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La vie religieuse au concile pastoral néerlandais

Haye Van Der Meer, s.j.

N°1970-2 Mars 1970

| P. 104-111 |

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Durant la session du Concile Pastoral néerlandais à Noordwijkerhout, du 4 au 7 janvier 1970, une journée entière a été consacrée aux problèmes de la vie religieuse. Comme beaucoup de participants l’ont dit par après, et comme l’ont écrit la plupart des journaux, cet échange de vues a été une déception. Ceci n’exclut pourtant pas que le Concile Pastoral ait été très fécond pour la vie religieuse. Car la partie la plus importante du Concile Pastoral n’est pas constituée par les sessions publiques qui se tiennent une ou deux fois l’an (la dernière aura lieu en avril 1970) ; ce qui les précède a, la plupart du temps, un effet beaucoup plus profond.

À Noordwijkerhout, 106 participants à la session ont parlé de la vie religieuse. Mais, dans les huit mois qui ont précédé, ce sont toutes les communautés religieuses sans exception, de nombreux groupes paroissiaux d’échanges, les conseils pastoraux diocésains et d’innombrables autres groupements de la vie catholique néerlandaise qui se sont occupés de façon intensive de ce qu’est la vie religieuse à l’époque actuelle et qui ont essayé de trouver les mots pour le dire.

Les travaux préparatoires

En avril 1969, parut la première version stencilée du rapport préliminaire. Celui-ci avait été composé par une commission instituée par le Conseil central du Concile Pastoral ; dans cette commission, outre quelques religieux prêtres, se trouvaient des laïcs, des Sœurs (d’instituts actifs aussi bien que contemplatifs), des Frères et un prêtre diocésain. Le président était un laïc marié, psychiatre de profession. Ce premier texte fut discuté par huit groupes de 15 à 20 religieux et religieuses. Leurs remarques et celles de beaucoup d’autres – auxquels le texte avait été personnellement envoyé et qui l’étudièrent et le discutèrent de façon plus libre – furent introduites dans le texte remanié par la commission. Ensuite quelques groupes discutèrent encore le texte revu. Finalement, le rapport préliminaire fut imprimé et rendu public en septembre. C’est alors que commença de multiples façons le dialogue intensif sur la vie religieuse à notre époque, auquel il vient d’être fait allusion.

La « consultation nationale des religieux »

En octobre 1969, la direction centrale du Concile Pastoral prit l’initiative de convoquer à Noordwijkerhout environ 120 religieux et religieuses pour une discussion préalable du rapport à l’échelle nationale. Cette initiative fut prise parce que l’on se rendait compte qu’à la session proprement dite du Concile un petit nombre seulement de religieux prendraient part aux délibérations. Il n’aurait pas été bon que l’on discute sur les religieux, voire même que l’on prenne des décisions à leur sujet, sans que ceux-ci soient partie prenante.

Aussi bien durant ce que l’on a appelé « la consultation nationale des religieux » en octobre que pendant la session du Concile Pastoral en janvier, tous ceux qui étaient présents ont perçu combien la vie religieuse aux Pays-Pas passe par une phase de réorientation. Dans cette période d’expérimentation et d’essais, on rencontre les conceptions les plus divergentes sur ce qu’est la vie religieuse. Vu la franchise d’expression courante aux Pays-Bas sur le terrain religieux, on devait s’attendre à ce que même les opinions les plus extrémistes soient formulées, opinions que chacun écouterait d’ailleurs avec le plus d’ouverture possible. C’est surtout durant la consultation d’octobre que l’on put entendre, livrés en vrac, des sons de cloche d’un sécularisme conséquent jusqu’au bout et des conceptions hautement spirituelles. On proclama par exemple que tous, tels que nous étions là rassemblés, nous avions à supprimer immédiatement tous nos vieux Instituts, pour ensuite, peut-être, tout recommencer prudemment sur des bases entièrement neuves. Mais on demanda aussi une vie religieuse à base de silence, de détachement, de prière et de relation personnelle avec Jésus-Christ. On souhaita une plus grande proximité de vie avec les laïcs, une insertion dans le monde du travail, un contact avec ceux que la société actuelle néglige ou repousse : maintenant, ce ne sont plus les veuves et les orphelins, mais les « hippies », les adeptes de la drogue, les prostitués des deux sexes, ceux qui ne savent comment utiliser les loisirs abondants que leur procure l’organisation actuelle de la société. Enfin on plaida avec insistance en faveur d’une plus large part accordée à l’expérimentation, spécialement pour des groupes de jeunes, éventuellement même en liaison intercongrégationnelle (comme cela se pratique déjà çà et là entre membres de plusieurs Ordres et Congrégations qui s’inspirent de la spiritualité franciscaine). Une résolution fut prise, qui insista pour que l’on développe les mouvements de fusions entre Ordres et Congrégations qui, par suite de la diminution croissante du nombre de leurs membres, ne peuvent plus garder une existence autonome douée de sens. Par manière de parenthèse, il faut signaler que certains, et nommément des membres de la direction du Conseil Pastoral, ont clairement des préoccupations d’ordre sociologique et, en conséquence, ne passent pas facilement outre aux implications sociologiques de la crise actuelle des Instituts religieux. C’est ainsi que fut finalement adoptée une résolution demandant la constitution d’un groupe de travail formé de compétences (où des laïcs trouveraient place eux aussi), chargé d’une planification des lignes de conduite et d’une promotion de la recherche des solutions possibles à la crise. Tel fut le résultat auquel aboutit la consultation nationale d’octobre, qui fait partie intégrante de l’ensemble que constitue le Concile Pastoral.

Il ressort avec évidence que l’on n’a découvert là aucune voie nouvelle pour sortir de la crise de la vie religieuse aux Pays-Bas, et que les participants à la consultation n’ont pas vu apparaître d’espoir nouveau. Il ne se dessina pas non plus de ligne générale selon laquelle le développement pourrait se produire. Toutes les opinions s’exprimèrent et toutes purent le faire. L’image qui en résulta ne fut ni très claire ni très précise et aucun mouvement quelque peu défini ne s’esquissa.

La session de janvier

La session proprement dite du Concile Pastoral en janvier révéla les mêmes caractéristiques. S’y ajouta la tension provoquée chez tous les participants par l’attente de ce qui se produirait au débat sur le célibat des prêtres. De ce fait, l’attention accordée aux problèmes de la vie religieuse ne fut pas spécialement grande. Néanmoins on leur consacra une journée entière.

À cette session prirent part dix représentants de chacun des diocèses, à savoir trois prêtres choisis par les conseils presbytéraux de ces diocèses, et sept membres élus dans leur sein par les conseils pastoraux de ces mêmes diocèses : naturellement, ce furent presque exclusivement des laïcs. Venait ensuite la délégation des religieux : cinq hommes et cinq femmes, tous désignés par la direction des Fédérations respectives des Supérieurs provinciaux. Enfin sur les quinze sièges « restants », dont les occupants sont désignés par les évêques, il y eut cette fois huit religieux, dont quelques Frères et Sœurs de moins de 25 ans.

Les différentes délégations s’étaient préalablement réunies plusieurs fois pour examiner le contenu du rapport préliminaire. Les rapporteurs de ces groupes se réunirent et ce fut finalement un laïc, M. P. V. Nolet, qui rédigea le rapport synthétique de ces discussions. C’est à partir de ce rapport synthétique que s’engagèrent les discussions proprement dites à Noordwijkerhout. Dans son introduction, M. Nolet déclara que c’est aux religieux eux-mêmes qu’incombe la liberté et la responsabilité du choix des motifs par lesquels ils veulent se laisser guider et des conséquences pratiques qu’ils veulent en tirer pour leur vie et leurs œuvres. Les membres du Conseil Pastoral ne veulent point porter atteinte à cette liberté. Aussi ne veulent-ils prendre aucune décision. Mais ils souhaitent engager un dialogue sur la vie religieuse, dans l’espoir qu’ils auront quelque chose à dire aux religieux.

Il parla ensuite de la définition de la vie religieuse, à savoir d’une question fort discutée actuellement aux Pays-Bas : un Ordre ou une Congrégation peut-il aussi compter parmi ses membres des gens mariés (par là on vise surtout ceci : lorsque des membres d’un Institut s’engagent dans le mariage, peuvent-ils ou non rester membres de l’Institut ?). Sans entrer dans le débat, l’orateur se borna à dire : « Les avis sont très partagés quant à l’état de non-mariage comme caractéristique de la vie religieuse ». Dans le rapport, il est dit : « les religieux sont des croyants qui, en tant que « non-mariés » à cause de l’évangile de Jésus-Christ, veulent se grouper et former une communauté au service du Royaume de Dieu ». M. Nolet proposa de remplacer cette description par la suivante : « Par religieux on entend ici... ». De la sorte, deviendrait possible aussi un dialogue sur ce que la vie religieuse pourrait peut-être devenir dans le futur.

Comme on l’a appris par les journaux, la direction provinciale des Augustins néerlandais a publié, sous forme de note, un projet pour leur prochain chapitre provincial (mars 1970). Cette note propose une structure fédérative de la province, sous direction unique, structure qui comprendrait des hommes et des femmes, des prêtres et des laïcs, des gens mariés et des célibataires, habitant seuls ou en groupe, vivant en famille ou se rassemblant à plusieurs foyers : tous ensemble formeraient la nouvelle province augustinienne. Mais durant la session du Concile Pastoral, rien ne fut dit ni du plan des Augustins, ni du passage de l’introduction qui y faisait allusion.

M. Nolet parla de la vie contemplative, qui devrait, dit-il, entrer plus en contact avec les hommes, l’Église et la société, et chercher une participation appropriée au labeur commun de l’humanité.

Il parla aussi de la démocratie et signala à ce propos que, dans certains groupes diocésains, la recommandation de formes démocratiques de gouvernement exprimée dans le rapport préliminaire avait provoqué de l’opposition. « Il est tragique qu’il faille encore recommander cette forme de gouvernement à des religieux une bonne vingtaine d’années après la déclaration des droits de l’homme ». Cette recommandation prit une forme concrète en ce qui concerne les groupements religieux féminins soumis à la direction de religieux hommes. Dans la discussion ce point fut favorablement accueilli, spécialement de la part des moniales présentes. Le Concile Pastoral vota une résolution, dans laquelle il se prononça pour l’indépendance des groupements religieux féminins par rapport aux Ordres masculins (apparentés ou non). On y demanda aussi une plus grande liberté pour les moniales de déterminer elles-mêmes les modalités selon lesquelles elles veulent vivre la clôture (à cette occasion, on marqua du déplaisir à propos des prescriptions de Venite seorsum).

L’orateur parla encore du style de vie auquel on peut s’attendre pour l’avenir, de la liberté d’expérimentation et de sa protection.

Les discussions ne dégagèrent aucune vue nouvelle claire et évidente ; on ne put non plus remarquer aucune tendance neuve, qui puisse indiquer dans quelle direction la vie religieuse pourrait se développer. Même les laïcs n’eurent à poser aux religieux que des questions confuses, profondément divergentes. Par exemple : « Vous devriez nous ouvrir vos couvents » (à quoi beaucoup, même parmi les contemplatifs, répondirent à bon droit : « Mais ils sont ouverts à tout qui veut y venir et ose risquer l’effort du silence »). Ou encore : « Vous devriez habiter au milieu de nous, comprendre nos besoins et parler notre langage ». Ou encore : « Peu importe ce que vous dites ou pensez de la vie religieuse, pourvu que vous fassiez ce qui s’impose ».

Les religieux eux-mêmes manifestèrent des vues très variées et tout aussi divergentes : « C’est la mission des religieux de réaliser un îlot de liberté, en dépit de toutes les structures » ; « Nous avons mission de vivre, non de survivre comme congrégation » ; « Je me donne quelque part avec d’autres et je ne m’inquiète pas de savoir s’ils sont mariés ou non ». Ou encore : « Les religieux doivent être là où quelque chose se passe : où étions-nous lors du problème des clochards ? où étions-nous lors de l’occupation de la « Maagdenhuis » (centre administratif de l’Université d’Amsterdam) ? ». Et encore : « Ce dont il s’agit, c’est de la conversion au Dieu vivant, c’est de Jésus-Christ et de son évangile, du service envers ceux qui sont ses préférés : les pauvres, les petits, les pécheurs. Ce dont il est question dans la vie religieuse, ce n’est pas seulement d’apporter simplement la justice, la paix, la nourriture aux affamés, le droit à ceux qui en sont privés (points sur lesquels d’autres mettaient fortement l’accent), mais d’apporter la justice, la paix, la nourriture, le droit parce que c’est là que l’on trouve la volonté de Dieu, c’est là que l’on trouve Dieu, qui est présent dans le moindre des siens ».

L’évêque de Bois-le-Duc, Mgr Bluyssen, suggéra qu’on ne devait pas trop se préoccuper de questions spéculatives sur le sens de la vie religieuse ni chercher un travail qui serait spécifique pour des religieux : « Faites tout bonnement ce qui s’impose avec le plus de force », dit-il.

On ne peut nier que cette réunion fut une expérience décevante. « Sommons-nous en train de régler proprement un enterrement ? » demanda quelqu’un. Et une Sœur de s’écrier : « Pas de compassion, s’il vous plaît ! Nous en avons assez de nous interroger et d’être sans fin interrogées sur le sens de la vie religieuse. Nous la vivons cependant, elle a donc un sens ».

Durant cette session du Concile, était aussi présent dans le même bâtiment, à Noordwijkerhout, un groupe de jeunes religieux, qui se signalait par le sigle 4/7 (emprunté aux dates d’ouverture et de clôture de la session, 4 et 7 janvier). Ce groupe avait été autorisé par la direction du Concile à s’installer dans un local de l’immeuble, et à y faire connaître ses idées. Ils avaient orné le mur extérieur de leur local de dessins (entre autres, des caricatures du P. W. Goddijn, O.F.M., figure marquante du secrétariat du Concile ; il y avait aussi le dessin d’une croix à l’un des bras de laquelle pendait une corde terminée par un nœud coulant, comme à une potence, avec cette légende « lien avec l’Église universelle »). Inlassablement, ils communiquaient des stencils, tenaient dans les intervalles des sessions d’ardentes discussions avec tout qui voulait venir. Un de leurs porte-parole, bien qu’il ne fut pas membre du Concile, reçut même une fois la parole durant la session. Il y proclama que l’on ne discutait au Concile que de changements apparents et que les vrais changements devaient aller bien plus en profondeur. « Le rapport préalable aurait dû tenir compte non seulement de l’oppression qui était ressentie dans un système antérieur (et le fait du non-mariage y avait sa place !), mais aussi de l’oppression ou plutôt de la manœuvre qui tend à masquer cette oppression telle qu’on la trouve dans la société actuelle... Précisément, le rapport manque de pénétration sur la relation, dans notre société, entre pauvreté et dépossession, entre obéissance et privation de puissance, entre pureté et manipulation de la sexualité. Les vœux apparurent comme une protestation dans une société où la pauvreté, la soumission et le célibat étaient mésestimés. Ils les ont rendus estimables. Mais dans le rapport, la pauvreté et l’obéissance placent les religieux du côté des possédants et des puissants de ce monde. Ils ne sont plus une protestation contre l’abus des possessions et de la puissance. En maintenant le célibat, on a conservé un cadre vide, qui ne sera guère en état de résister à la manipulation de la sexualité. Ce qu’il faut, c’est une critique de la famille dans notre société, mais aussi une critique du célibat, une critique de la propreté morale et de la décence... Le Concile Pastoral n’est pas organisé pour amener notre libération de l’Église en tant qu’elle fait partie de la société répressive, mais pour assurer d’une façon raisonnable et appropriée la survie de l’Église d’hier ».

Vu qu’il fallait avoir quelque idée de la terminologie et des théories de Marcuse pour pouvoir suivre cette démonstration, celle-ci passa visiblement par-dessus les têtes de la plupart des auditeurs. Personne en tout cas ne s’y rallia lors des discussions subséquentes. Chose digne de remarque toutefois, l’activité de ce groupe devint par après l’un des aspects les plus discutés et les plus appréciés du Concile.

Un moment notable fut celui où le Frère François, un Frère de Taizé natif des Pays-Bas, lut un message du Prieur Roger Schutz : « Ce qui nous consume au plus profond de nous-mêmes comme un feu, c’est le désir de vivre le Christ pour les hommes... Si nous voulons nous donner aux hommes, ce n’est pas en l’homme que nous puisons notre force, mais dans des valeurs qui, apparemment, ne sont pas efficaces, la prière, la communion au Christ ». Le Prieur Schutz marqua aussi que la communauté de Taizé avait décidé de ne pas accepter les laïcs mariés qui demandent à lui être affiliés. « Votre devoir est de rester dans votre propre milieu de travail et d’habitation. Vous avez des enfants. Vous ne pouvez pas les frustrer de ce que des parents doivent à leurs enfants. Quelque désintéressée que soit votre intention, votre famille deviendrait une sorte de « caste » religieuse, et de cela, vos enfants seraient les victimes. Lorsqu’on force des enfants à vivre dans un entourage exclusivement ecclésiastique, on risque de leur faire courir le sérieux danger de jeter un jour par-dessus bord toute forme de vie chrétienne [1] ».

À la fin de la journée, tous avaient l’impression que l’on n’avait abouti à rien. Le rapporteur du matin, M. Nolet, le dit en propres termes. A dire vrai, on aurait dû s’y attendre. La vie religieuse n’est pas un thème adapté à une réunion qui est à la recherche d’expressions frappantes, de bons mots, d’événements spectaculaires, d’aliment pour les journaux.

Comme nous l’avons dit en commençant, le Concile pris dans son ensemble a néanmoins fait de Tassez bon travail pour élucider ce qu’est la vie religieuse et ce qu’il convient qu’elle soit. Mais, à la réunion elle-même, tout cela devait nécessairement tomber. La vie religieuse a besoin de silence. Des mots comme Dieu, Jésus-Christ, la prière, « jusqu’à ce qu’il vienne », le détachement, doivent être largement enrobés de silence, de sorte que, par après, l’on se demande si ce qui s’est produit est venu des mots eux-mêmes ou du silence dans lequel ils baignaient. Il s’agit de réalités trop délicates pour un rassemblement où les applaudissements servent de mesure à la qualité. On peut certes aller de l’avant et utiliser là aussi ces mêmes mots, mais en fait il s’agira alors d’autre chose. Tel fut aussi le sort inévitable de cette session du Concile Pastoral.

Heureusement, la vie religieuse n’en dépend pas.

Studiecentrum Theologie
Nederlandse Jezuïeten
Hobbemakade 51, AMSTERDAM-1007, Nederland

[1Le texte néerlandais complet de ce message a été publié dans De Kloosterling, 38 (1970), 53-B5.

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