Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Un historique précis et documenté des évolutions marquantes de la revue entre sa naissance, en 1925, sous le titre de Revue des Communautés Religieuses (R.C.R.), et son évolution en Vie consacrée en 1965. Le public visé, les buts, les rapports avec les lecteurs, le contenu... rien n’échappe à l’analyse efficace du regretté P. Wynants, dans son article initialement publié dans Vie consacrée 1992-4, p. 208-227.
Écrit par un membre de notre Conseil de rédaction, cet historique de la revue captivera sans doute plus d’un lecteur, parce qu’il retrace, dans les limites de sa méthode propre, un parcours évocateur de bien des évolutions. Si certains enjeux ecclésiaux, voire certains accents apostoliques soutenus par Vie consacrée peuvent échapper à l’ampleur du regard d’un historien, nous savons mieux, grâce à cette étude originale, comment un tel passé nous oblige à l’humble audace d’une responsabilité.
Que nous apprend l’histoire de la vie religieuse, en un temps où des laïcs deviennent les meilleurs connaisseurs de notre passé ? Les contributions importantes des dernières années sont ici présentées, discutées, réfléchies. On saura gré à l’auteur de ce que, au terme de ses analyses, bien des lieux communs se trouvent révisés, et bien des questions actuelles (sur les vocations, le féminisme, etc.), largement éclairées par leur origine.
Nos lecteurs connaissent déjà l’acribie historique du Professeur P. Wynants (cf. « La ‘crise des vocations’ féminines en Belgique », Vie consacrée, 1985, 111-131), qui retrace ici les difficiles débuts, puis l’évolution obligée, de la collaboration entre religieuses et laïcs dans l’enseignement. Liée au contexte belge et limitée au cas de l’enseignement, cette étude pose plus largement la question des rapports actuels et futurs de la vie religieuse et du laïcat chrétien dans une tâche ecclésiale commune. Soulignons en particulier le rôle paradoxal de l’action catholique et le jugement teinté d’humour des dernières notations. Communication présentée le 17 octobre 1987 à la session organisée par l’Union des Religieuses de Belgique (Rhode-Saint-Genèse) sur le thème « la collaboration entre laïcs et religieuses ».
Ce texte reproduit une communication donnée au Deuxième Congrès de l’Association des Cercles francophones d’Histoire et d’Archéologie de Belgique, en août 1984. Il offre une synthèse des travaux relatifs à la crise des vocations religieuses féminines pendant les quatre dernières décennies. C’est ainsi que l’auteur nous présente successivement le point de vue des ecclésiastiques, puis des sociologues, enfin des historiens. À lire ces pages, on perçoit mieux la nature de la crise : elle s’inscrit, semble-t-il, parmi les mouvements structurels de longue durée. L’ampleur et la gravité du défi dépassent largement ce qu’entrevoyaient les premiers diagnostics. Loin de porter au découragement, ces constatations sont une invitation à l’audace créatrice, dans la docilité à l’Esprit Saint, qui conduit et renouvelle l’Église et la vie consacrée.