Questionnaire en vue du renouveau
Jean Galot, s.j.
N°1967-2 • Mars 1967
| P. 94-108 |
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Introduction
But du questionnaire
Pour aider les instituts à organiser la consultation de tous les membres selon le principe du décret Perfectae caritatis et les prescriptions du Motu proprio Ecclesiae sanctae, nous publions un questionnaire à titre d’exemple.
L’objectif immédiat de ce questionnaire est de faire prendre plus vivement conscience aux religieux ou aux religieuses de la signification de leur vie consacrée, de la manière dont elle a été vécue jusqu’à présent, des conditions à assurer pour qu’elle se conforme à son idéal et entre dans le renouveau de l’Église.
Les questions font appel à l’expérience de chacun et ne se limitent pas à une recherche doctrinale. Quelques-unes stimulent plus spécialement cette recherche, mais on s’est efforcé de donner à la plupart un tour simple et concret qui les rend accessibles à tous et provoque une réflexion engagée.
En vue d’un dialogue d’une entière franchise, le questionnaire n’évite pas les problèmes délicats et les questions sont formulées de manière à susciter une réaction personnelle. Dans leur formulation, on aurait tort de voir une indication sur la réponse qui devrait être donnée ; une question n’est pas une affirmation ; elle ne pourrait comporter tous les éléments d’une réponse. Elle ne fait qu’amorcer un travail.
Par la prise de conscience de l’état actuel, des aspirations et des requêtes fondamentales de la vie religieuse, les membres des instituts seront mieux à même de collaborer à la révision des Constitutions et des règles. Cette révision réclamerait, nous semble-t-il, une consultation ultérieure. La présentation du questionnaire n’est qu’une première étape. Une fois recueillies les réponses, un projet de Constitutions devrait être élaboré, et soumis tranche par tranche à l’appréciation des membres. Éclairés par la réflexion antérieure sur le questionnaire, ceux-ci pourraient réagir avec plus de discernement et juger si les textes nouveaux qu’on leur propose répondent bien à ce qu’ils perçoivent et ce qu’ils attendent de la vie consacrée, selon l’esprit du Concile et l’orientation de leur institut.
Manière de procéder
Une prise de conscience ne s’effectue que lentement, et progressivement. Aussi ne serait-il pas souhaitable que l’ensemble du questionnaire soit examiné d’un coup. Une douzaine de thèmes bien distincts sont présentés ; chacun d’eux demanderait à être pris comme sujet de réflexion durant une ou plusieurs semaines. Une période de plusieurs mois est donc à prévoir pour les réponses.
Il conviendrait que chaque série de questions fasse l’objet d’un échange communautaire. Si la communauté dépasse la dizaine de membres, il serait préférable de la répartir en équipes pour que tous puissent s’exprimer et que l’échange soit plus fructueux.
L’échange communautaire visera à éclaircir le sens des questions posées, à signaler les textes conciliaires qui pourraient les illustrer ou à les lire ensemble, à apporter divers éléments de réponse, à attirer l’attention sur des distinctions à faire, à confronter des opinions différentes.
Cependant les réponses doivent être individuelles, si l’on veut laisser à chacun la possibilité d’énoncer librement son avis. Après avoir été éclairé par l’échange communautaire, chaque membre répondra donc lui-même par écrit.
Pour que la liberté soit mieux assurée, il est préférable que les réponses ne soient pas signées. Les membres qui n’y voient pas d’inconvénient pourraient indiquer leur âge et leur fonction, pour autant que cette indication n’équivaut pas à une signature.
Pour éviter qu’on revienne sans cesse sur les réponses déjà faites et que l’attention se disperse entre plusieurs séries de questions, les réponses pourraient être recueillies successivement, au fur et à mesure que les différents thèmes auront été proposés. Chacun pourra d’autant mieux concentrer sa réflexion sur le thème actuellement en examen. Au cas où il désirerait corriger, compléter ou nuancer une réponse antérieure, il le ferait à propos des questions nouvellement posées, grâce aux connexions entre les thèmes.
De la commission chargée de dépouiller, de consigner et de synthétiser les réponses, on attend un travail d’une grande objectivité. Pour mieux garantir cette objectivité, des instituts prévoient l’élection des membres de cette commission. Au cas où les membres seraient désignés par l’autorité, il faudrait que cette désignation soit conforme aux souhaits de la plupart et ne suscite pas des soupçons de partialité.
Esprit de la consultation
De la part de ceux qui organisent la consultation, l’esprit doit être celui d’une grande confiance dans les grâces de lumière que donne le Saint-Esprit à chaque membre de communauté religieuse. La première disposition est de croire en l’efficacité du principe établi par le Concile, le concours de tous les religieux au renouveau et à l’adaptation.
De la part de ceux qui sont consultés et sont invités à répondre au questionnaire, l’esprit sera surtout celui d’une volonté de contribuer au bien de tout l’institut et à l’accomplissement de son rôle dans l’Église. Ce sera donc un esprit constructif, esprit d’édification du Corps mystique du Christ. S’il peut être utile de critiquer le passé ou le présent, on évitera de s’y appesantir et on tournera plutôt ses regards vers l’avenir. On s’efforcera de déterminer les conditions les meilleures pour une vie religieuse et ecclésiale vécue en plénitude dans le monde d’aujourd’hui.
Les réponses, comme les échanges communautaires qui doivent les éclairer et les préparer, se feront dans une liberté alliée à la charité. Liberté, car chacun doit pouvoir s’exprimer en toute franchise, et admettre d’ailleurs que d’autres puissent être légitimement d’un avis différent. Charité, car la consultation doit rapprocher les religieux, promouvoir la collaboration à l’œuvre commune du renouveau ; on évitera donc les critiques ou querelles personnelles, pour se mettre tous ensemble au service de l’institut et de l’Église.
Ce climat de liberté et de charité permettra à l’Esprit Saint de faire entendre sa voix à travers celle de tous les membres.
St.-Jansbergsteenweg 95 Leuven
I. Épanouissement
– Trouvez-vous la vie religieuse épanouissante ?
– D’où vient surtout l’épanouissement ?
– Qu’est-ce qui entrave l’épanouissement ?
– Estimez-vous que vous êtes à l’aise dans la Congrégation ?
– À votre avis, y a-t-il assez de liberté ? Ou trop de liberté ?
– Doit-on faire une place au renoncement ? une place primordiale ?
– Êtes-vous déçu(e) par la vie religieuse ? Quels seraient les motifs de déception ?
– Avez-vous trouvé un véritable bonheur dans la vie religieuse ?
– Y a-t-il des souffrances que vous trouvez particulièrement pénibles ? Sont-elles fructueuses ? L’épanouissement est-il conciliable avec le sacrifice ?
– Y a-t-il certains aspects de la vie religieuse qui vous heurtent ?
– Ne trouvez-vous pas trop étroit le cadre de votre vie religieuse ? Un élargissement vous paraît-il souhaitable ? Sur quels points et de quelle manière ?
– La vie religieuse porte-t-elle le témoignage de l’esprit des béatitudes ?
– Les plus gros problèmes de votre vie viennent-ils des règles et du régime de la Congrégation ou de votre situation personnelle ?
– Quelles réformes souhaiteriez-vous ?
– Dans quel domaine estimez-vous que l’adaptation est la plus nécessaire ?
II. Essence de la vie religieuse
– Que cherchez-vous dans la vie religieuse ?
– Est-ce l’attrait de Dieu qui est primordial dans votre vie ou l’apostolat ?
– Quel est le but des instituts religieux ?
– Estimez-vous que tous (toutes) les religieux(-ses) ont conscience d’être des consacrés(es) ?
– Qu’est-ce que la vie religieuse ajoute au baptême ?
– Qu’est-ce qui vous semble le plus beau dans la vie religieuse ?
– Si on vous demandait de définir ce qu’est la consécration, que diriez-vous ?
– L’Église joue-t-elle un rôle dans la consécration ?
– La vie religieuse est-elle, par elle-même, apostolique ? Comment ?
– Peut-on servir l’Église aussi bien dans le laïcat que dans la vie religieuse ?
– De quoi la vie religieuse porte-t-elle témoignage ?
– Pensez-vous que ce témoignage est efficace ? auprès des chrétiens et auprès des non-chrétiens ?
– D’après vous, l’idéal de la vie religieuse se réalise-t-il ? Où porter le plus grand effort ?
III. Prière
– Y a-t-il trop de temps – ou trop peu de temps – consacré à la prière ?
– La répartition entre prière commune et prière individuelle est-elle celle que vous souhaitez ?
– Trouvez-vous dans la prière une aide à l’activité apostolique ? Estimez-vous les prières communes adaptées à votre vie religieuse et à votre apostolat ?
– Pourquoi maintenir des temps forts de prière ? Pourquoi ne suffirait-il pas de rester uni à Dieu dans l’action apostolique, en faisant de l’apostolat une prière ?
– Est-ce que toute vie religieuse doit être contemplative ?
– Doit-on préférer le service du prochain à la prière ?
– Que faut-il entendre par esprit d’oraison ? Pourquoi le Concile insiste-t-il sur la prière mentale ?
– Votre prière se nourrit-elle dans la lecture spirituelle et dans la Bible ? Disposez-vous d’une bonne bibliothèque ? Avez-vous les livres que vous souhaiteriez avoir ?
– Participez-vous au renouveau liturgique ? Avez-vous des désirs au sujet de la récitation ou du chant de l’office ?
– La participation à la célébration eucharistique est-elle bien assurée, vivante ?
– Que souhaitez-vous pour la pratique du sacrement de pénitence ? pour le choix du confesseur ? pour la direction spirituelle ?
– Les retraites et les récollections répondent-elles à ce que vous en attendez ?
IV. Chasteté
– Pourquoi la chasteté virginale, alors que le mariage est une voie de sainteté ?
– Pensez-vous que le témoignage de chasteté des âmes consacrées soit efficace ?
– Ne perd-on pas des valeurs essentielles en renonçant au mariage, à la paternité ou à la maternité ?
– Le Christ Époux, est-ce une image ou une réalité ?
– La chasteté ne comporte-t-elle pas une solitude pénible ? Et un danger de repliement sur soi ?
– Vous semble-t-il que la chasteté contribue à l’épanouissement ? Est-elle source de joie ?
– Que veut-on dire par valeur eschatologique de la virginité religieuse ?
– Une amitié est-elle compatible avec la chasteté consacrée ?
– Pourquoi la charité fraternelle en communauté protège-t-elle la chasteté ?
– Doit-on prier pour être capable de garder la chasteté ?
– Y a-t-il des règles de prudence à garder ? lesquelles ?
– La chasteté virginale est-elle surtout vécue comme un renoncement ou comme un plus grand amour ?
V. Pauvreté
– Notre témoignage de pauvreté est-il réel ?
– Le témoignage individuel des religieux(-ses) et le témoignage des maisons ou communautés ?
– Estimez-vous que dans la Congrégation il y a un véritable esprit de pauvreté ?
– La pauvreté consiste-t-elle simplement à demander les permissions ?
– La pauvreté est-elle l’économie ? Voyez-vous une différence ? une opposition ?
– En quoi consiste l’esprit de pauvreté ?
– Cet esprit peut-il s’accorder avec la recherche du confort ?
– Considérez-vous comme impliquée dans la pauvreté la conscience de se sentir astreint à la loi du travail ? Est-ce une nouveauté introduite par le Concile (Perf. car., 13) ?
– Voyez-vous certaines formes que pourrait prendre à l’avenir notre pauvreté ?
– Est-ce que nos maisons secourent les indigents ? Subviennent-elles à certains besoins de l’Église (par exemple en aidant les missions) ?
– Est-ce que selon vous un(e) religieux (-se) doit avoir de quoi donner à des pauvres ?
– Y a-t-il entraide matérielle entre les provinces et entre les maisons ?
VI. Obéissance
– Que souhaitez-vous pour le régime de l’autorité ?
– En quoi consiste, d’après vous, la nouveauté introduite par le Concile dans les rapports entre le supérieur et ses frères – entre la supérieure et ses sœurs ?
– Le (la) supérieur(e) doit-il (elle) encore être tenu(e) pour le (la) représentant(e) de Dieu ? Peut-il (elle) exiger une obéissance aveugle ?
– Le supérieur doit-il être un père ? ou un frère parmi ses frères ? (La supérieure doit-elle être mère ? ou une sœur parmi ses sœurs ?)
– Que doit-on entendre par obéissance adulte ?
– Est-ce que désormais un(e) religieux(-se) pourra prendre plus d’initiatives que par le passé ? sans contrôle ?
– En devenant moins dépendante, la vie religieuse ne perdrait-elle pas en partie sa valeur ?
– L’obéissance peut-elle gagner en profondeur dans le nouveau régime ?
– Le (la) supérieur(e) doit-il (elle) écouter ? consulter ? Peut-il (elle) encore imposer sa volonté ?
– Comment organiser pratiquement le dialogue ? Par des entretiens, individuels ou en groupe, avec le (la) supérieur(e) ? De quelle fréquence ?
– À votre avis, quelles sont les qualités principales d’un(e) supérieur(e) ?
VII. Vie commune
– La charité règne-t-elle vraiment en communauté ?
– Y aurait-il des contre-témoignages dans le domaine de la charité ? Des querelles manifestes et durables ?
– La charité communautaire existe-t-elle dans les dispositions intimes, dans la volonté de n’avoir qu’un cœur et qu’une âme ?
– Cette charité a-t-elle un caractère familial ? Affection fraternelle ?
– Y a-t-il une estime mutuelle ? pardon mutuel des torts ? profonde solidarité ?
– Les religieux(-ses) ont-ils (elles) des attentions et des délicatesses les uns (les unes) pour les autres ?
– La règle ou la coutume prévoient-elles des préséances ? Doit-on les maintenir ?
– Y a-t-il des échanges d’ordre spirituel, « communion d’un même esprit » ?
– Aime-t-on se retrouver ensemble ? Les récréations sont-elles joyeuses et détendantes ?
– Notre amour mutuel est-il surnaturel, nourri par la prière et par l’Eucharistie ?
– Quels sont les obstacles à l’unité ? Comment pourrait-on mieux assurer cette unité ?
– Souhaitez-vous la modification des règles de la clôture ?
– La vie commune implique-t-elle l’habit commun ? Quel est le sens de l’habit religieux ? Le nôtre est-il adapté ?
VIII. Ordre du jour
– Le même ordre du jour doit-il exister pour toute la Congrégation ? Ou préférez-vous un ordre du jour pour chaque maison, pour chaque religieux(-se) ?
– Par qui devrait être approuvé l’ordre du jour individuel ? Par le (la) supérieur(e) provincial(e) ou par le (la) supérieure) local(e) ?
– N’êtes-vous pas surchargé(e) de travail ?
– Pouvez-vous concilier aisément votre activité avec les moments de prière ?
– Votre activité apostolique s’accorde-t-elle avec la vie de communauté ? Pourrait-on améliorer l’organisation de l’une et de l’autre ?
– Y a-t-il des moments suffisants de détente ? du temps libre chaque jour ? de vraies vacances ?
– Quel régime souhaitez-vous pour les retours en famille ?
– L’ordre du jour ne vous empêche-t-il pas d’accueillir des personnes du dehors ? Ou empêche-t-il la maison d’accueillir des réunions ?
– Les heures de coucher et de lever sont-elles bien adaptées, avec possibilité d’un repos suffisant ?
– Avez-vous les possibilités d’information (journaux, revues, radio, T. V.) et de formation (cours, conférences, sessions) que vous estimez nécessaires ou fort utiles ?
– Estimez-vous qu’il faudrait simplifier ou abolir le régime des permissions ?
IX. Vie apostolique
– Votre activité apostolique est-elle adaptée à la situation actuelle ?
– La trouvez-vous efficace ?
– Êtes-vous pour le maintien de l’œuvre à laquelle vous vous consacrez ?
– À votre avis, cette œuvre devrait-elle prendre une nouvelle forme ? Quels changements souhaiteriez-vous ?
– Estimez-vous que la Congrégation, dans la fidélité à son charisme propre, devrait supprimer certaines œuvres ou activités apostoliques, et en assumer d’autres ? Laquelle devrait être développée par priorité ? N’y aurait-il pas des tâches d’administration à abandonner ?
– L’activité apostolique est-elle menée en accord avec le clergé, avec les militants, avec le diocèse, avec d’autres Congrégations chargées d’œuvres semblables ou complémentaires ?
– Y a-t-il assez de contact entre religieux (-ses) ayant même activité apostolique ?
– Là où l’œuvre demande une équipe, cette équipe est-elle effective, avec esprit de solidarité et de fraternité ?
– Y a-t-il des rapports fraternels avec le personnel laïc ? Est-il vraiment associé à nos œuvres, avec des responsabilités ?
– Quels sont les obstacles à l’efficacité de votre apostolat ?
– Pouvez-vous dire que votre œuvre apostolique est menée dans un esprit d’Église, conforme au Concile ? Comment entretenir cet esprit ou le susciter ?
X. Formation
– Qu’est-ce que vous avez trouvé de bon dans la formation reçue ?
– Qu’est-ce qui vous a manqué ?
– Le temps de postulat et de noviciat est-il trop court ? Est-il bien employé ?
– Désireriez-vous qu’il y ait plus d’expériences apostoliques au noviciat ?
– Pour la formation après le noviciat, que souhaiteriez-vous ?
- doctrine religieuse
- culture intellectuelle – artistique
- formation technique
- formation apostolique
– La profession perpétuelle devrait-elle être retardée ? ou avancée ?
– Que désireriez-vous actuellement comme complément de formation ?
– Comment assurer un recyclage ?
– Comment assurer le maintien ou le renouveau périodique d’une vie spirituelle profonde ?
– Comment favoriser un approfondissement des connaissances bibliques ?
– Comment assurer la connaissance du monde, des mentalités et des mœurs de notre époque ?
XI. Vocations
– Estimez-vous la Congrégation digne d’attirer des vocations ?
– Avez-vous la préoccupation des vocations religieuses ? Comment se manifeste-t-elle ? Par la prière ? d’une autre manière encore ?
– Pensez-vous que le témoignage des religieux(-ses) donne le goût de la vie religieuse aux jeunes d’aujourd’hui ?
– Comment améliorer ce témoignage ?
– Qu’est-ce qui entrave le développement des vocations, ou leur aboutissement ?
– Les jeunes connaissent-ils (elles) suffisamment en quoi consiste la vie religieuse ?
– Comment leur faire connaître davantage cette forme de vie ? Publications ? Retraites ? Récollections ? Réunions ? Autres moyens ?
– Les religieux(-ses) sont-ils (elles) suffisamment convaincus(es) de la valeur de leur vie ? Suffisamment épanouis(es) ?
– L’œuvre apostolique à laquelle vous vous dévouez attire-t-elle des vocations ? Pourquoi oui ou pourquoi non ?
– Avez-vous eu l’expérience de contact avec un(e) jeune dont la vocation a abouti ? Quelles leçons en tirez-vous ?
XII. Constitutions
– Connaissez-vous les Constitutions ? Vous arrive-t-il de les lire personnellement ?
– En général, estimez-vous que l’essentiel y est dit, et d’une manière adaptée à tous (toutes) ?
– Y avez-vous trouvé des passages qui vous plaisent plus spécialement ou qui vous ont impressionné(e) ? Lesquels ?
– Y a-t-il des règles qui vous paraissent peu sages, et dont vous désireriez la suppression ?
– Y a-t-il des règles que vous trouvez désuètes ?
– Souhaiteriez-vous un ton qui se rapproche plus de l’Évangile ?
– À votre avis, le texte des Constitutions devrait-il être plus bref ?
– Certains points devraient-ils être mieux expliqués ? Lesquels ?
– Est-ce qu’on parle suffisamment du Christ dans les Constitutions ? Faut-il en parler beaucoup ?
– Voudriez-vous, à côté des Constitutions, un Directoire qui expose l’idéal de la Congrégation, ou cet idéal doit-il être simplement présenté dans les Constitutions ?
– Désirez-vous un « coutumier » pour l’ensemble de l’institut ? pour la province ? pour chaque maison ?
On peut se procurer ce questionnaire à la Direction de Vie consacrée, St.-Jansbergsteenweg 95, Leuven (Belgique).