Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Une importante instruction qui touche l’ordre des vierges vient d’être promulguée, pour le 50e anniversaire du nouveau rituel conciliaire. Nous en avons confié la présentation à l’une d’elles, professeur de théologie dogmatique au Collège des Bernardins.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Collaboratrice scientifique à l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés (RSCS), Françoise Mélard, de l’Ordre des vierges, s’intéresse à cette vocation au prisme de l’histoire et du magistère ; sa recherche porte sur nos régions, depuis la Gaule du Nord, la Germanie, la Principauté de Liège, jusqu’à la Belgique actuelle. Elle nous présente sa lecture d’un ouvrage majeur dans le domaine.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
L’une des conférences les plus suivies du Colloque international clôturant la vie consacrée portait sur le discernement à opérer, lorsque de jeunes associations cherchent leur voie auprès des instituts anciens. Des critères canoniques sont rappelés, une ouverture prudente, recommandée, alors même qu’une « nouvelle forme de vie consacrée » n’a pas encore vu le jour.
Ancien maître des étudiants dominicains, devenu évêque de Metz en 1987, Mgr Pierre Raffin poursuit, depuis sa retraite en 2013, sa réflexion non convenue sur la vie consacrée, ses conditions d’avenir, la formation des futurs prêtres. Le spécialiste des rituels orientaux de la profession monastique pose ici la question du retour de l’ordre des veuves, voire de l’institution d’un ordre des veufs.
Forme la plus récente de consécration, la vie des instituts séculiers intrigue par sa discrétion ; leur « sécularité consacrée » n’est pourtant rien d’autre qu’un témoignage rendu à l’incarnation du Verbe, car toutes les sphères de la vie sociale doivent être imprégnées de l’esprit de l’Évangile. Membre de l’Institut Notre-Dame du Travail, Raphaëlle Jeanty, de nationalité belge, fait ressortir pour Vies Consacrées les accents paradoxaux de cette vie « pour le monde ».
Voici un jugement pratique, autorisé, qui tente de faire l’état de la question complexe des nouvelles formes de consécration en naissance dans l’Église catholique. C’est que « le droit suit la vie », mais aussi, que la vie gagne à une juste reconnaissance ecclésiale de ses formes nouvelles.
Sur la question des communautés nouvelles, le Sous-secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique clarifie la terminologie et précise la pratique actuelle du Dicastère. Il en ressort que, depuis 2005 au moins, sont exclues du champ de la vie consacrée les formes qui « comprennent la vie conjugale, les formes mixtes qui prévoient la vie commune d’hommes et de femmes, et les formes temporaires de consécration ». Mais d’autres perspectives peuvent s’ouvrir.
Quand un curé de Paris réfléchit au célibat auquel il s’est engagé, les repères qui marquent sa consécration apparaissent clairement dans leur profonde unité avec d’autres consécrations. En ouvrant ce dossier, nous offrons à qui a des oreilles pour l’entendre de poursuivre avec nous un chemin d’avenir.
L’antique consécration des vierges a fait retour, dans l’Église catholique, depuis plus de cent ans. Sa discrète présence dans bien des diocèses nécessite de nos jours qu’une préparation adaptée soit procurée aux candidates, et surtout, que soit proposée une formation humaine et intellectuelle dont l’archevêque de Malines-Bruxelles trace ici les imposants contours.
Très connu pour sa consécration à Marie, saint Louis Grignion de Montfort, ce missionnaire exceptionnel, est ici approché dans son œuvre maîtresse, qui répond à la question : comment aller jusqu’à Dieu ? Les trois désignations mariales privilégiées indiquent la même réponse : nous ne pouvons connaître Dieu que par Marie, « paradis terrestre de Dieu », « monde de Dieu », « magnificence du Très-Haut ». La position unique de Marie par rapport à nous lui vient de sa maternité divine.