Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Proposée dans le cadre de notre Conseil de rédaction, cette communication du Père abbé de Leffe a nourri la réflexion des participants autour de la question : un ou des chemins nouveaux peuvent-ils se dessiner, pour la vie consacrée, au service d’un monde qui, aujourd’hui, nous regarde comme totalement décrédibilisés ? Une pensée exigeante, qui contribue à dégager de courageux horizons.
Père spirituel de la communauté des étudiants jésuites de Lubumbashi, Philippe Nzoimbengene a été invité par les deux conférences, masculine et féminine, des religieux du Katanga (ASUMA-USUMA) à donner cette intervention à l’occasion de la journée de la vie consacrée, le 1er février dernier. Nous remercions l’auteur de nous avoir autorisés à la publier.
Membre de la Congrégation des Sœurs missionnaires de Jésus crucifié (Mexique), sœur Juanita parle d’expérience, quand elle explique ce qu’on cherche en Amérique latine ou en Afrique, là où on propose au système capitaliste l’alternative de l’économie sociale et solidaire.
Économiste jésuite, professeur à l’Institut catholique de Paris, l’ami des Yambassa nous présente à sa manière les « Orientations » tout juste publiées par notre Dicastère, sous le titre latin Boni dispensatores multiformis gratiae Dei. On reconnaîtra le style piquant du « polygraphe posté aux frontières de l’économie, de la sociologie et de la politique », que nos lecteurs ont déjà pu apprécier.
Nos deux auteurs, du monastère dominicain d’Évry (Paris), sont directeur et directeur-adjoint du Centre de recherche sur la vie religieuse (CRVR), qui y dispense, depuis peu, formations et publications (voir pour l’une d’elles notre chronique, p. 70-71). Ils traitent ici de la difficile question du devenir du charisme quand il s’inculture.
Prélat d’une petite abbaye prémontrée belge, le père Benoît Carniaux enseigne la théologie fondamentale à la Faculté jésuite de Bruxelles ; sa réflexion y porte aussi bien sur les évolutions ecclésiales que sur les dynamismes fondamentaux de la culture contemporaine (littérature fantastique, féminisme, histoire militaire, psychologie) entendue comme lieu-source pour l’intelligence chrétienne. Nous l’avons écouté.
Un deuxième « Symposium international sur l’économie » a réuni à Rome, du 25 au 27 novembre dernier, plus d’un millier de gestionnaires de la vie économique des instituts. Directrice de la revue, Sœur Noëlle Hausman, s.c.m., commente le message décapant que le Pape leur a adressé.
Un article du Père Pier Giordano Cabra, c’est tout un événement : auteur d’une trentaine de livres en italien, l’ancien supérieur général de la Sainte Famille de Nazareth et de la maison d’édition Queriniana, de Brescia, pourrait avoir inspiré plusieurs grands textes émanés de notre Dicastère, dans les années 90. Il nous propose ici, en forme de correspondance, ses pensées sur un aspect très visible de la crise chez les religieux. Seraient-ils acculés à une sorte de foi sans les œuvres ?
Le directeur de la très renommée revue dehonienne Testimoni estime, dans un inventaire documenté de l’Année de la vie consacrée, que l’on n’est pas allé au fond des problèmes. Ainsi, « les Églises locales sont loin de comprendre que la grave crise que connaît la vie consacrée en Occident est le signe le plus évident du défi auquel elles sont confrontées elles-mêmes ». Or, la réponse que peuvent donner les religieux aux signes des temps sera précieuse pour tous.
En attendant l’Instruction promise sur la gestion des biens dans les instituts religieux, l’auteur, canoniste bien connue de nos lecteurs, entreprend de commenter, au regard des communautés religieuses d’Afrique, la Lettre circulaire publiée le 2 août 2014 par notre Dicastère. Sa lecture pénétrante et sans fard pourrait toucher bien d’autres aires culturelles, s’il est vrai que « l’esprit de pauvreté exige que la nécessité de posséder des biens n’excède jamais les finalités auxquels ils doivent servir ».
Pendant que l’Europe peine à trouver ailleurs que dans l’économique un souffle durable, un Colloque vient de célébrer, à Verdun et à Metz, les soixante ans de la Déclaration par laquelle R. Schuman plaçait la production franco-allemande du charbon et de l’acier sous une Haute Autorité commune. La Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), ces ingrédients de la guerre, fut ainsi à l’origine de l’Union européenne. La trajectoire personnelle de Schuman montre ainsi aux jeunes chrétiens le combat politique comme une vocation.
Le droit canonique qui régit la gestion des biens des instituts de vie consacrée n’est pas toujours connu avec la précision propre à cet utile directoire que nous publions, aux portes de l’été. Il intéressera surtout les chargés d’offices et leurs responsables, mais devrait être connu en substance par tous. L’auteur reprend ici à nouveaux frais le chapitre qu’il a consacré à ce sujet dans son récent manuel portant sur Le droit canonique des biens. Une étude austère sans doute, mais qui pourrait servir bien des chapitres généraux.