Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Membre de la Societas Liturgica, du bureau éditorial de la revue Studia Liturgica, de la Commission francophone cistercienne (CFC), co-rédactrice de la revue Liturgie, Frédérique Poulet nous propose une première lecture des nouveautés de la récente traduction francophone du Missel romain. Un moment nécessaire, à côté d’autres approches plus critiques.
Nouveau doyen du Studium des Frères de saint Jean, et jeune ecclésiologue johannique, frère Gonzague réfléchit sur la célébration dominicale « empêchée » par temps de pandémie : quelles conversions, quels enjeux, quelles issues peut-on entrevoir, avec Marie, « femme eucharistique » ?
Docteur en théologie dogmatique, philosophe, ami des arts, le père Piret, s.j. reprend pour nous la traversée de l’Évangile de Jean, depuis le lavement des pieds jusqu’à la prière sacerdotale – lecture pascale s’il en est. Comme dans ses précédentes contributions liturgiques, on repasse avec lui toute la trame scripturaire, et nous voici surpris de sa nouveauté.
Marie-Odile Bonnans a fondé en 2014 l’association française Au vent des rencontres destinée à faire connaître la culture juive au travers de rencontres amicales avec des artistes, des intellectuels, des religieux, des hommes d’affaires et des familles juives. Elle nous rappelle ici de quelle racine sainte la liturgie chrétienne ne cesse de procéder et comment elle peut lui rendre témoignage.
Issue d’une conférence au Forum Saint-Michel (Bruxelles), la présentation par sœur Marie-Laure, f.m.j., de la liturgie dont se sont très tôt dotées les Fraternités Monastiques de Jérusalem nous fait découvrir comment une vie monastique citadine a secrété les formes d’une beauté lisible par tous – sans doute parce qu’elle est fondée eschatologiquement.
Une importante instruction qui touche l’ordre des vierges vient d’être promulguée, pour le 50e anniversaire du nouveau rituel conciliaire. Nous en avons confié la présentation à l’une d’elles, professeur de théologie dogmatique au Collège des Bernardins.
Les questions de disposition liturgique valent-elles la peine qu’on y revienne encore ? Benoît Carniaux, père abbé prémontré de l’abbaye de Leffe et membre de notre rédaction, démontre la dynamique d’une mise en œuvre conciliaire encore à venir. Percutant.
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?
Après « L’eau baptismale et le pain vivant » (Vs Cs 80, 2008-1, 16-22), le théologien dogmatique médite sur ces mots qui disent l’Eucharistie, bénédiction pour le corps et le sang livrés, parousie de l’Esprit de communion. Des mots de mémoire qui engagent à l’action, et sur lesquels veille le cœur de Marie.
Prêtre de l’Emmanuel lui aussi, Sébastien Dehorter, généreux recenseur de notre chronique annuelle d’Écriture sainte, permet que se répande par cette homélie comme un baume sur les cœurs que les péchés dans l’Église aujourd’hui ne cessent de blesser.
Collaboratrice scientifique à l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés (RSCS), Françoise Mélard, de l’Ordre des vierges, s’intéresse à cette vocation au prisme de l’histoire et du magistère ; sa recherche porte sur nos régions, depuis la Gaule du Nord, la Germanie, la Principauté de Liège, jusqu’à la Belgique actuelle. Elle nous présente sa lecture d’un ouvrage majeur dans le domaine.
Architecte et ingénieur, J.-M. Duthilleul a aménagé et construit plusieurs gares, lieux de départ et de retour dans la cité. En 1997, il est invité par le cardinal J.-M. Lustiger à organiser les espaces liturgiques des JMJ. C’est le début d’un grand œuvre qui le conduit à édifier des églises et à accorder, dans des lieux parfois séculaires, l’architecture et la liturgie, à la lumière du concile Vatican II. Des réalisations qui touchent aussi nos communautés de vie.