Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
L’Arche B.P. 35FR-60350 Trosly-BreuilFRANCE
Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche en France à la même époque. Depuis saint Paul au moins, trois choses sont claires : « les faibles sont nécessaires et indispensables à l’Église, la charité est nécessaire et indispensable pour vivre chrétiennement et si un membre souffre tout le corps souffre ». C’est de cette intuition qu’est née l’Arche, dont le fondateur réfléchit ici à la transformation qu’y connaissent les « assistants », chrétiens ou non. Les personnes avec un handicap » aspirent à cette véritable relation personnelle qui les relève, et du même coup, elles « transforment l’Église en un lieu de compassion ».
Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche en France à la même époque. On le sait, le phénomène des sectes n’est pas nouveau. Mais il est aujourd’hui très préoccupant étant donné sa recrudescence dans un monde sans repères et, par conséquent, sa nuisance accrue. C’est aussi le lieu de bien des confusions. Les clarifications données ici par le fondateur de l’Arche sont lumineuses et pleines de prudence. Elles pourraient servir à bien des commissions parlementaires chargées de protéger le citoyen et non d’augmenter la confusion. Monsieur Jean Vanier, fondateur de l’Arche, a été invité à donner en juillet 96 une conférence en Angleterre, à l’instigation du journal The Tablet, sur les nouveaux mouvements de laïcs. Ce texte est le fruit d’une expérience, celle d’un témoin engagé lui-même dans l’aventure des Communauté de l’Arche. Les signes qu’il donne pour éclairer un discernement, ont été ceux qui l’ont guidé dans sa propre recherche. Nous remercions Documents Episcopat N° 3, mars 1997, de nous avoir permis de publier cette version légèrement écourtée.
Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche en France à la même époque. On le remarquera, ce n° de Vie Consacrée rassemble encore, sans évidemment vouloir être exhaustif, des textes qui touchent à la dimension communautaire de la vie consacrée, de la vie en Église. Celui-ci évoque la puissance du récit du moment fondateur (mythe en ce sens précis et qui n’implique aucune notion d’irréel, loin de là). Car de quelle “puissance” fondatrice s’agit-il ? Et comment les générations qui suivent peuvent-elles se l’approprier ? Qu’est-ce que l’histoire, finalement ? Voilà les questions que cette réflexion nous aide à mieux poser et qui ne sont pas sans lien avec la réflexion théologique à propos du “charisme propre” de chaque Institut : don qui actualise sa fécondité d’être toujours reçu à neuf du Donateur. Cet article a été inspiré par un livre en anglais, Out of chaos, de Gerald Arbuckle, Londres, Éd. Chapman, 1988, qui parle du rôle du mythe dans la fondation des congrégations religieuses.
Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche en France à la même époque. À sa manière si juste et si simple, Jean Vanier nous donne ici de goûter la tendresse du charisme propre à l’Arche. En harmonie avec d’autres formes de radicalisme évangélique, il manifeste la générosité de l’Esprit pour notre temps. Extrait de Le pauvre au cœur de l’Arche, Trosly-Breuil, La Ferme, 1991.
Nous sommes heureux d’offrir à nos lecteurs ce témoignage de première main au sujet du récent Synode. Invité par le Pape, Jean Vanier nous rapporte ici l’expérience de communion ecclésiale qu’il a vécue au fil des jours, mais aussi ses questions sur la méthode suivie, la place effective des plus petits et des jeunes, l’effacement du visage mystique de l’Église et de sa recherche œcuménique. Tensions et déceptions sont certes apparues, notamment autour des mouvements, de la place de la femme, des mass médias et des célébrations. Mais chacun se trouve encore appelé à vivre des deux trésors de l’Église que sont l’Eucharistie et les pauvres, comme à découvrir plus profondément le don que laïcs et prêtres demeurent les uns pour les autres, dans la communion des saints. Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche en France à la même époque.
Au moment où l’Église fait le point vingt ans après le Concile et prépare le Synode extraordinaire, Jean Vanier dit ce qu’il a vu et entendu dans ses contacts avec les jeunes. Il en a de multiples échos, grâce à la vie quotidienne dans les communautés de l’Arche, qu’il a fondées, qui se multiplient et où personnes handicapées et jeunes vivent et travaillent ensemble ; grâce aussi aux nombreuses retraites et rencontres qu’il anime à travers le monde. Sans oublier son souci de vigilance doctrinale, l’Église saura-t-elle ouvrir des chemins d’espérance pour les générations qui montent, souvent blessées et déstructurées ? Au-delà des Pères du Synode, c’est une question pressante posée aussi à celles et ceux qui vivent une vie consacrée au cœur de l’Église. Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche.
Ces pages forment un chapitre du livre Homme et femme il les fit, qui sort de presse ces jours-ci. L’auteur y décrit un chemin d’accomplissement authentique de l’amour humain et chrétien, à partir de son expérience de vie quotidienne, depuis vingt ans, avec des personnes handicapées mentales, ainsi qu’avec les jeunes qui vivent en leur compagnie. Souvent profondément blessées, ces personnes handicapées peuvent être éduquées à l’amour si leur beauté est reconnue et si l’on parvient à créer avec elles « un lieu pour le cœur ». Alors le sens du célibat vécu en communauté peut être découvert et situé par rapport au mariage. La vie devient féconde, parce que naît le désir de la communiquer, d’abord dans l’aide apportée au plus petit. Une des convictions de ce livre est que les personnes handicapées mentales sont révélatrices de dimensions humaines présentes, quoique de façon plus cachée, en chacun de nous. En cela, elles ont quelque chose à dire, sur le célibat « à cause de Jésus et de l’Évangile », aux hommes et aux femmes appelés à le vivre comme chemin d’amour et de fécondité. Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche.
Après avoir renoncé à ses fonctions d’autorité et de responsabilité dans la communauté qu’il a fondée, l’auteur a vécu une « année sabbatique » comme simple « assistant » dans un foyer de personnes handicapées profondes. Cette expérience a renouvelé sa compréhension des communautés de pauvres à l’origine desquelles il est. Le témoignage qu’il donne ici peut être éclairant pour la vie consacrée. Les premières pages dérouteront peut-être le lecteur. Mais, bien vite, il verra qu’une logique vitale y est à l’œuvre et qu’elle nous mène au cœur du mystère chrétien en notre monde. Les réalités quotidiennes évoquées sont chemin d’intégration humaine et chrétienne. La vie avec la personne faible et fragile se révèle être un témoignage social et politique porteur d’une nouvelle espérance. Et cette communion de vie avec le pauvre introduit au cœur du mystère de Jésus, tel qu’il a choisi de le vivre parmi nous. Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche.
Quelle est la responsabilité du disciple de Jésus en face de la personne ayant un handicap ? C’est la question que posent ces pages, en ce début de l’année internationale des personnes handicapées. En guise de réponse, Jean Vanier nous livre le témoignage de la communauté de l’Arche, fondée par lui. Il nous révèle comment les personnes ayant un handicap sont pour nous aujourd’hui des « prophètes ». Il s’agit de laisser évangéliser notre cœur par leur cri. C’est une invitation à entrer en pleine communauté de vie avec elles, à leur donner son temps et à livrer sa vie dans la fidélité et la tendresse, à entrer dans la compassion de Marie, à reconnaître dans ces personnes le corps blessé de Jésus-Christ. Une voie est tracée ici pour l’accueil de la personne handicapée. Celles et ceux qui « quittent tout pour suivre Jésus » se sentiront profondément concernés par ces pages. Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche.
Dans nos sociétés en proie à la violence et à l’égoïsme, beaucoup cherchent un style de vie plus humain et plus chrétien. Jean Vanier a fondé en 1964 les communautés de l’Arche : inspirées de l’Évangile et des béatitudes, ces communautés groupent parmi leurs membres des personnes handicapées et d’autres, partageant la même vie. L’auteur nous livre ici le fruit de son expérience en des pages nourries d’Évangile et de fines notations psychologiques. Bien qu’elles ne s’adressent pas directement à des religieux, ces réflexions sont très éclairantes pour eux. Elles rejoignent ce qui fait le cœur de toute communauté religieuse : accueillir et partager la miséricorde et le pardon offerts par Dieu en Jésus-Christ. Extrait, avec l’aimable autorisation de l’auteur et des éditeurs, du livre La communauté, lieu du pardon et de la fête, Éditions Fleurus, Paris, 288 p., 27 FF. Note de la rédaction (mai 2021) : la publication de cet article est évidemment antérieure aux révélations concernant la personne de Jean Vanier communiquées par l’Arche en février 2020. La rédaction renvoie le lecteur au communiqué officiel publié sur le site de l’Arche.