Bibliographie sur la pauvreté
Alfred de Bonhome, s.j.
N°1973-3 • Mai 1973
| P. 185-191 |
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Signalons cependant tout de suite le bon ouvrage collectif La Pauvreté, paru il y a plus de 20 ans [1]. Il reste utile en raison du caractère sérieux, ouvert et prospectif de ses études. Il est divisé en trois parties : Histoire ; Principes de base (théologie, droit canonique, psychologie) ; Problèmes d’aujourd’hui (souvent traités de manière bien concrète).
Écriture
Pour l’Ancien Testament, on lira aujourd’hui encore l’étude sobre, mais soigneuse et suggestive Les Pauvres de Yahvé, d’A. Gelin [2], qui débouche d’ailleurs en plein Évangile. Elle montre la pauvreté comme étant fondamentalement attente religieuse confiante, naissant de la conscience d’une petitesse conduisant à un radical désistement devant Dieu.
L’on trouvera des vues analogues en deux articles denses du Vocabulaire de Théologie Biblique [3] et, avec beaucoup plus de développements et un appareil scientifique abondant sans être lourd, dans Dom Jacques Dupont, O.S.B., Les Béatitudes [4]. Du même auteur, de très belles pages sur la pauvreté du Christ en laquelle l’Église est appelée à entrer [5] pour manifester avec lui, jusque dans le dépouillement suprême de la croix, l’amour compatissant absolument gratuit de Dieu, le Règne que par grâce il veut établir pour tous les déshérités d’ici-bas [6].
Pour incarner l’esprit évangélique de pauvreté dans le monde contemporain, les religieux pourront s’inspirer du fort bon article de B. Ronze Évangile et économie [7], qui recourt d’ailleurs aussi beaucoup à la Lettre de Jacques. Exclu par l’Évangile de toute prétention « à baliser les voies de la promotion humaine » (p. 285), l’économique est pourtant consacré par lui comme « le lieu d’un amour agissant » en vue de la venue du Seigneur (p. 287). Optique que rejoint celle du P. P. Gibert, S.J., étudiant ce que dit de l’argent l’ensemble du Livre des Actes [8].
Pour ce qui regarde le rapport de la pauvreté des religieux comme telle avec l’Évangile, le P. Légasse, O.F.M.Cap. [9] a obligé à mettre au point des idées longtemps reçues : la vie religieuse, et notamment la pauvreté qu’elle professe, traduisent de façon immédiate, universelle et communautaire des exigences évangéliques qui s’imposent à tous les croyants, et non à quelques « parfaits » seulement. Tous doivent être prêts pour Dieu à en venir à rejeter toute possession personnelle. Si les religieux vivent par état le partage des biens, c’est parce qu’il est un idéal stimulant proposé à l’Église entière.
Historique de la pauvreté religieuse
De ce point de vue on pourra lire la bonne esquisse de Dom François Vandenbroucke, O.S.B. [10], qui montre combien, toujours menacée d’être encombrée de possessions, la pauvreté a dû être constamment réinventée. Plus abondantes sont les six premières études de l’ouvrage collectif La Pauvreté mentionné au début [11]. Elles traitent de la pauvreté du monachisme primitif à S. Ignace de Loyola. Particulièrement intéressante est la contribution du P. A. Duval, O.P. [12], au sujet des monastères féminins du VIe au XVIIIe siècle. On y a connu, dit-il, une sécurité humaine organisée qui « n’a cessé d’être dans la plupart des esprits – à quelques exceptions près – la condition idéale de la vie religieuse..., (qui) en a été marquée dans ses institutions mêmes » (p. 114 s.). L’on fait encore référence à d’autres intéressantes pages, empreintes d’optimisme, mais malheureusement moins accessibles, du P. Jean Leclercq, O.S.B. La vie économique des monastères au moyen âge [13]. Économie très humaine à finalité spirituelle. On voit dans les monastères médiévaux une « prospérité sans richesse, sans capital et presque sans argent, (qui) assurait aux religieux leur suffisance et autour d’eux l’aisance... Cela relève du mystère monastique » (p. 259 ; souligné par l’auteur).
La profession de pauvreté des religieux
Un article de Sr Lucie de la Trinité [14], écrit en 1964, en plein Concile, fait percevoir tout ce que l’Esprit inspirait déjà alors aux religieux pour une profession authentique et concrète d’une pauvreté de renoncement, de partage, de service, d’acceptation.
Du passage du décret conciliaire Perfectae caritatis sur la pauvreté, Sr. Jeanne d’Arc, O.P. [15], a donné un commentaire précis et suggestif, fort éclairant par le recours aux projets antérieurs de ce texte. Tout en marquant certaines limites de celui-ci, l’auteur en montre le réalisme, l’audace, le souci d’authenticité et l’enracinement dans l’Évangile.
Paul VI ne pouvait manquer de s’occuper de la pauvreté en son Exhortation Evangelica testificatio, du 29 juin 1971 (nn. 16-22). On ne sera pas étonné que, dans le commentaire qu’il en a donné, le P. P.-R. Régamey, O.P. [16], ait été spécialement attentif à ce point, lui qui a été depuis longtemps attiré par le mystère de la pauvreté [17] et s’est montré soucieux du rôle auquel elle est appelée en notre temps [18]. De façon éclairante et vigoureuse, le Père souligne la demande faite par le Pape aux religieux que « le cri des pauvres retentisse dans leurs existences » (Ev. testif., n. 18).
Théologien averti de la vie religieuse, le P. J.M.R. Tillard, O.P. [19], a consacré à la pauvreté un article long, riche en références anciennes et modernes, mais non moins clair et vivant. Il évoque les divers aspects de la profession de pauvreté des religieux à travers les siècles. Donné qu’il juge ensuite sous la double lumière de l’Évangile et de la situation d’aujourd’hui. Il ne cesse de mettre vigoureusement en relief tout le réalisme évangélique, toute la mystérieuse fécondité rénovatrice qu’a toujours eue la pauvreté religieuse en son projet et en ses réalisations concrètes, avec cependant des diversités d’inspiration des fondateurs, de contexte humain et historique. Cette pauvreté religieuse est : dépouillement effectif ; dépendance ; désappropriation ; service par le travail ; mise en commun des biens et des gains résultant de ce travail, pour un partage avec les hommes, tout spécialement avec les pauvres, membres privilégiés du Christ. Tout cela en fin de compte pour exprimer et nourrir une désappropriation plus mystérieuse : celle de la vie face à Dieu et aux autres. Ainsi la vie religieuse est-elle appelée à « réaffirmer existentiellement et d’une façon typique une autre dimension du mystère des choses » (p. 940).
Cet aspect souligné en conclusion par le P. Tillard a été bien développé par le P. S. Pinckaers, O.P. [20] : par la pauvreté religieuse l’on est « le prophète d’une richesse, d’un royaume, d’une sagesse qui échappent aux puissants et aux savants de ce monde » (p. 63). Elle est signe de la supériorité et de la vérité de l’amour du Christ. Par la charité s’opère une sorte d’identification entre le Christ et la pauvreté : « La pauvreté devient comme le vêtement du Christ et de sa charité » (p. 64).
Le thème de la pauvreté des religieux a été récemment traité dans la revue canadienne Vie des communautés religieuses [21].
En une conférence publiée là en 1970, le P. R. Voillaume [22] a voulu aider les religieux à s’engager dans la vie d’un renouveau sous cet aspect. Il l’a fait avec un très grand réalisme évangélique, qui met au cœur du débat entre l’instinct de communion de l’Église à la pauvreté de Jésus et les institutions dont elle doit se munir pour accomplir sa tâche sur la terre. On aimera cette notion des « moyens pauvres » : « les plus aptes à être utilisés par l’apostolat sans défigurer le message évangélique », ceux qui n’empêchent pas la puissance de Dieu de se manifester (p. 81 s.).
En 1971, le P. L. Boisvert, directeur de la revue, y a fait paraître sept articles sur divers aspects de la pauvreté des religieux [23]. Pages empreintes de simplicité, éclairantes et stimulantes. Elles appellent à de meilleurs modes concrets, personnels et communautaires, de pauvreté, pour le service de l’Évangile et des pauvres.
À propos des problèmes concrets, signalons aussi un article plus ancien, mais resté actuel, du P. M. Olleros, S.J. [24] qui traite les points suivants : exemple et enseignements du Christ, renonciation aux biens, niveau et style de vie, biens communs des instituts. L’auteur donne des solutions aussi courageuses qu’équilibrées, tenant compte des transformations économiques et sociales, des nécessités du travail apostolique et du témoignage authentiquement évangélique à donner.
Dans Forma Gregis deux maîtresses des novices ont dit comment elles éduquent à une pauvreté vraie [25]. Sans négliger un aspect de doctrine et de prière contemplative, elles attachent une grande importance à l’expérience concrète, à la découverte personnelle et en groupe, à la liberté. Elles rapportent bien des faits et témoignages suggestifs. On verra aussi brièvement décrit le régime de la « propriété subordonnée », suggéré par la Congrégation des Religieux aux Religieuses de l’Assomption (p. 326 s.) : chaque maison met à la disposition de la Province et de la Congrégation dons et gains, tout ce qui est au-delà du nécessaire, pour qu’elles « jugent du meilleur usage à en faire selon les besoins les plus urgents », compte tenu du devis annuel des travaux prévus pour les maisons.
À propos de l’argent des religieux, le P. D. Bertrand, S.J. [26], met en garde contre le simplisme, en évoquant assez longuement le comportement de S. Ignace de Loyola : sans qu’ils aient nécessairement à se priver effectivement de l’argent, « Dieu y ramène (les religieux)..., pour que nous apprenions à voir que, même dans le domaine de l’argent, il vaut plus que l’argent » (p. 266).
Religieux et service des pauvres
On sait peut-être que les Unions Internationales masculine et féminine des Supérieurs Généraux ont lancé le 16 mars 1972 une « Année de la Paix pour la Justice ». Le Bulletin U.I.S.G. a publié dans ce cadre un intéressant numéro [27], Relevons-y les fort belles pages, très intérieures, du P. Fr. Martin, Discernement et Justice sociale (p. 4-9) et diverses expériences de conscientisation, notamment en un Chapitre général d’une Congrégation (p. 39-44).
L’on a pu lire en « Tribune Libre » dans le numéro précédent de Vie consacrée l’article du P. Y. Ledure, S.C.J. et les réflexions du P. J.-M. Hennaux, S.J., à son propos [28].
Travail et vie professionnelle des religieux
En quelques pages d’un grand réalisme spirituel et humain, le P. J. Delanglade, S.J. [29], a dit en quoi et à quelles conditions le choix du travail comme moyen essentiel de subvenir aux besoins d’une communauté peut renforcer l’esprit de pauvreté, sans lui nuire par ailleurs. Le P. R. Voillaume [30] a éloquemment parlé du souci de beaucoup de religieux de partager la vie des pauvres travailleurs salariés ou des petits artisans, pour une « naturalisation » en vertu de laquelle l’Église devient présente « là où elle était absente et étrangère » (p. 322).
Dans la revue Religieuses d’action hospitalière et sociale [31], l’on peut voir traités avec sens des réalités divers problèmes de pauvreté (d’autres aussi) suscités par un engagement personnel ou collectif de religieuses dans un travail souvent salarié, ou dans un service professionnel ou social [32]. Relevons là une conférence du P. M. Rondet, S.J., La religieuse dans le monde socio-économique [33]. Tout en n’étant pas du monde, dit le Père, les religieuses ont aujourd’hui à lui être présentes. Mais d’une présence qui dénonce une insignifiance du monde et ses aliénations. Dans le contexte du salariat, les religieuses dénoncent le lien du travail avec le rendement, le profit, le gain, la consommation, la concurrence. La vie fraternelle procure certes une liberté et une sécurité plus grande, et c’est bon. Mais c’est pour permettre de participer de façon plus active à la lutte pour les plus pauvres et les plus faibles.
Exigences morales et canoniques
On peut les voir exposées, avec également une dimension spirituelle, par le P. R. Carpentier, S.J., en sa dernière édition de Témoins de la Cité de Dieu, qui tient compte de Vatican II [34]. En attendant la réforme du droit canonique, on pourra encore utiliser le bon ouvrage du P. J. Creusen, S.J., Religieux et Religieuses [35]. Le P. A. Delchard, S.J. [36], a bien marqué l’esprit des normes du Code, plus évangéliques qu’on ne le pense, qui font plus que demander une pauvreté de dépendance à l’égard des supérieurs.
Le P. J. Durand, C.S.C., a publié une thèse fouillée Vie commune et pauvreté chez les religieux [37]. Il montre que le droit et les instituts ont notamment tendu à travers les siècles à une « vie commune parfaite » : incorporer en un patrimoine commun les fruits du travail et ce que l’on reçoit pour la communauté ; en retour ne compter que sur elle pour sa subsistance et les besoins de sa charge. Tout cela est « en opposition avec deux plaies qu’on ne saurait trop combattre : l’usage des dons personnels et la possession d’un pécule, même dépendant » (p. 276 s.) [38].
Beaucoup de membres des Congrégations se sont réjouis de pouvoir maintenant mieux faire profession de pauvreté évangélique en renonçant à leurs biens personnels. Un article du P. M. Dortel-Claudot, S.J. [39], les aidera à répondre aux demandes de l’Évangile et du droit de l’Église en cette matière.
La pauvreté dans les instituts séculiers
Outre l’article d’Anne Dubois en ce numéro [40], on peut voir l’intéressant article du même P. M. Dortel-Claudot [41]. À l’aide de constitutions d’instituts séculiers, il montre comment leurs membres veulent et peuvent vivre une authentique pauvreté tout en restant des laïcs parmi les autres.
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[1] Coll. « Problèmes de la religieuse aujourd’hui », 6. Paris, 1952 (une longue note sur l’idéal de pauvreté des jeunes filles, p. 251 s. ; bibliographie de divers points de vue, p. 327-329).
[2] Coll. « Témoins de Dieu », 14. 3e éd. revue, Paris, 1953 (bibliographie, p. 156-159 ; beaux textes bibliques, patristiques et spirituels sur la pauvreté, cités p. 160-173).
[3] 2e éd. révisée et augmentée, Paris, 1970. Art. « Pauvres », par L. R(oy, O.S.B.), col. 927-932 ; art. « Richesses », par E. B(eaucamp, O.F.M.) et J. G(uillet, S.J.), col. 1126-1130.
[4] Nouv. éd. entièrement refondue. T. I : Le problème littéraire..., Louvain, 1958 ; surtout t. II : La Bonne Nouvelle (Coll. « Études bibliques »), Paris, 1969.
[5] Paul VI a vigoureusement traité ce thème à l’audience générale du 24 juin 1970 (La Documentation Catholique, 1970, p. 657 s.).
[6] « L’Église et la Pauvreté », dans L’Église de Vatican II (collectif), T. II (Coll. « Unam Sanctam », 51 b), Paris, 1966, p. 339-372.
[7] Études, février 1972, p. 273-278.
[8] « Les premiers chrétiens d’après les Actes des Apôtres », dans Christus, 1971, n. 70 (sur le thème : L’argent), p. 219-228.
[9] « Les fondements évangéliques de la pauvreté religieuse », dans Vie consacrée, 1970, p. 257-283 ; plus développé dans L’appel du riche. Contribution à l’étude des fondements scripturaires de l’état religieux (Coll. Verbum Salutis. Coll. annexe, I), Paris, 1966 (spécialement p. 227-255).
[10] « Histoire de la pauvreté », dans La vie spirituelle, t. 111 (1964, II), p. 729-741.
[11] P. 25-130 ; cf. note 1.
[12] « Pauvreté et organisation économique des monastères », p. 99-130.
[13] Dans l’ouvrage collectif Inspiration religieuse et structures temporelles, Édit. Ouvrières, Paris, 1948, p. 211-259.
[14] « Approches de la pauvreté évangélique », dans la Revue des communautés religieuses, 1964, p. 72-82 (bibliographie sur la pauvreté en général et dans la vie religieuse, p. 83).
[15] « La Pauvreté (Commentaire du n. 13) », dans L’adaptation et la rénovation de la vie religieuse. Décret « Perfectae caritatis ». Texte et... commentaires (Coll. Unam Sanctam, 62), Paris, 1967, p. 407-445.
[16] Paul VI donne aux religieux leur charte (Coll. « Problèmes de vie religieuse », 34), Paris, 1971, p. 88-101.
[17] La pauvreté et l’homme d’aujourd’hui (Coll. « Vie intérieure »), Paris, 1963 (sur la pauvreté religieuse, p. 230-239).
[18] Pauvreté chrétienne et construction du monde (Coll. Foi Vivante, 57), Paris, 1967, chapitre consacré aux religieux, p. 121-138 ; bonne note bibliographique sur la pauvreté de divers points de vue, p. 189-192).
[19] « La pauvreté religieuse », dans la Nouvelle Revue théologique, 1970, p. 806-848, 906-941.
[21] Adresse : 5750 boul. Rosemont, Montréal, 410, Canada.
[22] « Vie religieuse et pauvreté », dans Vie des communautés religieuses, 1970, p. 66-85. – La lettre aux fraternités du même P. R. Voillaume du 19 mars 1947, sur la pauvreté est loin d’avoir vieilli. Très radicale, elle est aussi fort éclairante et équilibrée (texte dans Au cœur des masses, t. II - Coll. « Foi Vivante », 101 - Paris, 1969, p. 303-327).
[23] Voici les thèmes abordés : ambiguïté du mot « pauvreté » (p. 20-30) ; détachement des biens (p. 54-63) ; abandon des biens (à encourager ; p. 76-86) ; mise en commun (p. 98-112) ; style de vie simple et modeste (important et « révolutionnaire » ; p. 130-142) ; intendance communautaire (p. 162-179) ; travail (p. 244-257). – Tout récemment et fort bien : le partage fraternel (1973, p. 66-81).
[24] « Problèmes actuels de la pauvreté évangélique », dans Christus, 1962, n. 35, p. 322-329 (certaines expressions ont vieilli : « instituts de perfection », par exemple).
[25] Sr Marie-Sabine, R. de l’Assomption et Sr Simone Niort, Sr des Campagnes, « Religieuses et laïques dans l’usage des biens matériels », dans Forma Gregis, 1969, 4e trimestre, p. 321-337. - Adresse de cette publication : 310, rue de Vaugirard, F-75015 Paris.
[26] « L’argent des religieux », dans Christus, 1971, n. 70 (sur le thème : L’argent), p. 262-267.
[27] U.I.S.G., 1972, n. 26 : Les Religieuses et l’Appel de l’Église à la Justice. - Adresse : Piazza di Ponte S. Angelo 28, I-00186 Roma, Italie.
[28] « Pour une pauvreté religieuse au service des pauvres », dans Vie consacrée, 1973, p. 99-113 ; « Vers une pauvreté “politique” » ? ibid., p. 113-120.
[29] « Travail et pauvreté », ibid., 1969, p. 292-299.
[30] Au cœur des masses, t. II (Coll. Foi Vivante, 101), Paris, 1969. VII : Travail, p. 329-362.
[31] Adresse : U.N.C.A.H.S., 106, rue du Bac, F-75007 Paris.
[32] Ainsi : P. Giraud, « Religieuses et salariat », dans Religieuses d’action hospitalière et sociale, 1969, n. 205, p. 27-38 ; G. Estieule, « Vie professionnelle de la religieuse. Travail, culture et pauvreté », ibid., 1970, n. 213, p. 15-29.
[33] Ibid., 1970, n. 219, p. 483-495.
[34] 9e éd., Desclée De Brouwer, 1966, p. 140-150.
[35] 8e éd., Desclée De Brouwer, 1960, nn. 274 s.
[36] « La pauvreté religieuse en droit canonique », dans l’ouvrage collectif La Pauvreté (cf. note 1), p. 145-158.
[37] Montréal-Paris, 1952 (bibliographie ancienne et moderne, p. 279-291).
[38] L’auteur adopte la notion de pécule donnée par le P. A. Vermeersch, S.J., : bien séparé des biens appartenant au couvent, et dont est laissée à un religieux pour son usage, la possession, l’administration, la détention, au-delà de ce qu’exigent moralement ses nécessités présentes (p. 240). Le pécule dépendant est celui dont l’usage de fait requiert une conformité avec la volonté du supérieur, au moins en cela qu’il ne révoque pas le pécule.
[39] « La renonciation aux biens dans les Congrégations », dans Vie consacrée, 1971, p. 166-178 (avec, à la fin, un modèle possible de renonciation).
[40] P. 156-167.