Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
La sagesse de l’Afrique et l’efficacité de l’Europe… Présent à la fin de notre dernier numéro de 2019, le salésien belge ouvre aussi notre nouvelle année. C’est l’itinéraire d’un chercheur et d’un pasteur tout ensemble, qu’une longue carrière d’enseignant n’a pas dispensé d’assumer des charges de direction et de formation dans son institut, tout en organisant des colloques pluridisciplinaires dans sa région d’adoption.
Membre de la Congrégation des Sœurs missionnaires de Jésus crucifié (Mexique), sœur Juanita parle d’expérience, quand elle explique ce qu’on cherche en Amérique latine ou en Afrique, là où on propose au système capitaliste l’alternative de l’économie sociale et solidaire.
Parmi les 19 chrétiens récemment béatifiés à Oran, certains sont restés dans l’ombre, comme ces quatre Missionnaires d’Afrique (Pères blancs) assassinés ensemble à Tizi Ouzou le 27 décembre 1994. Parmi eux se trouvait un Belge, avec qui son confrère Guy Theunis, autrefois très engagé au Rwanda, nous propose de faire plus ample connaissance.
Jésuite congolais, le P. Léon Ngoy Kalumba est professeur à l’Université de Lubumbashi. Ancien secrétaire de la commission épiscopale chargée de la vie consacrée de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo de 2004 à 2007, il enseigne la théologie spirituelle dans plusieurs institutions ecclésiastiques de Kinshasa, de Lubumbashi et d’Abidjan.
Oblat de Marie Immaculée, docteur en missiologie, le père Arena a été longtemps missionnaire au Sénégal et en R.D. Congo, où il a dirigé l’institut Africain des Sciences de la Mission (Kinshasa). Cet ancien supérieur régional enseigne actuellement la missiologie en Italie, notamment au Claretianum (Rome).
Sœur Sabine Ursule enseigne à l’Institut Catholique de Yaoundé, où elle occupe la chaire du droit de la vie consacrée, depuis le rappel à Dieu de Silvia Recchi, bien connue de nos lecteurs. Pour elle, les mutations socio-politiques que traversent les sociétés africaines pourraient être considérées comme un défi et appeler à une réelle audace missionnaire.
Quand un couple de laïcs, membre d’une communauté nouvelle, se met à l’écoute de l’Esprit, adviennent d’étonnants retournements. Le médecin et la théologienne (spécialiste de J.-M. R. Tillard, nos lecteurs s’en souviendront) servent au Tchad la mission du Chemin Neuf, ou plutôt, d’une Église jeune qui veut approfondir la Parole à la suite du Christ. Ici, Exercices spirituels, œcuménisme et développement ouvrent les pistes à la bénédiction de Dieu.
Sœur Angèle Makiang, des Sœurs de Marie Reine des Apôtres de Yagoua, est canoniste, actuellement directrice adjointe du Département de Droit canonique de l’Institut Catholique de Yaoundé après avoir été directrice de l’Institut de Théologie et de Pastorale pour les Religieux (ITPR) à Yaoundé. Elle participe régulièrement à la formation initiale et permanente des religieux au Cameroun.
Présidente de l’Union internationale des Supérieures générales depuis 2013, Sœur Carmen Sammut est depuis 2011 Supérieure générale des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (Sœurs Blanches). Elle a été nommée consulteur du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et a participé au dernier Synode pour la famille, en tant qu’auditrice nommée par le Pape. Nous l’avons rencontrée.
C’est tout un pan de l’histoire récente d’une vigoureuse Église d’Afrique que retracent les pages suivantes, que nous sommes honorés de pouvoir publier en avant-première des Actes du Colloque récent de Kinshasa. Un sujet fort peu exploré, qui s’achève sur des recommandations très inspirantes, notamment pour les pratiques similaires en d’autres contrées.
En attendant l’Instruction promise sur la gestion des biens dans les instituts religieux, l’auteur, canoniste bien connue de nos lecteurs, entreprend de commenter, au regard des communautés religieuses d’Afrique, la Lettre circulaire publiée le 2 août 2014 par notre Dicastère. Sa lecture pénétrante et sans fard pourrait toucher bien d’autres aires culturelles, s’il est vrai que « l’esprit de pauvreté exige que la nécessité de posséder des biens n’excède jamais les finalités auxquels ils doivent servir ».
La vie consacrée connaît, dans les régions les plus prospères du monde, un état de crise qui n’épargne aucune de ses formes. Certaines observations nées en Afrique peuvent s’étendre à l’Occident, où les consacrés se trouvent pareillement requis d’inculturer les conseils évangéliques, tout en cherchant les voies d’un difficile renouveau. Plus profondément se trouvent mis en cause l’identité ecclésiale des consacrés, la maturité humaine des jeunes attirés par leurs formes de vie, le rapport avec la société civile, l’attachement aux loyautés d’origine. L’appel et le soutien des pasteurs risquent bien de devenir de plus en plus déterminants.