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L’année thérésienne

Bulletin bibliographique

Jean Delcuve, s.j.

N°1973-4 Juillet 1973

| P. 234-240 |

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I. Édition critique des œuvres complètes

Le centenaire de la naissance de Thérèse de Lisieux fut l’occasion de la publication en édition critique des œuvres complètes de la jeune Carmélite, comme de la parution ou de la réédition d’ouvrages qui la concernent. Vie consacrée a dit précédemment tout le bien qu’elle pensait des Derniers entretiens [1] et de son Volume d’annexes [2]. Elle veut rendre compte aujourd’hui de quelques livres qu’elle doit à l’obligeance des Éditeurs.

La Correspondance générale [3] présente en édition critique toutes les lettres écrites par la Sainte, d’après les manuscrits et, pour les lettres perdues, d’après les diverses copies qui en avaient été faites ; s’y ajoutent toutes les lettres de ses correspondants et enfin un certain nombre de lettres qui éclairent sa vie et sa pensée. Le premier tome comprend la correspondance qui va du 4 avril 1877 au 24 septembre 1890, date de la prise de voile. Ces lettres sont réparties en quatre périodes : l’enfance, l’adolescence, le postulat, le noviciat. Le second tome comprendra le reste de la correspondance : du 28 septembre 1890 au 30 septembre 1897, date de la mort de Thérèse.

Une remarquable introduction générale ouvre ce premier volume. Elle contient deux parties : la première retrace l’histoire des anciennes éditions ; la seconde donne les principes qui ont présidé à l’élaboration de cette édition critique. L’intérêt capital de cette correspondance est de nous permettre de connaître Thérèse telle qu’elle fut, telle qu’elle est progressivement devenue sous l’emprise de l’action divine. Aussi ne pourrions-nous être trop reconnaissants à Sœur Cécile, du Carmel de Lisieux, et à son équipe de révision, pour leur patient labeur.

J’entre dans la vie [4] fournira au lecteur, dans une édition qu’il peut aisément se procurer, le texte de l’édition critique des Derniers entretiens de sainte Thérèse avec ses sœurs. Ainsi est offerte à tous ceux qui le souhaitent l’occasion de suivre pas à pas Thérèse dans ses derniers moments. Puissent beaucoup saisir cette occasion : ils ne le regretteront pas.

L’Histoire d’une âme [5] a, on le sait, sa propre histoire. Jusqu’à la parution des Manuscrits autobiographiques (1956), on ne possédait pas le texte original dans son intégralité. Une certaine refonte avait été faite par Mère Agnès de Jésus. Elle avait conçu l’Histoire d’une âme « comme une biographie complète de Thérèse mise à la portée de tout lecteur » (p. 345), ce qui offrait, au reste, de réels avantages. La présente édition veut unir « fidélité au texte authentique sorti de la plume de Thérèse » et « fidélité au projet de la première édition de l’Histoire d’une âme- » (ibid.). Le texte est celui de Thérèse ; on y a corrigé quelques fautes d’orthographe, ajouté certaines ponctuations. On l’a divisé en chapitres. On y a inséré – en l’indiquant – des interpolations de Mère Agnès de Jésus qui aident à l’intelligence de la pensée thérésienne. Le texte est introduit par un « Prologue » et s’achève sur un « Épilogue ». Ainsi a-t-on pu réaliser une édition qui garde sa « valeur scientifique » et se présente comme « une histoire », selon le désir exprimé par beaucoup. Les auteurs ont mené à bien cette entreprise délicate.

II. Études sur Thérèse

Aucune d’elles ne fait double emploi avec les autres. Chaque auteur en effet a regardé Thérèse selon un angle de vision particulier.

En 1950, H. U. von Balthasar publiait Therese von Lisieux. Geschichte einer Sendung. L’abbé R. Givord nous en donne aujourd’hui une traduction française, Thérèse de Lisieux. Histoire d’une mission [6], qui est la bienvenue, car le texte original n’a rien perdu de sa valeur. Notons que, dans les citations des écrits de la Sainte, on a tenu compte de l’édition critique des manuscrits autobiographiques.

C’est en théologien soucieux de discerner l’action de Dieu dans l’homme et les transformations qu’elle opère en nous que H. U. von Balthasar a étudié Thérèse de Lisieux. Son but en écrivant ce livre fut de mettre en lumière la mission que Thérèse a reçue d’en-haut, car elle « possède une mission immédiatement donnée par Dieu à l’Église » (p. 20).

Dans une première partie qu’il intitule « Essence », l’auteur nous présente Thérèse : « la vérité est le mot-clé de sa vie » (p. 38). Pour Thérèse, cette vérité est « la volonté de Dieu perçue et accomplie à chaque instant avec un amour total » (p. 49). C’est à l’accomplissement de cette vérité dans sa propre existence qu’elle n’a cessé de travailler ; elle a d’abord vécu ce qu’elle a enseigné. En elle, existence et doctrine vont de pair. Aussi sa vie peut-elle être dite une « vérité théologique existentielle » (p. 72). Elle enseigne – et ceci ne laisse pas sans surprendre au premier abord – en se racontant. Sa justification est qu’elle est conduite immédiatement par l’Esprit Saint, que Jésus est réellement son maître. À l’Écriture elle demande surtout la confirmation de sa propre expérience intérieure.

Une deuxième partie « Les états de vie » situe Thérèse dans son milieu familial et sa communauté. À travers l’existence qu’elle y mène apparaissent dans leur spécificité les vocations à la sainteté propres à la famille et à la vie religieuse. Les pages que l’auteur consacre à la valeur sanctifiante de la Règle, de l’exercice d’une « fonction officielle », comme à la fécondité apostolique de la vie contemplative offrent un intérêt plus que jamais actuel. Enfin une troisième partie « La doctrine » décrit la découverte de « la petite voie » par Thérèse et analyse ses éléments constitutifs.

Même les Saints, qui sont des lumières pour l’Église, ont eu leurs ombres. Thérèse a eu les siennes. Mais nous nous demandons si ce sont bien celles que l’auteur présente dans le chapitre intitulé « Ombres ». Durant une longue période de sa vie, Thérèse aurait eu une conscience voilée de sa peccabilité. La petite voie s’en ressentirait : les pécheurs en seraient exclus. Nous pensons, avec le P. Conrad De Meester, O.C.D. [7], que Thérèse s’est toujours sentie faible et impuissante. La petite voie l’ouvre à la confiance dans la miséricorde infinie de Dieu, à l’espérance en Lui : c’est de Dieu que Thérèse attend tout. Le chemin qu’elle enseigne est accessible à tous ceux qui veulent accueillir pleinement l’Amour miséricordieux.

Aujourd’hui encore l’Esprit Saint nous parle par Thérèse ; le beau livre de H. U. von Balthasar nous le rappelle opportunément.

Si, par-delà le cercle étroit où s’est écoulée son existence, Thérèse exerce un tel attrait, c’est, pense V. Sion, parce qu’elle a vécu une « intense vie théologale » au sein des réalités humaines quotidiennes. Aussi est-ce à la lumière de ce théologal vécu qu’il a composé son Réalisme spirituel de Thérèse de Lisieux [8]. Publié pour la première fois en 1956, il est fort heureusement réédité aujourd’hui dans un texte revu, corrigé et remis à jour d’après l’édition critique du centenaire.

V. Sion commence par dégager l’intention qui guida Thérèse dans son effort spirituel, à savoir le désir de « Jésus seul », puis il nous fait assister à la découverte de sa « petite voie ». Nous sommes ainsi préparés à écouter Thérèse nous apprendre les exigences de l’enfance évangélique (désir de Dieu, liberté, renoncement) et les démarches essentielles de « l’enfant de Dieu en son cheminement vers le Père » : la foi en l’amour, l’offrande à l’amour, le mouvement d’abandon, « exercice constant de l’être livré à l’amour ». Un chapitre final « Le cœur de l’Église », regroupe l’essentiel des enseignements de Thérèse. Ce livre, comme le souhaitait l’auteur, est une réelle « pédagogie du théologal ».

Venons-en à quelques ouvrages récents.

Le sous-titre Mythes et réalité exprime bien le point de vue qui a guidé R. Laurentin dans la rédaction de son Thérèse de Lisieux [9]. Il y a, en effet, des mythes de Thérèse de Lisieux, qui nous donnent d’elle, de ses milieux de vie (sa famille et sa communauté), de sa « petite voie », une vision déformante, soit qu’on la dépeigne en « images de guimauve et de petitesse » (p. 15), soit qu’on la présente « en contraste violent avec le milieu dont elle était la gloire » (p. 12). Il importe donc, si Ton veut connaître la vraie Thérèse et la véritable signification de son message, de rejoindre la réalité par-delà les mythes. Tel est le projet de l’auteur ; il a réussi à le réaliser.

Les auteurs qui ont étudié Thérèse l’ont parfois mise en parallèle avec de grands saints, de grands hommes qui furent ses prédécesseurs, ses contemporains ou qu’elle a marqués de son influence. R. Laurentin s’efforce de dégager de ces « références hétéroclites et déconcertantes (ce qui peut) nous guider vers l’essentiel » (p. 16). Il évoque alors à grands traits sa course de géant. C’est l’occasion pour lui de mettre au point les questions relatives aux parents de Thérèse, à sa maladie, à Mère Marie de Gonzague : il le fait avec beaucoup de pertinence, dégageant la vérité de l’exagération. Dans un dernier chapitre, l’auteur se demande si Thérèse, qui fut de son époque par tout un ensemble de traits, l’a cependant transcendée et si son message demeure valable aujourd’hui. Il répond par l’affirmative, nous montrant une Thérèse qui dépasse son temps et sort victorieuse des épreuves que notre époque lui fait subir, en particulier celles de la psychanalyse et de la cité séculière. La « révolution silencieuse (de sa) petite voie » reste actuelle.

En 1969, le P. Conrad De Meester a publié aux Éditions du Cerf un ouvrage capital pour la connaissance de Thérèse de Lisieux et l’intelligence de sa petite voie : Dynamique de la confiance. Genèse et structure de la « voie d’enfance spirituelle » chez sainte Thérèse de Lisieux. Dans Les mains vides [10], il se propose de nous remettre en mémoire « une des clefs de son message ». En nous rappelant que Dieu est un Dieu de miséricorde, Thérèse nous place au cœur de la Bible. Mais l’amour de Dieu pour nous appelle de notre part une réponse d’amour ; or nous sommes impuissants à la lui donner par nous-mêmes. Aussi « l’amour doit engendrer l’espérance (envers le) Dieu de l’espérance (Rm 15,13), qui dépose ses dons dans nos mains vides » (cf. p. 11).

L’auteur nous montre très bien la fonction « sanctifiante » de l’espérance telle que l’a vécue Thérèse de Lisieux et telle qu’elle nous enseigne à la vivre, car son message a une portée universelle : son aventure est celle de « n’importe quel chrétien » parti à la conquête de l’amour. De main de maître, l’auteur esquisse cette aventure de Thérèse et en retrace les grandes étapes. L’Esprit Saint l’achemine progressivement vers la découverte d’une « petite voie » : l’offrande, l’abandon confiant de tout elle-même à l’amour miséricordieux de Dieu, entre les mains de qui elle se remet. Désormais seul l’abandon la conduira : elle vivra « en réceptivité ouverte » au Dieu-Amour qui la polarise entièrement vers Lui en même temps qu’il la fait entrer dans le mouvement de son amour pour les hommes. Dans la mort d’amour de Thérèse, « l’espérance achève son œuvre : l’Amour répand en elle ses flots » (cf. p. 170).

Comme les autres hommes, les saints naissent et grandissent au sein d’une famille, dans un endroit géographique déterminé, à une époque précise de l’histoire humaine. Leurs parents ont une psychologie, des horizons de pensée, des comportements propres ; leur foyer a son ambiance. Cet « environnement » marque les saints, les influence dans une certaine mesure. Eux aussi, du reste, ont leur tempérament, avec ses virtualités, ses limites, ses failles. C’est dans ce contexte humain que l’Esprit Saint insère son action, poursuit son œuvre, achemine les saints vers la vraie liberté et la maturité des enfants du Père, les guide dans la découverte et l’accomplissement de leur mission. Thérèse Martin ne fait pas exception à cette loi. C’est dans le contexte historique et familial où elle est née et a grandi que J.-F. Six entend la resituer, nous tracer son portrait, pour mieux découvrir son originalité, mieux cerner le travail de l’Esprit en elle. Tel est le but de La véritable enfance de Thérèse de Lisieux [11].

Dans ce volume, l’auteur se propose de nous dire ce que fut « la véritable enfance de Thérèse de Lisieux » jusqu’à son entrée au Carmel. Sur les conceptions religieuses, les idées politiques de la société bourgeoise d’Alençon et de Lisieux vers la fin du XIXe siècle, J.-F. Six nous ouvre des perspectives intéressantes : elles nous permettent de mieux saisir quelques aspects de l’environnement religieux et politique dans lequel Thérèse a vécu. Mais sa description demeure partielle, voire partiale : nous apprenons à connaître les petitesses, les erreurs, les déformations des catholiques français de cette époque et de cette région ; nous eussions aimé en connaître aussi les vraies valeurs, elles sont laissées dans l’ombre. L’auteur étudie alors la psychologie de M. et Mme Martin et tente de faire leur psychanalyse. Pareilles analyses sont toujours délicates et on peut s’interroger sur la valeur scientifique d’une psychanalyse de « morts ». S’il réussit à bien mettre en relief certains traits de la psychologie de Mr et Mme Martin, l’ensemble de ses analyses, tout particulièrement en ce qui concerne la mère de Thérèse, est unilatéral, exclusif et, dès lors, injustement déformant. Trop d’interprétations, pensons-nous, manquent de fondement valable, relèvent de comportements indûment généralisés. Ce n’est pas l’univers familial complet de Thérèse que J.-F. Six nous restitue. Il a bien mis en lumière, nous semble-t-il, ce que fut la grâce de Noël 1886 : ici, fort heureusement, il suit de près le récit que fit Thérèse elle-même de cette nuit où Jésus changea son cœur.

Réellement intéressant par certains éclairages qu’il projette sur l’enfance de Thérèse, le livre de J.-F. Six nous paraît manquer d’entière objectivité historique, ses analyses relèvent souvent d’interprétations partiales. Nous ne pensons pas dès lors qu’il ait réussi à nous retracer la véritable enfance de Thérèse de Lisieux.

Deux paroles des Derniers entretiens expriment bien les principes qui ont guidé G. Gaucher dans la rédaction de La passion de Thérèse de Lisieux [12] : « Je ne puis me nourrir que de vérité » – « oui, il me semble que je n’ai jamais cherché que la vérité ». Serrant d’aussi près que possible les faits tels qu’ils se sont passés, G. Gaucher nous permet de rejoindre la Sainte « dans sa vie réelle et quotidienne de malade ». Après avoir ainsi retracé l’ultime étape de la vie de Thérèse, il en esquisse le portrait face à la mort. Un désir polarisa Thérèse : « aimer jusqu’à mourir d’amour ». Comme Jésus, elle aspire à mourir « victime d’amour », d’une mort à la ressemblance de la sienne, dans le sillage du Serviteur souffrant évoqué dans Isaïe 53. Elle avoue que ce texte a fait le fond de toute sa piété. La Sainte Face de Jésus l’a fascinée. Celle-ci fut, au témoignage de Mère Agnès de Jésus, « l’attrait spécial de la Servante de Dieu ». Thérèse souhaite l’identification à la mort d’amour de Jésus. Aussi ne peut-on la comprendre ni saisir tout son message sans connaître sa passion. Écrit sous le signe de la vérité, ce beau livre, en nous faisant entrer plus avant dans la connaissance de Thérèse, approfondit notre admiration pour elle. Thérèse de Lisieux n’est pas seulement Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle est tout autant, voire davantage, Thérèse de la Sainte-Face. À notre connaissance, G. Gaucher est le premier à l’avoir si bien montré.

Dans un premier chapitre de Thérèse dans ma vie [13], L. Guillet nous confie comment Thérèse de Lisieux est entrée dans son aventure spirituelle, y est devenue une « présence ». Il a beaucoup reçu d’elle, d’où son désir de partager avec d’autres ce que Thérèse lui a appris. Il le fait en nous invitant à écouter avec lui Thérèse nous dire le sens de la vie, nous enseigner les chemins de l’amour vrai de Dieu, de Jésus, de la Vierge, des hommes. À son école, on apprend, aujourd’hui comme hier, comment faire de sa vie une aventure d’amour.

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[1Voir Vie consacrée, 1972, p. 125.

[2Ibid., p. 374.

[3Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Correspondance générale. Tome 1 : 1877-1890. Paris, Êd. du Cerf et Desclée De Brouwer, 1972, 20 x 14, 598 p.

[4Id. J’entre dans la vie. Derniers entretiens. Ibid., 1973, 20 x 14, 288 p., 23 FF.

[5Id. Histoire d’une âme. Manuscrits autobiographiques. Ibid., 1972, 20 x 14, 360 p.

[6H. U. Von Balthasar. Thérèse de Lisieux. Histoire d’une mission. Coll. Pax et veritas, 9. Paris, Apostolat des Éditions ; Sherbrooke, Ed. Paulines, 1973, 19 x 14, 432 p., 39 FF.

[7Dynamique de la confiance, Paris, 1969, p. 286 sv.

[8V. Sion. Réalisme spirituel de Thérèse de Lisieux. Nouv. éd. Coll. Foi vivante, 143. Paris, Éd. du Cerf, 1972, 18 x 11, 198 p., 9,60 FF.

[9R. Laurentin. Thérèse de Lisieux. Mythes et réalité. 2e éd. Coll. « Figures d’hier et d’aujourd’hui ». Paris, Beauchesne, 1972, 19 x 14, 238 p.

[10C. De Meester, o.c.d. Les mains vides. Le message de Thérèse de Lisieux. Coll. « Foi vivante », 146. Paris, Éd. du Cerf, 1972, 18 x 11, 172 p., 9,60 FF.

[11J.-F. Six. La véritable enfance de Thérèse de Lisieux. Névrose et sainteté. Paris, Éd. du Seuil, 1972, 21 x 14, 286 p.

[12G. Gaucher. La passion de Thérèse de Lisieux. 4 avril - 30 septembre 1897. Paris, Éd. du Cerf et Desclée De Brouwer, 1972, 20 x 13, 260 p., 26 FF.

[13L. Guillet. Thérèse dans ma vie. Paris, Marne, 1972, 18 x 12, 224 p., 18 FF.

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