Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Travail et pauvreté

Jacques Delanglade, s.j.

N°1969-5 Septembre 1969

| P. 292-299 |

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Un peu d’histoire

La première génération chrétienne nous présente en action deux types de pauvreté. Les frères de Jérusalem mettent tout en commun, et les fruits de charité que produit ce renoncement effectif de chacun à tout son avoir, ont fait de la communauté de Jérusalem l’exemple insurpassable de ce que la Tradition a appelé la « vie apostolique », puis la vie commune.

Toute autre est la condition de saint Paul, celle qu’il adopte pour lui-même et celle qu’il prêche aux siens. Sachant parfaitement que le missionnaire de l’Évangile a le droit de recevoir sa subsistance de ceux à qui il apporte la bonne nouvelle, il tient pour lui-même à toujours gagner sa vie du travail de ses mains, afin de n’être à charge à personne, et de prouver en même temps son désintéressement.

À maintes reprises, il met en garde les siens contre une oisiveté faussement spirituelle... il leur recommande de travailler pour subvenir à leurs propres besoins et à ceux des indigents : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Tm 3,10). Et aux Éphésiens (4,28) : « Que celui qui volait, ne vole plus ; qu’il prenne plutôt la peine de travailler de ses mains au point de pouvoir faire le bien en secourant les nécessiteux. »

Quant à ceux qui se sont rendus pauvres pour le Christ, comme les frères de Jérusalem réduits à la misère, on sait le zèle avec lequel saint Paul essaie de leur venir en aide, et les arguments avec lesquels il exhorte les Corinthiens à la générosité (2 Co 8,9) : C’est un service, une fonction sacrée (liturgia, diaconia) que de subvenir aux besoins des saints ; cela manifeste l’unité de l’Église, fait monter vers Dieu l’action de grâces ; cela réalise l’échange mutuel des biens spirituels et temporels de la charité.

L’histoire de la pauvreté dans l’Église sera fortement marquée par ces origines.

Contre l’enrichissement de l’Église, qui se produit lors de la conversion de l’Empire, on voit la réaction des moines. Le cénobite distribue ses biens aux pauvres, renonce à toute propriété et veut mener une vie de travail, comme le Christ à Nazareth, tout en vivant en communauté comme les frères de Jérusalem. Mais se produit alors le contraire de ce qui s’était passé à Jérusalem : les communautés s’enrichissent, la profession de pauvreté devient un moyen de s’assurer une vie, sinon facile, du moins à l’abri du souci.

Certains aspects essentiels de la pauvreté évangélique : confiance unique dans la Providence du Père, et attachement aux biens spirituels manifesté par la renonciation effective aux biens temporels, ne sont plus signifiés.

Plus d’une fois les fondateurs d’ordres réagissent contre l’enrichissement des monastères, en créant des institutions nouvelles qui vivront dans une plus grande pauvreté, mais bien vite la générosité des fidèles les enrichit aussi.

D’où la réaction radicale, qui sera celle des mendiants : aucune propriété, ni personnelle ni collective. Leur esprit ne peut être mieux résumé que dans le geste pathétique de saint François se dépouillant de tout, jusque de ses vêtements, pour avoir le droit de proclamer : « Je ne dirai plus : mon père Pierre de Bernardone, mais Notre Père qui êtes aux cieux. »

Mais la mystique la plus exigeante de la pauvreté ne peut s’incarner réellement sur cette terre : avant même la mort de saint François, il fallut bien se rendre compte qu’une pratique absolue de la pauvreté mendiante ne permettait pas de rendre à l’Église les services essentiels dont elle avait besoin. Pour former des prêtres, il faut des livres, il faut des loisirs pour l’étude, il faut un toit sur sa tête. Il faut donc une certaine propriété collective.

Tous les Instituts nés récemment et appelés à une vie active au service de l’Église ont donc dû organiser leur pauvreté collective, en s’appuyant à la fois sur des propriétés et des aumônes.

Le problème actuel

Et c’est le problème d’aujourd’hui : une telle manière de subvenir à ses besoins peut-elle rendre à la pauvreté évangélique un témoignage perceptible par nos contemporains ?

Notre monde est caractérisé par le fait d’être « en voie de socialisation », selon le mot de Jean XXIII, ce qui signifie au point de vue qui nous intéresse, que nos contemporains ont à assurer l’entretien et la sécurité de leur vie, non pas par une activité qui serait plus ou moins isolée, individualiste, mais en participant à un effort social structuré, auquel chacun apporte sa contribution et en retire sa quote-part d’avantages et de sécurité.

Dans ces conditions, les moyens traditionnels par lesquels les religieux assuraient leur subsistance vont non seulement perdre de leur valeur de témoignage de pauvreté volontaire, mais vont, bien souvent, être perçus comme des contre-témoignages.

Mettre en commun ses biens lorsqu’on en possède, ou adhérer à une société qui en possède, lorsqu’on n’en a pas beaucoup soi-même, prend l’apparence d’une recherche de sécurité plutôt que d’un dépouillement. Sans doute, on voit bien la dépendance que le religieux va accepter, mais échanger l’indépendance et la responsabilité contre la sécurité dans l’abdication de la volonté, cela ne paraît pas très glorieux.

Le second mode traditionnel pour les religieux de subvenir à leurs besoins, qui est de vivre d’aumônes, est celui qui est le plus dévalorisé et le plus incompréhensible de nos jours, non pas seulement parce que certaines vues de foi qui faisaient du mendiant une image vivante du Christ, se sont estompées, mais bien plus profondément parce que les circonstances économiques de la vie moderne ont radicalement modifié la signification sociale de l’état de mendiant.

En d’autres temps, la mendicité involontaire à laquelle étaient réduits bien des gens, résultait d’accidents divers : malchance ou maladie, sécheresse ou inondation, chômage ou guerre, contre lesquels personne n’était garanti. Le peuple chrétien pouvait donc facilement considérer le mendiant comme celui que Dieu a éprouvé et envers qui, de ce fait, il a une bienveillance spéciale. On voyait en lui sans trop de peine une vivante image du Christ souffrant. L’aumône que personne ne refusait à un plus pauvre que lui, pouvait être vraiment manifestation de l’amour fraternel envers celui qui demande secours au nom de Dieu.

On comprend qu’à l’imitation des Saints, un saint Ignace, dans la première période qui suivit sa conversion, ait voulu pratiquer cette pauvreté radicale : vêtu d’un sac, il allait par les chemins, en mendiant sa nourriture ; tout ce qu’il cherchait, c’était, par amour du Christ et désir de lui ressembler, souffrir privations et humiliations, plus encore sans doute, ne dépendre que de la Providence du Père qui inspirerait à tel ou tel le désir de lui venir en aide.

De nos jours, sauf cas exceptionnels de catastrophes naturelles ou sociales : tremblements de terre ou guerres, qui chassent les gens hors de leurs foyers détruits, le mendiant est d’ordinaire celui qui ne travaille pas, par incapacité ou paresse, celui qui refuse de se rendre utile à la société et ne mérite guère que le mépris ; ou plutôt, car le mépris est toujours mauvais, un traitement énergique qui l’aide et le force à sortir de son état de mendicité. L’aumône qui l’y maintiendrait ne serait qu’un pis-aller (ce clochard a tout de même faim... ou soif) sinon un mauvais service.

Tout le monde admet que celui qui se trouverait véritablement pauvre, sans faute actuelle de sa part : chômeur, vieillard, handicapé quelconque, doit recevoir une aide qui ne soit pas une concession, amoureuse ou dédaigneuse, mais l’expression du droit que chaque membre d’une société a à émarger au revenu national. Le pauvre de ce genre n’a pas à solliciter humblement cette aide, il a strictement le droit de l’exiger ; l’octroi de celle-ci ne doit donc être assortie d’aucune espèce d’humiliation à son égard. Sur un plan plus large, lorsqu’il s’agit d’aide aux pays sous-développés, le devoir des pays mieux pourvus est d’aider les autres à sortir de leur sous-développement, de les rendre capables d’assurer par eux-mêmes leur subsistance et leur progrès.

Dans de telles conditions, et sans qu’il faille en accuser la baisse de l’esprit de foi, là où la mendicité n’est plus une des formes, en quelque sorte normales de la condition humaine, on comprend sans peine que notre monde ne puisse avoir aucune estime pour des gens qui adopteraient un mode de vie parasitaire et y voir quelque témoignage de transcendance.

Ajoutons enfin cette remarque qui, en certains cas, peut porter assez loin :

« La mendicité des clercs était certainement la forme la plus authentique de la pauvreté à une époque où le clergé jouissait de gros revenus, où la mendicité était méprisée (ici le terme est ambigu ; elle n’était pas que méprisée, et ne l’était pas plus qu’aujourd’hui) et où toutes les petites gens donnaient volontiers. Aujourd’hui, la mendicité pour un Institut, signifie la dépendance des aumônes des riches et par conséquent, une certaine solidarité avec une classe déterminée [1]. »

Concluons donc tout ceci : deux moyens traditionnels de subsistance des Instituts religieux ont perdu pour une très large part leur valeur de témoignage (pour une très large part, pas en totalité : le renoncement à ses biens propres de la part d’un religieux qui, dans le monde, en était assez largement pourvu, ou l’humble mendicité des Petites Sœurs des Pauvres pour leurs vieillards n’ont pas cessé de témoigner hautement), la possession commune de biens étendus fait figure de sécurité bourgeoise ; la mendicité, de parasitisme. Une seule voie reste ouverte : mettre fortement l’accent sur un moyen, traditionnel lui aussi, grâce à Dieu, de pourvoir aux besoins d’une communauté religieuse : le travail.

Travail et pauvreté consacrée

L’orientation actuelle de l’Église met en étroite relation la pauvreté consacrée et le travail.

On connaît le texte de Pie XII dans « Sacra Virginitas », qui voyait dans le travail des Moniales le moyen normal par lequel elles devaient subvenir à leurs besoins.

D’une manière plus explicite et plus générale, puisqu’il s’adresse à tous les religieux, le décret Perfectae caritatis écrit : « Qu’ils se sentent astreints, chacun dans sa tâche, à la loi commune du travail et, tandis qu’ils assurent ainsi le nécessaire pour leur entretien et leurs œuvres, qu’ils rejettent tout souci excessif et se confient à la Providence du Père des cieux (cf. Mt 6,25) » (n. 13).

Un témoignage récent de ce qui sera peut-être une nouvelle orientation de la pauvreté dans l’Église nous est donné par la Compagnie de Jésus. L’organisation canonique de la pauvreté dans la Compagnie reposait essentiellement dans la distinction entre deux sortes de maisons : les maisons de formation pour les jeunes religieux, qui pouvaient posséder des capitaux productifs de revenus ; et les maisons habitées par des Pères occupés de ministères apostoliques, et qui ne devaient vivre que des aumônes reçues, normalement, à l’occasion de leurs ministères. Dans la pratique, les nécessités des temps avaient obligé à introduire certains aménagements ; mais, le principe subsistait qui entendait au moins proclamer que le régime le plus souhaitable de pauvreté collective était celui de la mendicité. Or, très consciemment et après de longs débats, la récente Congrégation Générale de la Compagnie a voulu rejeter ce principe et lui en substituer un autre, à savoir que les Pères devraient vivre du fruit de leur travail.

Cette référence à une décision récente de la Compagnie n’est donnée qu’à titre d’exemple d’une tendance actuelle dans l’Église.

Déclarer que c’est de leur travail que des religieux devront tirer l’essentiel de leurs ressources, peut ne pas changer grand-chose, immédiatement, à l’activité concrète de ces religieux. J’imagine qu’ils travaillaient déjà pas mal et, de plus, bien des œuvres auront encore besoin des aumônes des fidèles ; mais cela peut et doit changer assez profondément et le sens de la pauvreté et le sens du travail.

Nous pouvons donc nous demander en quoi et à quelles conditions le choix du travail comme moyen essentiel de subvenir aux besoins d’une communauté peut renforcer l’esprit de pauvreté et à quels écueils il faut prendre garde si l’on ne veut pas qu’il lui nuise.

Avantages

La valeur spirituelle de la pauvreté réside dans l’humilité, le détachement de soi, la mortification, l’abandon à Dieu, la charité envers les pauvres. Or, il semble bien que le travail, accompli dans un esprit vraiment chrétien et religieux, peut favoriser grandement le développement de ces vertus.

Travailler pour gagner sa vie, c’est d’abord se soumettre à la sainte volonté de Dieu, qui a prescrit à l’homme de gagner son pain à la sueur de son front et de dominer la terre par son travail pour assurer ses besoins et ceux de ses frères... Avoir le sentiment aigu que, chaque matin lorsqu’on aborde sa tâche du jour, on ne fait qu’obéir à la loi commune, on ne fait rien d’autre que ce que font tous les hommes pour s’assurer leur subsistance, qu’on n’a donc droit à aucune estime particulière, à aucune reconnaissance autre que celle qui est due à quiconque fait son métier pour le bien de tous, cela serait un puissant remède contre l’orgueil, un moyen efficace de s’établir dans cette humilité qui est la vérité de notre condition. Du même coup, le travail sera pris au sérieux : ce n’est pas un passe-temps, un exercice de mortification assez gratuit : le travail que font des pauvres pour gagner leur vie est un véritable travail.

Il s’agira donc d’un travail quotidien, avec tout ce que la répétition des mêmes efforts peut avoir de lassant ; un travail diligent, dans lequel on met toute sa vigueur de corps ou d’esprit, car il ne s’agit pas d’occuper son temps, mais de produire quelque chose (fut-ce un couloir bien balayé, ou une classe bien faite) ; un travail technique, mettant en œuvre tous les moyens, toutes les connaissances qui permettent de le faire plus efficacement et à meilleur compte ; productif ; il ne s’agit pas d’abandonner trop facilement le résultat de nos efforts à la grâce de Dieu ; il faut réussir : le travail manqué n’est qu’un déchet et non pas du travail défini par une nécessité apostolique, laquelle est réglée par l’obéissance : le travail est au service des autres qui en ont besoin.

Quelle mortification profonde, ne laissant place à aucune illusion, est impliquée dans un travail ainsi conçu : il faut sans cesse renoncer à ses habitudes, à ses goûts, à ses manies pour se soumettre aux exigences de l’œuvre ; lutter contre la routine pour améliorer son rendement. Aucune abnégation de ses sentiments et de ses volontés propres n’est supérieure à celle-là.

Et il n’y a pas à craindre que les perfectionnements techniques, qu’il faut savoir mettre en œuvre, diminuent beaucoup les efforts : ils en changeront simplement la nature. La sœur cuisinière n’a généralement plus à fendre le bois pour allumer son fourneau, mais de quelle attention et de quelle activité elle aura besoin, au milieu de toutes ses machines, pour que le déjeuner d’une grande communauté soit préparé à temps... La sœur visiteuse des malades n’a plus à pédaler dans le froid de l’hiver, elle a une 2 CV ; mais si elle fait trois fois plus de piqûres, sa tension d’esprit sera bien plus grande qu’auparavant ; d’autant que le soir, elle aura peut-être à travailler pour mettre à jour ses connaissances médicales. L’économe se servira peut-être d’une machine à calculer, mais les comptes qu’elle doit tenir, deviendront plus compliqués chaque jour.

Humilité, abnégation, mortification, fruits de la pauvreté, peuvent donc bien aussi être les fruits du travail.

Le pauvre se sent frère de tous les hommes. Mais est-ce qu’accepter d’entrer dans les cadres sociaux qui structurent le travail de tous, ne peut pas être une véritable forme de fraternité ? Accepter les rémunérations que les Services de la Santé Publique offrent aux hospitalières, les traitements et subventions de l’Éducation Nationale aux enseignantes, cela peut signifier la volonté d’être au régime commun, sans privilège, en toute simplicité.

Dangers

Bien entendu, la consécration au travail selon les formes que nous avons dites, ne permet pas à elle seule le développement de l’esprit de pauvreté. Il y a des dangers évidents : sur le plan individuel, s’imaginer que par son travail on acquiert des droits ; sur le plan communautaire, se laisser conduire par l’esprit de lucre et s’installer dans une sécurité un peu bourgeoise.

Le travailleur acquiert, certes, le droit de sa rémunération ; mais le vœu de pauvreté consiste précisément à renoncer à ce droit. Ce qui est acquis par le travail d’un religieux devient la propriété de la communauté ; il faut que ce principe soit parfaitement vécu et qu’il n’apparaisse jamais que la collaboration plus importante qu’un religieux apporterait à l’entretien de sa communauté, lui donne un droit quelconque, non seulement à en profiter pour lui-même, mais même à avoir un droit de regard quelconque sur son emploi. Il faut que, même aux yeux des personnes du dehors avec lesquelles telle sœur est en relation, il soit manifeste que le salaire n’est pas pour elle, qu’elle ne vend pas son activité, mais qu’elle la donne pour l’unique amour du Seigneur qu’elle sert. La pauvreté sera vraiment parfaite chez le religieux qui, tout en travaillant d’un travail aussi acharné et assidu que l’ouvrier le plus âpre au gain, aura en même temps horreur de revendiquer n’importe quel droit qui lui serait propre et se réjouira de recevoir les choses nécessaires ou utiles à sa vie et à son action comme gratuitement, de la main de Dieu.

Au niveau des communautés, il pourrait être à craindre que la pauvreté fondée sur le travail ne soit plus pauvreté, mais aisance ; que cet aspect de la pauvreté religieuse qui est la volonté de dépendre avant tout de la Providence de Dieu s’estompe un peu. Ce danger n’est pas imaginaire : une communauté peut avoir tendance à accumuler exagérément.

Pour éviter ce danger, il suffit de se tenir en garde contre certaines tentations :

  • délaisser des tâches purement apostoliques pour des travaux plus lucratifs : dans une communauté qui compterait à la fois des infirmières et des catéchistes paroissiales, se soucier un peu trop d’augmenter la proportion des premières ;
  • choisir les occupations apostoliques selon les rémunérations qu’on peut en attendre, alors qu’il faudrait qu’une propension du cœur oriente plutôt vers les plus pauvres ;
  • renoncer à des œuvres utiles par simple prudence charnelle ;
  • enfin, il faut savoir être généreux en aumônes. Les œuvres à aider ne manquent pas : missions à l’intérieur de l’Institut ou ailleurs.

Un cas particulier semble digne d’une toute spéciale attention : il serait bien souhaitable que des Congrégations qui, dans les circonstances présentes, ont parfois d’assez abondantes rentrées de fonds, viennent très fraternellement en aide aux monastères de contemplatives, dont beaucoup sont laissées dans une misère qui est une honte pour l’Église.

4, Montée de Fourvière
69 – Lyon (France)

[1A.M.H. (= Henry), « Essai de conjoncture spirituelle », dans La Vie Spirituelle, Supplément, I (1947), p. 95.

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