Ce fut pour moi un sujet d’étonnement et de joie que l’intérêt manifesté par le Concile pour la vie religieuse. Cela se justifiait bien par le fait que les religieux, et plus encore peut-être le million de religieuses, représentent pour l’Église un merveilleux potentiel de forces apostoliques, mais il y avait plus que cela : le sentiment que la vie religieuse se situe au cœur de cette rénovation de la vie chrétienne que le Concile poursuivait, à l’instigation de Jean XXIII. L’après-Concile n’a pas, jusqu’ici, rempli toutes ces espérances. L’Église s’est trouvée affrontée à, et entraînée dans le tourbillon de cette immense mutation de toute la vie que le Concile a sentie, mais qui a pris une ampleur et une accélération telles qu’il est parfois difficile de discerner et de garder la ligne la plus authentique. Tous les instituts religieux ont été conviés à opérer leur « (...)
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