Nous voici aux portes de l’année 2022, dont nul ne sait encore si elle sera, pour parler comme la Bible, une année de vaches grasses ou de vaches maigres, de beaux épis ou d’épis brûlés par le vent (cf. Gn 41) ; mais nous savons déjà que l’interprétation des présages comptera plus que la menace, si toutefois un esprit intelligent et sage nous détourne de l’effroi pour tracer la route. Ce salut nous a été signifié à neuf, dans le mystère de Noël, il a le visage de l’Enfant remis aux mains des pauvres, d’une famille exilée, d’une enfance obscure, d’un homme jeune qui se découvre envoyé. Nul autre ne peut être suivi, dans la vie chrétienne, que Celui-là. C’est ce que nous rappelle, à sa manière, Bruno Demoures, o.c.s.o., qui réfléchit aux figures du converti et du prophète, à partir de sa tradition bénédictine. Dans la même rubrique Orientation, Michelina Tenace voit les instituts (...)
| P. 3-8 | Frère François Bourgois, Tibériade, Noëlle Hausman, s.c.m.
| P. 9-20 | Des esprits aux affects, Dominique Salin, s.j.
| P. 21-26 | Pour la cause de la vie consacrée, je ne me tairai pas (cf. Is 62,1), Noëlle Hausman, s.c.m.
| P. 27-36 | Les chapitres en mode numérique, Cédric Burgun
| P. 37-54 | Conversion ou prophétie, Bruno Demoures, o.c.s.o.
| P. 55-62 | Les Instituts séculiers, 75 ans après, Michelina Tenace
| P. 63-80 | Un mariage avec l’hindouisme, Yann Vagneux