Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Il arrive que des théologiens se risquent à suggérer au magistère ecclésial d’approfondir certains aspects de la doctrine. Notre nouveau chroniqueur biblique, par ailleurs Frère de Saint-Jean de longue date, était bien placé pour souligner le besoin de critères de discernement quant au charisme (du) fondateur et en sonder quelques contours.
Prise dans la tourmente ecclésiale venue de France, la vie consacrée n’a-t-elle qu’à se laisser défaire par la révélation des impostures qui lui sont imputables ? Sous la plume de Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, commence une réflexion que d’autres pourraient poursuivre ou remoduler, en partageant ce qu’ils voient poindre des chemins où l’Esprit sépare de son souffle la balle et le grain.
Ces pages du Prieur de la Grande Chartreuse reprennent le chapitre 2 de l’ouvrage en préparation Risques et dérives de la vie religieuse, tome 2 : En sortir. On trouvera sur le site http://risques2.org le dernier état de l’ample réflexion du père Dysmas de Lassus, o.c., sur ces situations de crise dont il parvient à indiquer des franchissements possibles.
Entré, après des études de théologie, à Tibériade, une jeune communauté belge en formation, frère Joachim s’est d’abord occupé des clôtures (pour les vaches et les ânes), puis de la cuisine de la communauté jusqu’à ce qu’il reçoive récemment la charge de l’économat. Il est aussi responsable de « l’école du cœur », le petit studium des jeunes frères en formation, ce qui l’a conduit à réfléchir à cette distinction des « fors », si classique et si méconnue.
La chronique annuelle ne reprend pas, loin s’en faut, tous les ouvrages sur la vie consacrée qui nous sont parvenus et dont l’on trouve déjà les recensions sur notre site. Noëlle Hausman, sœur du Saint-Cœur de Marie et directrice de la revue, propose sa lecture d’ouvrages jugés signifiants. Cliquez sur leur titre pour en lire la recension dans la rubrique « Critiques de livres ».
Avec l’appui de sœur Carmen Sammut, présidente sortante (voir Vs Cs 2016-3), la récente réunion plénière de l’UISG nous est contée par la supérieure générale d’un petit institut diocésain belge. Des engagements ont été pris, confiés pour leur suivi à sœur Jolanda Kafka, missionnaire clarétaine, nouvelle présidente, et à son conseil.
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?
Des femmes consacrées abusées par leur entourage ecclésial, masculin ou féminin : un nouveau et douloureux dossier s’est courageusement ouvert en Italie. Deux livres récents, l’un préfacé par notre auteur (Giulia et le loup), l’autre écrit par elle (voir ci-après) ont été remis le 10 septembre dernier au Pape François, décidé à suivre la question. L’écoute exemplaire de ces victimes doit aussi être partagée dans le monde francophone.
Dominicain, professeur de théologie à Toulouse, l’auteur est assistant apostolique de la Communauté des Béatitudes après en avoir été commissaire pontifical ; son article reprend le contenu d’une intervention donnée le 11 juin 2016 lors d’un séminaire « Liberté et obéissance dans la vie religieuse » qui a vu dialoguer, notamment sur les « lanceurs d’alerte », juristes, magistrats, chefs d’entreprises, responsables religieux et épiscopaux.
Présidente de l’Union internationale des Supérieures générales depuis 2013, Sœur Carmen Sammut est depuis 2011 Supérieure générale des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (Sœurs Blanches). Elle a été nommée consulteur du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et a participé au dernier Synode pour la famille, en tant qu’auditrice nommée par le Pape. Nous l’avons rencontrée.
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Est-il possible de « comprendre » ce qui se trame dans la « relation » pédophile perverse adulte-enfants qui s’inscrit souvent dans un contexte intrafamilial (et donc incestueuse) ? Sans doute, mis en contact (dans le cadre de nos institutions scolaires, hospitalières, d’accueil social...) avec ces situations douloureuses, n’avons-nous pas à nous substituer aux instances compétentes diverses (justice, aide psychologique...), mais il est de notre responsabilité de développer en nous une attitude de compassion juste pour l’enfant victime, de juste perception de l’agresseur et de juste intercession priante devant le mystère des Saints Innocents. Ce texte très sobre nous y aidera.