Renouveau
Vies Consacrées
N°1966-1 • Janvier 1966
| P. 3-4 |
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Le Concile de Vatican II a été un signe efficace du renouveau de l’Église. Pour entrer plus complètement dans cet esprit qui souffle avec tant de vivacité dans les consciences chrétiennes, la Revue des Communautés religieuses change de présentation et de titre.
Le changement de présentation relève d’un souci d’adaptation à la mentalité d’aujourd’hui : notre nouvel habit est moins sombre et plus simple.
Le changement de titre a un autre objectif : il vise à désigner plus largement ceux à qui nous nous adressons et à mieux exprimer ce dont nous comptons les entretenir.
Nous voudrions atteindre tous ceux et toutes celles qui sont engagés dans la vie consacrée par la profession des conseils évangéliques, non seulement les religieux et les religieuses, mais encore les membres des instituts séculiers ou d’autres groupements semblables. Pour tous ceux-là se posent des problèmes analogues à ceux que doivent affronter les religieux.
Nous souhaiterions également toucher les prêtres, dont le sacrement de l’Ordre a fait des consacrés ; leur ministère pastoral leur demande de connaître davantage les instituts religieux et séculiers, pour pouvoir orienter avec discernement ceux et celles que Dieu appelle à cette forme de consécration et les diriger avec clairvoyance dans les voies du progrès spirituel.
Certes, le Concile a fort opportunément rappelé, dans la Constitution Lumen gentium, que tous les chrétiens sont appelés à la perfection, chacun dans sa ligne propre, quel que soit son état ou sa forme de vie. Cette « consécration » fondamentale au service et à la gloire de Dieu est le fruit des sacrements de baptême et de confirmation, et c’est sur elle que se greffe toute consécration ultérieure. Toutefois l’usage s’est établi d’appeler « vie consacrée » l’état de toutes les personnes qui font profession des conseils évangéliques de chasteté, pauvreté et obéissance. Aussi bien dans la Constitution Lumen gentium que dans le décret Perfectae caritatis, le Concile a, lui aussi, adopté cette manière de s’exprimer. C’est de cette consécration, épanouissement de la consécration baptismale, que notre revue s’efforcera d’étudier les implications théologiques, ascétiques et pastorales, et de promouvoir le renouveau.
Avec un nombre de pages notablement accru, et avec une collaboration plus étendue et plus variée, nous nous proposons de traiter des grandes questions que pose l’évolution actuelle de cette vie consacrée. Nous désirerions en présenter un visage qui réponde à la fois à l’idéal évangélique et aux requêtes de notre temps.
Nous espérons aussi contribuer, pour notre modeste part, au rapprochement de tous ceux et celles qui, dans les diverses confessions chrétiennes, sont particulièrement unis dans la pratique de la vie évangélique.
Pouvons-nous, en ce nouveau départ, formuler un souhait ? Nous serions heureux d’accueillir, en grand nombre, des réactions, des suggestions, des interrogations pour que s’établisse un dialogue fécond entre rédacteurs et lecteurs de cette revue.
