythme varie sensiblement selon les communautés au gré des temps de présence qui deviennent des temps « forts » de prière, de réflexion, de dialogue, de détente.
Quant au choix des engagements professionnels et sociaux, certaines communautés subordonnent ces engagements aux besoins ou aux exigences de la vie apostolique, à tout ce qui permettra une meilleure insertion locale ; cette tendance est plus « pastorale ». Mais d’autres communautés, aussi nombreuses, privilégient les engagements plus conformes aux désirs, compétences, charismes de leurs membres ; la volonté d’intégration dans le quartier, la paroisse, les mouvements confessionnels y est moins systématique sans pour autant être rejetée ; on estime que cette intégration se réalisera au gré des circonstances, des relations, ou ne se réalisera pas ; on attache plus d’importance à l’équilibre religieux personnel et communautaire, au témoignage de la communauté comme telle ; cette tendance met l’accent sur l’aspect « religieux » de la communauté.
26. Pour toutes ces évolutions de structures et d’activités, deux politiques se font jour dans les Congrégations. La première consiste à maintenir à bout de bras ce qui existe et à y renoncer lorsque les forces vives font défaut ; dans ce cas, les fermetures de maisons s’imposent faute de relève et les religieuses libérées sont dispersées dans les communautés maintenues. Une autre politique, de plus en plus pratiquée, part de l’évaluation des moyens dont on dispose et dont on disposera ultérieurement pour amorcer dès maintenant une mise en place de structures nouvelles mieux adaptées aux possibilités internes et aux besoins sociaux nouveaux ; dans cette politique, fermer une maison n’est plus une contrainte mais une décision délibérée adaptée aux priorités nouvelles.
3. Vie communautaire
L’enquête de 1973 n’a pas étudié l’évolution de la vie communautaire dans les communautés existant en 1969. Les chapitres d’aggiornamento ont préparé cette évolution et celle-ci s’est sans aucun doute concrétisée depuis.
Quelques phénomènes nouveaux sont apparus, lesquels sont susceptibles de modifier les conceptions traditionnelles de la vie religieuse communautaire.
31. Nous avons constaté que la création de 1.000 communautés, dites « communautés-partage » selon un mode de vie proche de la population environnante, a modifié le rythme des observances communes. Cependant, ces communautés demeurent classiques sous bien des aspects. La quasi-totalité d’entre elles sont nées comme naissent toutes les autres : avec l’approbation des Supérieures majeures. Les religieuses rassemblées ont été désignées par la Supérieure majeure qui, dans la plupart des cas, les a pressenties ou consultées ; elles souhaitent, à l’avenir, être davantage consultées pour les nominations et même faire elles-mêmes des propositions bien que ce vœu soit timidement exprimé : le petit nombre seulement est partisan de la cooptation pure et simple. Ces communautés nouvelles ont le plus souvent une responsable et la moitié des autres vivent la relation d’autorité dans la co-responsabilité. Elles équilibrent leur budget le plus souvent et même la moitié d’entre elles versent un surplus à leur Congrégation. Les religieuses partagent leurs revenus avec des systèmes divers de répartition mais où subsiste un contrôle collectif.
32. Un nouveau phénomène tend à se développer : c’est le cas des religieuses dites « isolées », c’est-à-dire rattachées à une communauté mais n’y revenant pas quotidiennement. Ce phénomène encore peu répandu (500 à 600 religieuses), mais en voie de développement, est lié pour une part au développement des activités professionnelles hors établissement de la Congrégation. Ces activités s’exercent alors là où l’emploi se présente ou dans des établissements publics, notamment hospitaliers, aux horaires irréguliers ou dans des services sociaux à large rayon d’action. Ces contraintes nouvelles obligent à une reconsidération du rythme des observances communes et de la présence physique en communauté sans pour autant que ces modes de vie nouveaux soient à assimiler à ceux des membres d’instituts séculiers.
33. Assez rare encore, mais aussi en voie de développement, le cas des religieuses vivant elles en communauté, mais dans une communauté d’une autre Congrégation. Aussi fréquemment que pour les religieuses dites « isolées », ce phénomène est attribué pour une part à des exigences de vie professionnelle ou apostolique, mais pour une autre part à la recherche d’un nouveau style de vie religieuse.
Ce regroupement de religieuses de plusieurs Congrégations dans une même communauté peut permettre à des jeunes religieuses isolées dans des communautés ou congrégations à moyenne d’âge élevée de susciter ou de trouver un style de vie communautaire favorable à leurs aspirations ou/et adapté à leur vie extra-communautaire. Mais ce peut être aussi l’amorce d’une collaboration ultérieure plus étroite entre Congrégations, non pas seulement au niveau professionnel – ce qui se fait – mais également communautaire.
4. Vocations religieuses aujourd’hui
La courbe des aspirantes à la vie religieuse (postulantes, novices) ne cesse de décroître depuis plusieurs décennies mais plus encore aujourd’hui. On comptait, en 1973, 1.124 postulantes et novices contre 2.414 en 1969. Cependant, cette décroissance affecte surtout les religieuses de vie apostolique tandis que les contemplatives ont, en 1973, un effectif de novices et postulantes assez proche de celui de 1969. En 1969, 28 % des Congrégations n’avaient aucune novice ou postulante ; en 1973, c’est le cas de 42 % d’entre elles.
41. Cette évolution régulière de la courbe descendante des vocations religieuses n’est pas un phénomène nouveau. Par contre le profil des aspirantes à la vie religieuse en 1973 est très différent, non pas seulement de celui des générations précédentes, mais même de celui des novices-postulantes de 1969.
42. La moyenne d’âge des aspirantes à la vie religieuse ne cesse de s’élever : âge médian de 24 ans 1/2 pour les religieuses de vie apostolique, de 28 ans pour les contemplatives (en 1969 : 23 ans et 26 ans).
Ces jeunes filles ne viennent plus du monde rural mais des régions urbanisées, notamment la région parisienne, le Nord et quelques grandes agglomérations urbaines.
Elles sont professeurs, institutrices, employées de bureau, travailleuses familiales. Elles ont peu fréquenté les groupements confessionnels durant leur jeunesse, mais plutôt les groupements profanes, notamment le syndicalisme professionnel.
43. Adultes et urbaines, ces novices et postulantes, moins influencées par la famille, ses relations, ses traditions, rencontrent la vie religieuse à partir de leurs propres relations sociales (professionnelles, culturelles, syndicales, etc.).
Contrairement à un passé encore récent, et a fortiori plus lointain, les valeurs vécues dans le milieu d’origine, qu’il soit familial, scolaire ou paroissial, ne sont pas évoquées par les novices-postulantes de 1973, non que ces valeurs soient méconnues, mais on ne les estime plus dominantes.
Deux motivations dominantes de leur entrée sont avancées par elles : d’une part, la fréquentation des groupes sociaux et, par ce biais, la prise de conscience des besoins humains et religieux d’une population ou d’un milieu ; d’autre part, le témoignage que leur ont donné les religieuses ou les communautés de religieuses ou monastères qu’elles ont fréquentés à l’âge adulte. Ce ne sont plus, comme par le passé, les religieuses rencontrées durant l’adolescence, mais les religieuses rencontrées au cours de leurs activités professionnelle et sociale.
L’orientation vers la vie religieuse est une découverte d’adulte, à partir d’un cheminement personnel, réfléchi, autonome, plus indépendant des valeurs vécues dans le milieu sociologique d’origine.
5. Conclusions : perspectives d’avenir
Hormis la détérioration de la pyramide d’âges, les divers changements relevés ci-dessus et quelques autres (création d’implantations dans le Tiers Monde, localisation dissociée de communautés et établissements pris en charge par ces communautés) sont motivés par des considérations qu’on peut synthétiser comme suit : mode de vie et style de vie plus proches de ceux des hommes et des femmes d’aujourd’hui sans pour autant mettre en cause l’état de vie religieux ; corrélativement, proximité des pauvres, sinon des plus pauvres, soit par l’activité professionnelle, soit par le mode de vie ; participation plus concrète aux contraintes, difficultés, engagements de nos contemporains.
51. Si l’on considère le laps de temps limité (quatre ans), les évolutions enregistrées dans ce sens sont considérables lorsqu’on connaît les difficultés et les lenteurs de tout changement de structure. Et cependant, cet effort important n’a modifié que marginalement les structures institutionnelles antérieures des Congrégations. Les religieuses en France avaient massivement identifié leur action à l’animation d’institutions et une telle aliénation, legs des générations antérieures, ne peut se modifier sensiblement en quelques années.
52. Cette évolution délibérée et continue, mais lente, ne serait pas inquiétante si, comme dans la société globale, les générations se succédaient à partir d’une pyramide d’âges relativement équilibrée. Tel n’est pas le cas du groupe des religieuses, qui ne peuvent temporiser indéfiniment par suite d’un vieillissement général et irréversible. Si l’on ne veut pas condamner les jeunes générations à s’épuiser dans l’animation d’institutions qu’il faudra ultérieurement abandonner en catastrophe ou à se consacrer principalement au service de leurs sœurs plus âgées, les délais de changement sont impérativement courts.
53. Il est donc souhaitable que les Congrégations poursuivent, à un rythme accéléré, le double objectif amorcé : continuer la gestion dynamique des institutions qu’elles animent (maintien, développement, suppression), accélérer la création d’un nouveau tissu structural dont la constitution est déjà commencée, depuis 1969, par la création de communautés dégagées de l’animation d’institutions ou équipements sociaux.
54. Cette stratégie n’est pas utopique. L’animation des structures traditionnelles, en voie progressive de disparition, reste possible à partir des religieuses qui y sont insérées et souhaitent y demeurer.
La multiplication de communautés sans institutions n’est pas démographiquement impossible. 1.000 communautés ont été créées de 1969 à 1973 avec 2.750 religieuses de moins de 50 ans. Il y a aujourd’hui 27.450 religieuses de cette tranche d’âge. À supposer que la moitié de ces religieuses soient inaptes ou non intéressées par ce nouveau mode d’insertion communautaire dans la société, il serait cependant possible, avec une proportion mesurée de sœurs plus âgées, de créer de 4 à 5.000 communautés nouvelles en quatre ans.
Il demeure que cette politique exigera une collaboration opérationnelle inter-Congrégations de plus en plus étroite, soit pour la gestion commune des institutions, soit pour la constitution de communautés nouvelles. Les réalisations obtenues en quatre ans sont une preuve évidente de la vitalité des Congrégations religieuses féminines en France et de leurs membres. Elles sont le garant du réalisme de ces perspectives à court terme auxquelles elles sont affrontées aujourd’hui dans une tout aussi rigoureuse fidélité à la vocation religieuse féminine traditionnelle que par le passé.
Quai Clémenceau 99
F-69300 CALUIRE, France
[2] A. Luchini. Les Religieuses de France en 1973. Évolutions enregistrées depuis l’enquête nationale de 1969. 75006 Paris, Éditions USMF (16, rue Jeau-Bart), 1974, 27 x 21, 93 p. – Annexe : Tableaux, cartes et graphiques. 27 x 21, 32 tableaux, 15 graphiques, 5 cartes.
[3] Les chiffres fournis pour 1969 dans le n° de juillet-août 1971 de cette revue comprenaient en outre environ 2.000 religieuses de Congrégations étrangères, établies de-ci de-là en France ; l’étude de ces Congrégations n’a pas été reprise en 1973.