Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Reprenant la plume en temps de Covid au moment de s’engager à nouveau en première ligne, le docteur Marie Frings déchiffre la récente Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi en l’indexant des observations issues de son expérience (voir « Consentir à la mort ? La provoquer ? », in Vs Cs 79, 2007-2, 117-135, en accès libre sur notre site).
Philosophe, juriste renommé, écrivain bien connu de nos lecteurs, le père Dijon s’engage aujourd’hui dans tous les combats éthiques qui conditionnent notre civilisation : la question des migrants, du transhumanisme, de l’intégration sociale et non moins, comme ici, celle de l’euthanasie, examinée et réfléchie, à la lumière de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions humaines.
Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la Communauté de l’Emmanuel, professeur de théologie à l’I.É.T. (Bruxelles), Olivier Bonnewijn est également président de l’Institut Universitaire Pierre Goursat. Il nous offre une réflexion scripturaire vivifiante sur le chemin de fraternité qui s’ouvre devant toute forme de vie chrétienne, laïque ou consacrée.
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.
Présentée une première fois à l’Université de Fribourg lors d’un Colloque sur l’approche théologique de l’aide, cette réflexion inédite d’un juriste théologien inaugure à merveille l’année jubilaire que nous venons d’entamer. Comment éviter que la relation d’aide ne se prenne au piège de la séduction ou de la domination, masquées par l’œuvre de miséricorde corporelle ou spirituelle où elle s’exprime ? Le jeu de l’aide ne consiste-t-il pas à entrer dans un triangle dont le Christ, aidant et aidé, devient l’équilibre secret ?
Souvent, le temps nous manque — ou peut-être lui manquons-nous. Qu’est-ce donc que ce temps qui passe, et semble emporter avec lui nos espérances perdues ? Comment le temps de nos vies est-il sauvé ? L’auteur nous entraîne à réfléchir au passage de Dieu « dans le temps que nous sommes » : que peuvent prophétiser les trois vœux, en cette époque de dépouillement ?
Le nom de pauvre est-il à même de désigner Dieu ? Impliqué dans l’élection divine depuis l’Ancien Testament, le paradoxe de la pauvreté donne naissance, au-delà des œuvres de justice et de paix, aux inventions, caractéristiques du Nouveau, de la charité et de la communion : « lorsqu’un témoin se fait pauvre d’entre les pauvres, et qu’un pauvre se fait témoin d’entre les témoins ».
On tente ici d’énoncer simplement et d’expliquer brièvement quelques formules usitées dans l’enseignement d’une théologie fondée dans l’Écriture et reçue spirituellement dans la Tradition ; c’est celle que l’on pratique à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, en raison de son poids traditionnel et de sa performativité pour la conscience chrétienne.
Le document préparatoire au prochain Synode des évêques sur « les défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation » se terminait par un questionnaire détaillé (www.vatican.va/roman_curia/synod/documents), largement répercuté dans les Églises particulières. Deux professeurs de théologie s’expriment ici successivement, soutenus par une quinzaine d’autres, appartenant tous à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (I.E.T.). Nous rendons publics ces deux textes qui donnent complémentairement des perspectives fondamentales et des lignes pastorales décisives.
Qu’est-ce qui nous remplit ainsi d’effroi devant la mort, au point qu’elle nous semble « innommable » ? Un curé de Paris médite sur cette expérience commune qui peut conduire à prononcer le Nom de Celui qui s’y livre toujours.
Prendre soin des autres peut faire souffrir, quand le décalage grandit entre les aspirations profondes des soignants et les requêtes techniques de la profession. L’histoire des soins qui furent souvent l’affaire des femmes montre comment notre époque, passant de la personne malade au simple organe à traiter, a pu évacuer le spirituel, pour finir par atteindre le soignant dans son identité. L’auteur, engagée dans le domaine des Maisons de repos, ose proposer la formation du cœur des soignants et l’ouverture d’un espace spirituel de rencontre, pour que soit respecté leur besoin fondamental d’agir en conformité avec leur foi.
Il arrive que la vie contemplative fasse l’actualité. Réfléchissant aux enjeux du geste des Clarisses de Malonne accueillant une détenue honnie de l’opinion publique belge, l’auteur nous fait voir, en juriste, ce qu’il en est de la peine et comment une communauté de consacrées peut révéler à une société sur quelle Bonté s’appuyer quand on vise à la restauration du bien.