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La pauvreté dans la vie des religieuses africaines

Tribune libre

Marie-Denise Mukampunga, Sœur Mpunga wa Ilunga

N°1975-2 Mars 1975

| P. 92-99 |

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I

Les écrits abondent sur l’idéal évangélique de la pauvreté [1]. Plusieurs études ont été faites, et, depuis le Concile, une nouvelle orientation nous est donnée : pauvreté spirituelle, pauvreté de partage, amour du travail, amour des pauvres... [2]. Ce serait, pour moi, une présomption que de me croire capable de parler d’un sujet si riche et si bien développé par des spécialistes.

Je ne ferai ici que présenter un cas qui préoccupe sinon toutes les religieuses africaines, au moins un bon nombre d’entre elles. Nous vivons un siècle qui est caractérisé par un effort d’adaptation dans tous les domaines, et nous sommes amenés à poser le problème de la pauvreté pour une religieuse africaine. L’un des aspects de cette pauvreté serait : « l’aide à apporter aux parents ».

I. Premières ébauches d’adaptation à l’Afrique

La conception de la pauvreté, depuis la naissance de la vie monastique, n’est pas restée la même. Nous sommes passés de la mendicité au travail rémunéré et à la pauvreté de partage [3].

Par exemple, la dot – qui autrefois était exigée en Europe – a fait place en Afrique aux diplômes, à la technicité et à la compétence, au moins pour les premières vocations religieuses [4]. En effet, la coutume africaine ne pouvait pas tolérer qu’une fille apporte une dot au couvent, étant donné qu’au jour du mariage c’est l’époux qui remet la dot aux parents de l’épouse. Ceci trouve son explication dans la conception que l’Africain se fait de la femme. Celle-ci est un « bien » précieux. Elle est source de richesse (du moins pour l’Africain traditionnel) et de fécondité. Par son travail manuel, elle nourrit la famille et, par la maternité, elle perpétue la descendance et enrichit le clan de nouveaux membres. La dot, dans ce cas, est versée en signe de reconnaissance et d’amitié qui s’établit entre les deux familles. Elle est également une compensation au clan qui subit une perte énorme par le départ de la femme. Dans certaines tribus (par exemple chez les baluba du Kasaï), cette dot permet à un membre masculin de se procurer une femme dans un autre clan.

Heureusement, les fondateurs des congrégations religieuses se sont vite rendu compte qu’il ne fallait pas demander de dot aux religieuses africaines ni leur faire signer de testament pour les biens qu’elles ont ou qu’elles pourraient avoir en héritage.

L’introduction de la vie religieuse en Afrique a bouleversé le système traditionnel. Ceci explique les difficultés énormes qu’ont connues nos aînées avant de quitter le village pour se consacrer à Dieu. Les parents chrétiens qui acceptaient la demande de leur fille souffraient des menaces de leurs frères et devenaient la risée des membres du clan.

Dès son entrée au noviciat, la religieuse devrait apprendre la règle et la constitution déjà établies et s’y conformer jusqu’à sa mort. Les nouvelles congrégations diocésaines ont également suivi cette voie et ont copié presque tout ce qui existait des anciennes constitutions et même de certaines règles du Droit Canon d’alors.

Tout vœu de pauvreté interdit de « faire acte de propriété [5] ». Tout ce que la religieuse acquiert par son travail revient à la communauté. Celle-ci, du point de vue matériel, se charge de procurer à la religieuse tout ce dont elle a besoin pour son travail et pour son entretien, afin de lui épargner tous les soucis excessifs qui peuvent détourner son cœur du Seigneur. Mais le témoignage de sa pauvreté était difficilement perçu par les chrétiens. Aux yeux des autres Africains, la religieuse – par son état d’« assimilée » – occupait automatiquement un rang social élevé. Elle ne pouvait pas mener la vie des clochards.

Le problème de l’aide à apporter aux parents est resté alors épineux, irrésolu et même souvent refoulé pour les religieuses africaines.

II. Nouvelles exigences d’adaptation : le problème de l’aide aux parents

Aujourd’hui la question surgit, elle est à la base de beaucoup de malentendus entre les membres dans plusieurs congrégations et la cause du départ d’un bon nombre de religieuses. Alors pourquoi taire un problème si réel ?

La religieuse se dépouille de tout et reçoit tout de sa communauté, avons-nous dit. Mais elle ne peut pas partager, car rien ne lui appartient en propre [6]. Devenir religieux pour l’Africain revient à dire : « avoir le nécessaire pour soi et contempler passivement la misère de ses parents ». En fait, on dirait que ce sont nos parents qui, à travers nous, font vœu de pauvreté...

Est-il possible à une religieuse d’atteindre l’idéal de la pauvreté et de s’épanouir dans sa vie religieuse si elle sait que la cabane de sa mère va s’écrouler au prochain orage ? Peut-elle bien prier si elle sait qu’avec le seul maigre salaire de son père, ses petits frères se verront renvoyés de l’école pour n’avoir pas payé la location des livres ? Quelle religieuse supportera de voir sa mère assise devant la porte du couvent ou sur la place publique pour demander l’aumône ?

L’exemple de nos congés en famille montre également les difficultés que connaissent les Africaines. La religieuse européenne revient après deux mois de vacances munie de quelques cadeaux pour son école si elle est enseignante ou pour la maternité si elle est accoucheuse. C’est le contraire que vit la religieuse africaine lorsqu’elle rentre au village tous les deux ou quatre ans. Dès son arrivée, chaque membre de famille s’amène avec son petit problème, le lui soumet et attend une solution, qui peut-être ne viendra jamais. Les voisins et les membres du clan croient qu’à chaque passage dans sa famille, la religieuse y laisse des sommes d’argent. Ses parents deviennent objet de jalousie, voire de haine...

Alors, au lieu de supprimer les préoccupations matérielles, le vœu de « pauvreté » ne les multiplie-t-il pas ? De tels soucis n’envahissent-ils pas le cœur de la religieuse ? ne l’empêchent-ils pas de se rapprocher de Dieu ? Lorsqu’on se trouve effectivement dans des situations pareilles ou lorsqu’on a déjà vécu de semblables cas, on comprend aisément ce que cela signifie.

Un tel raisonnement pourrait paraître exagéré. D’autres me demanderont pourquoi, dans plusieurs familles, seules les religieuses se rendent compte de la pauvreté de leurs parents et se montrent difficiles en communauté si celle-ci refuse de leur venir en aide. Par contre, les mêmes religieuses, une fois parties du couvent, accourent vers les grandes villes et ne songent plus guère à la misère de leurs parents. Il est vrai certes que ce cas s’est déjà produit dans plusieurs communautés ; mais ce n’est pas un fait à généraliser. Et même alors devons-nous – parce que nous restons fidèles au Christ – suivre l’exemple de celles qui « abandonnent » et finalement ne songent plus à subvenir aux besoins primaires des parents ?

III. Pour un recours intégral à la Parole biblique

L’herméneutique de la Bible soulève pas mal de problèmes aujourd’hui, particulièrement l’herméneutique néotestamentaire. Que faut-il prendre à la lettre, que faut-il interpréter dans l’Évangile et comment le faire ? Questions encore pour longtemps brûlantes.

En ce qui nous intéresse ici, relevons quelques passages (souvent cités) de l’Écriture Sainte. « Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Lc 14,26). « Quiconque aura quitté maison, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs à cause de mon Nom recevra le centuple et aura en partage la vie éternelle » (Mt 19,29). « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts » (Mt 8,22). Ou encore « si ta main ou ton pied sont pour toi occasion de péché, coupe-les, jette-les loin de toi... et si ton œil est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi... » (Mt 18,8-9).

Par interprétation littérale des trois premières paroles du Christ ici citées, nous convenons qu’il faut se détacher de ses parents – et même parfois les oublier ! Si, par contre, nous devions également appliquer à la lettre le dernier passage de l’Évangile (Mt 18,8-9), je pense qu’il y aurait plus de manchots, d’estropiés et de borgnes dans le monde qu’il n’y a des chrétiens...

Si aujourd’hui l’accent est mis sur l’accueil, le partage, l’amour des pauvres [7], et si le Christ nous recommande d’aimer le prochain et de donner à manger aux pauvres, la première question qui devrait surgir en nous serait de savoir qui est notre prochain, et qui sont ces pauvres ? Que le lecteur veuille bien excuser cette réponse si banale, – peut-être égoïste ! – et même apparemment en marge de la réponse donnée par le Christ dans l’Évangile. Mais, à mon avis, le premier pauvre que j’ai rencontré sur ma route, la première personne à m’être le plus « proche », c’est mon père, c’est ma mère.

Je crois n’avoir pas exagéré en parlant ainsi. Les religieuses ne sont pas dispensées d’observer le quatrième commandement de Dieu (Ex 20,12). Référons-nous d’ailleurs au Seigneur : « Et vous, répliqua-t-il, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ? En effet, Dieu a dit : « Rends tes devoirs à ton père et à ta mère » et « Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort ». Mais vous, vous dites : Quiconque dit à son père ou à sa mère : « Les biens dont j’aurais pu t’assister, je les consacre », celui-là est quitte de ses devoirs envers son père ou sa mère. Et vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition. Hypocrites ! Isaïe a joliment bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. Vain est le culte qu’ils me rendent : les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains » (Mt 15,3-9 et parallèles).

N’est-ce pas souvent que nous songeons aux pauvres du quartier, et oublions que la majorité des religieuses africaines proviennent de familles pauvres ? Il est évident que nous n’entrons pas au couvent pour mettre fin à la misère de nos parents. Mais il n’est pas dit que le vœu de pauvreté pour l’Africaine exclut d’apporter une aide matérielle aux parents en cas de nécessité, ce qui souvent – hélas ! – est le cas.

Certes les couvents aident parfois les familles des religieuses, lorsque celles-ci exposent leurs difficultés. Mais ne faudrait-il pas trouver une conception nouvelle du vœu de pauvreté ? Un système plus adapté à l’Afrique, qui réponde mieux au message chrétien d’amour et de secours mutuel, et qui fasse des religieuses des personnes responsables, consciencieuses et plus adultes ; et diminue par là le recours trop fréquent et démissionnaire à la supérieure ou à la sœur économe pour toutes les petites dépenses [8] ?

IV.... Dans une vie « radicalement » religieuse

Être pauvre, c’est accepter l’autre, lutter pour le faire sortir de la misère. C’est partager avec lui le peu qu’on a, ou mieux encore partager ce qu’on est soi-même [9]. Être pauvre, c’est grandir dans son cœur après un don. Alors comment la religieuse pourra-t-elle jamais donner si elle ne possède rien d’autre que de belles paroles ? Comment, en tant que femme responsable et adulte, renouvellera-t-elle son « dépouillement évangélique » intérieur dans une dépossession totale et effective [10], même du fruit de son travail ?

Ne pouvons-nous pas penser habituer nos religieuses à tenir un budget personnel en leur remettant une partie de leur gain au travail (salaire, traitement...). De cette façon nous nous orienterions, à mon avis, vers une véritable pauvreté évangélique et religieuse : responsable et adulte.

C’est peut-être « nouveau », mais ce n’est pas impie.

Cette manière de concevoir le vœu de pauvreté présente plusieurs risques si elle n’est pas bien comprise et surtout si la religieuse se montre peu sincère. Cela ne peut pas nous empêcher de poser le problème et de chercher à nous orienter vers une pauvreté réelle, responsable, qui nous amènera au vrai détachement intérieur, dans une vie « radicalement » vouée à Dieu.

Voilà brièvement exposé le problème de la pauvreté dans les congrégations religieuses en Afrique. Loin de nous l’idée de bouleverser les structures existantes et susciter l’insoumission chez les religieuses africaines. Nous invitons plutôt tous ceux qui s’intéressent à ce sujet à entreprendre des études et des recherches sérieuses afin d’aider les religieuses à mieux vivre leur donation au Christ, au besoin dans des formules nouvelles [11].

Que nos lecteurs veuillent bien nous envoyer remarques et suggestions à l’adresse ci-dessous.

Sœur MPUNGA wa ILUNGA,
des Sœurs Thérésiennes

B. P. 187
MBUJIMAYI, Zaïre

II

Les constatations faites à propos de la misère des parents des religieuses africaines sont très vraies. En effet beaucoup de nos parents sont très pauvres et souvent, veufs ou handicapés, ils n’ont aucun autre soutien. Et pendant longtemps le problème fut négligé soi-disant au nom de l’Évangile. La religieuse, qui n’avait droit à aucune possession privée, pouvait cependant demander une aide auprès des riches et même, en cas urgent, pouvait partager le bien de la communauté avec un mendiant, sans permission de la Supérieure, mais elle manquait à la pauvreté si cette aide était destinée à ses propres parents ! Conception ridicule de la pauvreté et de la charité chrétienne.

Maintenant que nous constatons ces erreurs, c’est au niveau de la Congrégation et non au niveau individuel qu’il faudrait réagir. Si, comme le propose la Sœur Mpunga, on remettait à chaque religieuse une partie de son salaire pour qu’elle en prenne la responsabilité elle-même, on risquerait de créer des classes différentes au sein de la Communauté : les Sœurs dont l’activité n’est pas rentable resteront au bas de l’échelle sociale et leurs parents mourront dans leur misère, alors que probablement cette activité non rétribuée est la plus essentielle pour la Communauté (le supériorat, la cuisine, etc.). Et par contre, les diplômées qui gagnent un salaire suffisant auraient une partie de leurs gains, même si leurs parents n’étaient pas nécessairement dans le besoin.

Et nous manquerions à cette belle parole des Actes : « Ils mettaient tout en commun... et se partageaient le prix selon les besoins de chacun » (2,44-45).

Pourquoi, lors de la répartition du budget, n’y aurait-il pas une part destinée à nos parents pauvres ? Ou une activité rentable mise sur pied à leur profit ? Et, pour ne pas les humilier en les traitant comme des mendiants qui viendraient à la paroisse ou dans nos communautés chercher leur part, ce serait leur propre fille qui, lors de sa visite – comme le font ses sœurs mariées – amènerait quelque chose à ses parents selon leurs besoins.

Il revient alors à la Sœur responsable de ce budget d’être juste, de ne pas en favoriser quelques-unes aux dépens des autres : que le seul critère soit la pauvreté des parents et non la relation amicale entre les deux Sœurs, ni le niveau du diplôme de la religieuse concernée.

Mais aussi, chacune, en esprit de pauvreté, doit accepter que ses parents restent dans la simplicité de vie à laquelle ils auraient pu échapper si leur fille ne s’était pas consacrée à Dieu.

En plus du budget destiné aux parents pauvres, chaque religieuse reçoit son argent de poche ; il y aurait moyen de faire des sacrifices en économisant pour ses parents, et l’autorisation de leur donner ce profit lui serait accordée d’office. Et, en cas de besoin, la religieuse pourrait passer quelques jours dans sa famille pour donner les soins indispensables.

Sœur Marie-Denise MUKAMPUNGA,
des Benebikira du Rwanda

Actuellement aux études
Half Maartstraat 4
B-3000 LEUVEN, Belgique

[1Outre les études théologiques et exégétiques, citons, parmi les ouvrages de spiritualité : V.-M. Breton, o.f.m., La pauvreté, 3e éd., Paris, Éd. Franciscaines, 1964 ; P.-R. Régamey, o.p., La pauvreté et l’homme d’aujourd’hui, Paris, Aubier, 1963.

[2Du Concile Vatican II, relevons les passages suivants : L.G. 8, 42, 43, 46 ; G.S. 37, 72, 88 ; P.O. 17 ; O.T. 8 ; et particulièrement P.C. 13. Une étude, récente et intéressante, vaut la peine d’être mentionnée ici : J. M. R. Tillard, o.p., « La pauvreté religieuse », Nouvelle Revue Théologique, 92 (1970) 806-848, 006-941.

[3Pour ce qui concerne l’apport de saint Pachôme et de la tradition qui porte son nom (Théodore, Horsièse), voir les analyses critiques des « Bulletins de spiritualité monastique », Collectanea Cisterciensia, 33 (1971) [20] ; [43]-[51].

[4Cette adaptation à l’Afrique dénotait une réelle conversion d’esprit de foi missionnaire, dans un contexte et un environnement qui étaient strictement coloniaux autour de ces ouvriers évangéliques. C’était un effort de compréhension et de réalisme devant un élément d’une culture « exotique », en l’occurrence le mariage africain.

[5Cf. R. Carpentier, s.j., Témoins de la Cité de Dieu, 9e éd., Desclée De Brouwer, 1966 : « Si (le religieux) n’a pas renoncé définitivement à être propriétaire par la profession solennelle, il s’est du moins interdit d’agir jamais avec l’indépendance qui caractérise le propriétaire. La dépendance dans l’usage des biens, les siens (si on en a gardé la propriété) et les autres, est toujours une obligation du vœu » (p. 142 ; souligné par l’auteur). Mais cela n’interdit pas la charité chrétienne...

[6Pourtant, comme le dit la R. Mère Pweto : « Il faudrait que nous puissions, si c’est nécessaire, partager... avec un nécessiteux. Je ne donne pas comme étant propriétaire, mais comme étant pauvre, et alors je partage avec un pauvre, sinon notre pauvreté manque de charité. Et ce que nous aimons plus que tout, nous autres Africains, c’est la charité » (« Bouaké. Rencontre monastique en Afrique », Rythmes du Monde, 13 (1965) 104).

[7Lire la note sur la pauvreté de partage enrichissant remise par une de nos Sœurs africaines à l’intention de la rencontre susmentionnée (ibid., 102-103). Le Concile Vatican II insiste lui aussi sur le soutien des indigents (P.C. 13 et passim).

[8Sur ce point, reconnaissons que le progrès accompli est respectable ; mais il y a encore beaucoup à faire et à parfaire. Sur l’adaptation à l’Afrique, voir les communications faites à la VIIIe Semaine Théologique organisée à Kinshasa par la Faculté de Théologie Catholique de l’Université Nationale du Zaïre (juillet 1973).

[9L’exemple-type est celui de l’Incarnation (Ph 2,5-9). C’est le contraire d’être « bourgeois ».

[11La VIIIe Semaine Théologique de Kinshasa, qui avait pour thème « Ministères et services dans l’Église », a accepté, sur la demande du Cardinal Malula, Archevêque de Kinshasa, d’organiser une semaine d’études sur la vie consacrée et l’Église d’Afrique.

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