Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Membre des Fraternités monastiques de Jérusalem qu’on sait dédiées à la ville et à ces hauts-lieux pèlerins où celle-ci transhume parfois, normalienne et agrégée de Lettres, sœur Aude-Marie offre dans ces lignes d’une pertinence et d’une sagesse exquises une méditation inspirante sur la relation vitale entre ces lieux où Dieu parle : la chapelle et le chapitre.
Rentré d’un voyage de plusieurs mois en Terre sainte, le Cardinal Philippe Barbarin, à qui le Pape pourrait en tout temps confier de nouvelles missions au Moyen-Orient, a accepté de nous livrer ses impressions sur la vie consacrée dans ces régions. Une rare occasion d’apprendre comment, si les chrétientés décroissent sans cesse, la vie religieuse demeure fortement implantée au pays de Jésus.
Le prochain Synode des Évêques sera sur la synodalité ! L’abbé Alphonse Borras, qui achève son long mandat de Vicaire général du diocèse de Liège, nous propose, avec sa compétence de canoniste et d’ecclésiologue patenté, d’y voir l’occasion de réfléchir au style synodal propre à la vie consacrée, dans une Église communion.
Prêtre du diocèse de Lyon, membre de la Communauté de l’Emmanuel, ingénieur de l’École polytechnique, philosophe et doctorant en théologie, Matthieu Bernard nous partage son étonnement de lecteur des Actes des Apôtres d’y voir en filigrane l’Église même du Pape François. Une découverte.
Oblat de Marie Immaculée, docteur en missiologie, le père Arena a été longtemps missionnaire au Sénégal et en R.D. Congo, où il a dirigé l’institut Africain des Sciences de la Mission (Kinshasa). Cet ancien supérieur régional enseigne actuellement la missiologie en Italie, notamment au Claretianum (Rome).
Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la Communauté de l’Emmanuel, professeur de théologie à l’I.É.T. (Bruxelles), Olivier Bonnewijn est également président de l’Institut Universitaire Pierre Goursat. Il nous offre une réflexion scripturaire vivifiante sur le chemin de fraternité qui s’ouvre devant toute forme de vie chrétienne, laïque ou consacrée.
Membre de la Commission théologique internationale et de la Commission pontificale d’études sur le diaconat des femmes, le professeur jésuite, qui donne notamment le cours sur l’œcuménisme à l’IÉT de Bruxelles (Faculté jésuite de théologie), nous présente l’ouvrage-phare dédié au célèbre ecclésiologie et œcuméniste dominicain.
Connaissez-vous saint Nil le jeune ? Aujourd’hui abbé de l’unique monastère basilien d’Italie, dom Michel van Parys nous présente cette haute figure, grâce à un dialogue du Xe siècle avec les moines bénédictins du Mont Cassin. Une lecture d’abord déconcertante, à travers une question insolite — le moine est-il un ange ? — et nous voici rapportés aux sources de l’Écriture comme à saint Basile, mais aussi, au dialogue que poursuivent entre elles des traditions monastiques très anciennes.
Comment donc les âges de la vie spirituelle s’ordonnent-ils, lorsqu’on vit la communion fraternelle, avec ses générations différentes ? Dans sa Règle, saint Benoît « n’établit aucun rapport explicite entre les âges de la vie et les âges de la vie spirituelle », tout en discernant implicitement un lien entre les deux. Le chapitre sur l’humilité, « pièce maîtresse de sa doctrine » n’y fait non plus aucune référence, car « l’Esprit Saint est souverainement libre dans l’octroi de ses charismes ». « Le progrès spirituel est en fait une descente dans l’abîme du cœur », nous indique pour finir le nouvel higoumène du dernier Monastère catholique de rite byzantin établit en Italie à suivre la règle de saint Basile.
L’Abbé général des Chanoines Prémontrés, méditant sur les icônes de la Samaritaine et du Samaritain proposées par le Congrès international de la vie consacrée en 2004, y joint la scène d’Emmaüs. Trois éclairages bibliques qui permettront de réfléchir à la combinaison, propre à chaque forme de vie consacrée, de ces trois éléments fondamentaux que sont la contemplation, l’action et la communion.
Quand deux moines réfléchissent à l’utilisation d’Internet,ou comment « la toile » peut voiler,ou au contraire,« le réseau » peut relier,les aspects les plus décisifs de la formation religieuse,voire, l’existence même des communautés… Extraites d’une rencontre monastique sur le sujet,ces pages nous ont paru, dans leur sobriété même, extrêmement éclairantes pour tous, dans un domaine où le discernement ne fait souvent que commencer.
De loin en loin, nous revenons par des textes spirituels ou, comme ici, par un retour à l’Écriture sainte elle-même, aux lieux-sources de nos engagements. Ainsi, la collecte paulinienne pour l’Église de Jérusalem n’était pas un geste de générosité parmi d’autres, mais partage de la communion au Christ lui-même.