Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Vie consacrée et handicap

Anne Buyssechaert

N°2017-1 Janvier 2017

| P. 55-66 |

Orientation

Enseignante en droit canon à Lille, Namur et Bruxelles, l’auteur a défendu en 2015 sa thèse doctorale en sciences religieuses sous le titre Vie chrétienne et handicap. Prescriptions canoniques et orientations pastorales. Elle dédie ces pages inédites en français à la mémoire de Sœur Anne-Marguerite Fromaget, Fille de la Charité, canoniste au Dicastère pour la vie consacrée.

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Baptisée et, à ce titre, habilitée à vivre pleinement, à la mesure de ses capacités, la triple vocation baptismale, une personne handicapée ne doit pas se trouver forcément exclue d’un cheminement vocationnel vers la vie consacrée. La consécration se décline sous plusieurs formes qui présentent des exigences différentes selon les charismes : érémitique, monastique, contemplatif, apostolique. Les façons de vivre les trois conseils évangéliques sont multiples et adaptables selon les capacités et les aspirations de chacun. Le cheminement n’est pas toujours facile et les échecs existent. Mais plusieurs exemples témoignent d’un accueil et d’un choix rendus possibles grâce à l’intuition de certains supérieurs qui ont fait, au nom du « vivre ensemble », du handicap un projet.

Nous envisagerons d’abord le sujet d’un point de vue canonique. Puis nous mènerons la réflexion sous l’angle des défis à relever et des questions qui ne manquent pas de se poser, qu’il est nécessaire d’envisager en toute lucidité dans un discernement à la fois individuel et communautaire. Nous proposerons alors de penser le handicap non comme un problème à résoudre, mais comme le lieu d’émergence de divers projets de vie. Des expériences variées viendront illustrer le propos.

Point de vue canonique

● L’admission au noviciat

Selon le can. 538 du Code de 1917, « peut être admis en religion tout catholique qui n’en est pas écarté par aucun empêchement légitime, qui est mû par une intention droite, et est apte à porter les charges de l’état religieux ». L’admission en religion est progressive, elle comporte plusieurs étapes dont l’admission au noviciat suivie de la profession temporaire. La profession perpétuelle la rend définitive. Dans « les aptitudes requises à porter les charges de l’état religieux », des critères physiques, psychiques et spirituels interviennent.

Comme déjà le Code de 1917 au can. 543, le Code de 1983, en vigueur actuellement, rappelle qu’il n’existe pas un droit fondamental à l’entrée dans un institut : « Le droit d’admettre les candidats au noviciat appartient aux supérieurs majeurs selon le droit propre » (can. 641). La vie consacrée est un don de Dieu à une communauté. Une vocation est discernée, reçue en Église, en acceptant des médiations humaines pour y répondre, en l’occurrence ici, les instances de gouvernement d’un institut. De même que dans l’Église, personne ne peut forcer quelqu’un à l’épouser, la vocation religieuse n’est pas une prérogative personnelle qui donnerait lieu à revendication au nom de la non-discrimination. Ce discernement suit des critères :

Can. 642 : « Les supérieurs veilleront avec soin à n’admettre que des candidats ayant, en plus de l’âge requis, la santé, le tempérament adapté et les qualités de maturité suffisantes pour assumer la vie propre de l’institut ; santé, caractère et maturité seront vérifiés en recourant même, si nécessaire, à des experts, restant sauves les dispositions du can. 220 ».

● L’admission à prononcer des vœux

Selon le can. 637 du Code de 1917, « pour des causes raisonnables, l’institut peut ne pas admettre un religieux à renouveler ses vœux temporaires ou à émettre sa profession perpétuelle. Toutefois cette mesure n’est pas admissible à raison d’une maladie, à moins de prouver, de façon certaine, que cette maladie a été, d’une manière dolosive (trompeuse), passée sous silence ou dissimulée avant la profession ». Le can. 647 § 2 n° 2 va dans même sens. Selon l’ancien Code, la maladie n’était pas un motif suffisant pour refuser au religieux la profession suivante, à moins qu’il fût prouvé que cette maladie antérieure à la première profession avait été cachée.

Puis le législateur fut peu à peu plus nuancé sur la question : le Décret Dum canonicarum legum de la Congrégation des religieux [1] (8 décembre 1970, n. II) a introduit une modification : le supérieur compétent avec le consentement de son conseil, pouvait exclure du renouvellement ou de la profession perpétuelle un religieux de vœu temporaire, pour maladie physique ou mentale, même contractée après la profession, quand cette maladie l’empêchait de vivre la vie consacrée, et si elle était source de préjudice au religieux lui-même ou à l’institut [2].

Aujourd’hui, tant que les vœux définitifs n’ont pas été prononcés, l’apparition d’une maladie entraînant un handicap à vie dans la congrégation est susceptible dans certaines conditions de conduire à la sortie de l’institut.

Can. 689 : « 1. Au terme de sa profession temporaire, un membre peut, s’il y a de justes causes, être écarté de la profession suivante par le supérieur majeur compétent, après que celui-ci ait entendu son conseil.
2. Une maladie physique ou psychique, même contractée après la profession, qui, de l’avis des experts, rend le membre dont il s’agit au § 1 incapable de mener la vie de l’institut, constitue une cause de non-admission au renouvellement de sa profession ou à l’émission de sa profession perpétuelle, à moins que la maladie n’ait été contractée par suite de la négligence de l’institut ou du travail accompli dans l’institut.
3. S’il arrive qu’un religieux, en cours des vœux temporaires, perde la raison, bien qu’il ne soit pas en état de faire une nouvelle profession, il ne peut être renvoyé de l’institut ».

Soulignons que le fidèle est ainsi protégé par le droit : selon les § 2 et 3, les congrégations doivent parfois prendre la responsabilité d’accueillir définitivement un membre handicapé.

Il en va de même dans le Code des Canons des Églises Orientales (can. 547).

Un défi personnel et communautaire

Dans une communauté, l’accueil d’un nouveau membre oblige chacun à se décentrer pour lui laisser prendre sa place à tous les niveaux. Ceci est encore plus exigeant si le postulant est atteint d’une déficience qui entraîne pour son entourage des contraintes spécifiques dans la vie quotidienne.

Certaines communautés refusent cet accueil. Il ne nous appartient pas de les juger, car leurs arguments sont souvent défendables. En outre, un institut est régi par des constitutions approuvées par l’Église. Parfois, elles prévoient des critères d’acceptation de candidats plus restrictifs que ceux du Code de droit canonique. Selon les circonstances, ces critères peuvent être encore renforcés. Cela appartient au jugement des supérieurs. Ceux-ci doivent veiller au bien de la communauté. L’accueil d’un nouveau membre ne doit pas mettre en difficulté la vie communautaire, car cela concerne la mission ecclésiale de la communauté et la vie personnelle de chacun des membres.

C’est qu’il ne s’agit pas d’un accueil temporaire mais à long terme : les bonnes intentions du départ risquent de s’affaiblir et le poids des contraintes, d’entraîner des tensions. Il ne faut pas que le candidat handicapé devienne l’objet d’amusement ou le sujet de critiques dans la communauté. Comment accueillir une personne handicapée quand la communauté ne compte que quelques membres, surchargés de tâches diverses ? Lorsque la communauté est vieillissante, comment envisager l’accompagnement d’un frère ou d’une sœur peut-être plus jeune, mais qui nécessite une attention particulière ? Il ne s’agit pas uniquement pour le candidat handicapé d’argumenter qu’il est autonome dans la vie courante, bien plus peut-être que certains membres âgés de la communauté (par exemple, en cas de déficience visuelle, on avancera qu’il vit seul, qu’il a un métier en milieu ordinaire et se déplace facilement en transports en commun) : autant les membres de la communauté sont capables de s’occuper d’un frère ou d’une sœur âgé ou malade qui a vécu longtemps les règles et les exigences de la vie consacrée et pour qui les notions de silence, de place de chacun, etc., sont intégrées et aménagées en fonction de la maladie ou du handicap, autant celui qui n’a pas encore vécu la vocation de la congrégation ou qui est à former à la vie religieuse rend, bien malgré lui, les choses plus compliquées.

Le supérieur se doit aussi d’être prudent, par honnêteté envers le candidat et la communauté : certes, tout n’est pas écrit d’avance et en cas de maladie évolutive, on ne peut pas toujours prévoir si les déficiences vont s’aggraver ou non, ni dans quel délai. Le supérieur aura peut-être le désir d’accueillir généreusement, mais que se passera-t-il si la communauté ne peut pas faire face ? Les autres membres auront-ils les forces physiques et psychologiques nécessaires pour accompagner la personne ? D’une part, il faut éviter que les frères et sœurs valides deviennent les infirmiers d’une bonne partie de la communauté : sauf dans certaines congrégations hospitalières où beaucoup sont du métier, ce n’est pas leur vocation. Dans toute communauté, il faut veiller à un équilibre entre membres valides et handicapés, or cela représente déjà une difficulté en beaucoup d’endroits. D’autre part, financièrement, les frais de soins et d’aménagements engendrés seront-ils supportables par l’institut ? Le vieillissement des frères et des sœurs dans nos pays entraîne la nécessité d’être équipé pour pallier un certain nombre de handicaps, certes, mais plus il y a de types de handicaps différents dans la communauté, plus cela sera coûteux. En France, il y a bien les différentes allocations versées aux personnes dépendantes ou handicapées, mais elles ne sont pas toujours suffisantes. Enfin, si le candidat n’est finalement pas fait pour la vie consacrée et qu’il sort de la congrégation, sa réinsertion dans la société sera d’autant plus difficile qu’il est handicapé.

L’accueil d’une personne handicapée dans une forme ou l’autre de vie consacrée demande donc un discernement particulier de par les questions spécifiques et incontournables auxquelles le candidat et le supérieur sont confrontés.

Réflexions autour du discernement

Les motivations pour demander à entrer dans la vie consacrée sont toujours complexes et multiples, quel que soit le candidat. Dans le cas d’une personne handicapée, des pièges sont à éviter :

  • La vocation-refuge : la congrégation n’est pas un cocon protecteur.
  • La vocation-promotion personnelle : un besoin de valorisation, de reconnaissance n’est pas suffisant.
  • La vocation-solution pour la famille : la congrégation n’est pas un foyer, un centre, un établissement spécialisé.

C’est pourquoi il est indispensable que la personne consente à sa déficience [3] : celle-ci n’est vivable pour la communauté que si elle est vivable en premier lieu pour la personne elle-même. Consentir demande du temps et c’est à ce prix que vient la sérénité nécessaire à une vie communautaire, qui évitera en outre le repli sur soi et ses problèmes. La survenue de la déficience ne doit donc pas être trop récente.

Des qualités de caractère, de foi, d’altruisme, des aptitudes à la vie commune ou à la solitude, au célibat, à l’obéissance et à la pauvreté, sont requises chez tout candidat quelles que soient sa santé et ses capacités. L’équilibre personnel et la maturité affective et psychologique, particulièrement précaires chez les personnes handicapées mentales, psychiques, et parfois sensorielles, sont en outre essentiels à la vie consacrée. L’autonomie physique doit être suffisante pour vivre la mission propre de l’institut [4].

Le Père Henri Bissonnier (1911-2004), pionnier de la catéchèse spécialisée et de la pastorale des personnes handicapées en France à partir des années 1950, livrait quelques pistes de réflexion autour de l’accès à la vie consacrée pour des personnes handicapées mentales autour de trois thèmes : les capacités à pratiquer les conseils évangéliques, à l’engagement durable, à la vie en communauté [5].

Un élément de discernement important est l’observation du comportement de la personne au quotidien et le questionnement de son entourage, plus encore que ce qu’elle dit de son aspiration à la vie religieuse. Ceci dit, sa parole a bien sûr une valeur et la congrégation doit en tenir compte à travers l’engagement prononcé.

Cet engagement ne sera pas forcément des vœux à vie mais pour un temps concevable pour la personne, selon son intelligence : un an par exemple. L’important est que le candidat porteur d’une déficience mentale pose un choix personnel : il ne s’engage pas pour faire plaisir au supérieur ou à sa famille. Ceci est un défi car, trop souvent dans leur vie, les personnes handicapées mentales ne font que suivre ce que parents ou éducateurs décident pour eux. D’où, par exemple, le devoir pour un supérieur de refuser qu’un frère déficient mental réponde « C’est comme tu veux » aux questions posées quant à son engagement selon les trois vœux.

Enfin, la vie communautaire nécessite sans doute une souplesse à trouver au cas par cas : il existe différents types de vie communautaire, ne serait-ce qu’à cause de la taille du groupe. Cela dépend aussi de la congrégation et de la Règle. Le rythme d’une personne handicapée est souvent plus lent (cela vaut pour toute catégorie de handicap). Le style de prière n’est pas toujours accessible : si par exemple l’oraison semble inaccessible, elle peut être remplacée par le chapelet.

L’accueil de personnes handicapées comme membres à part entière dans une communauté religieuse bouscule. C’est un appel à la créativité.

Du problème au projet de vie

Certaines communautés ont fait le choix de l’accueil de sœurs, de frères handicapés : réponse au projet de vie de la personne et projet de vie pour la congrégation [6].

Deux cas de figure existent : l’institut qui admet exceptionnellement une personne atteinte d’une déficience et l’institut de vie consacrée dont le charisme fondateur est de permettre une vie commune entre membres valides et handicapés.

Différentes congrégations se sont lancées ponctuellement dans ce projet. Bien que les cas soient rares, nous ne prétendons pas ici à l’exhaustivité dans les exemples présentés.

Les Rédemptoristes, missionnaires, ont accueilli en 1975 un membre, sourd profond de naissance. Il occupa les fonctions d’économe vice-provincial et de maître des novices. Il vit sa mission auprès des sourds et des aveugles sur tous les continents [7]. En 1923, les Dominicains avaient fait le pari d’admettre à 17 ans Joseph Perrin, devenu aveugle enfant. Il est admis à prononcer les vœux et à être ordonné par dispenses de la Congrégation des Religieux et du Pape. Outre le ministère de la confession, il fonda en 1937 Caritas Christi, un institut séculier féminin qui se développa dans le monde entier et l’amena à beaucoup voyager [8]. L’abbaye cistercienne de Boulaur, dans le Gers, compte une religieuse sourde à 90 %. Cela fait plus de vingt ans que cette moniale est entrée. Elle est aide-hôtelière. Appareillée dès l’enfance, elle porte aujourd’hui les appareils auditifs les plus perfectionnés : cet investissement est indispensable pour vivre en communauté, remplir sa mission à l’hôtellerie et l’est tout autant pour progresser spirituellement : entendre, comprendre la liturgie, les homélies, les enseignements théologiques dispensés à la communauté. L’Allocation Adulte Handicapé qu’elle reçoit sert exclusivement au financement des rendez-vous médicaux et à l’achat des prothèses. Les premières années de vie à Boulaur n’ont pas été faciles : elle a traversé de lourdes épreuves car elle ne comprenait pas tout ce qui se disait et se sentait isolée. De leur côté, les autres sœurs ne savaient pas toujours bien s’y prendre pour communiquer avec elle. Elle reconnaît cependant qu’elle a toujours été bien entourée. Pour la Mère Abbesse, l’accueil de cette sœur n’a jamais été un problème ou un acte de pitié, mais une fierté, une vraie richesse, une grâce. Sa présence demande une attention permanente d’autant plus exigeante que le handicap auditif ne se voit pas. Mais le monastère est au service de la vocation de cette religieuse comme de celle des autres : la Règle de saint Benoît n’envisage aucun empêchement quant à la maladie et à la déficience. Tout est fait pour que cette moniale puisse s’épanouir, être prise en compte et développer ses talents sans tomber dans une polarisation de la communauté sur elle.

Une religieuse sourde est engagée au Verbe de Vie, en Suisse, à Pensier. Fille d’ambassadeur, elle a appris à parler grâce à sa mère qui est devenue orthophoniste afin de lui permettre de s’ouvrir à l’extérieur et d’accéder ainsi à une culture internationale. Elle témoigne :

Je me réjouis de vivre dans la Communauté, parce que la Communauté me permet de vivre. C’est ma victoire, c’est ma liberté. Bien sûr, j’ai parfois des difficultés. Mais cela n’est pas grave. Je continue.

Les frères et sœurs l’aident, chacun son tour, afin qu’elle puisse suivre les Offices, les enseignements des retraites, les chapitres et participer pleinement à la vie de la communauté. Sa mission l’amène à côtoyer les autres : cuisine, entretien des plantes, lingerie, mais aussi témoignages sur son parcours, rencontres avec un groupe de sourds de Fribourg pour échanger et prier.

*

Les religieux et religieuses présentés ici ont un point commun : ils sont tous issus d’un milieu familial et social qui leur a permis d’avoir accès à une éducation et à une réadaptation performantes, ce qui a certainement facilité leur insertion dans une communauté ordinaire. Est-ce à dire que les instituts qui ont été fondés pour accueillir des membres valides et des membres handicapés dans une même famille religieuse stigmatisent une forme d’incapacité qu’aurait l’Église à proposer un véritable « vivre ensemble » ? Selon nous, cela serait un dangereux raccourci. Ces instituts s’inspirent en effet de la tradition bénédictine, franciscaine, de la famille montfortaine, et travaillent en lien avec d’autres instituts qui les soutiennent, les aident dans la gouvernance ; ou encore, sont des branches issues de congrégations qui ont répondu à une demande qui leur était faite par des personnes handicapées. Ils trouvent leur place dans le tissu ecclésial et reconnaître la spécificité de ces communautés, au même titre que les autres, dans le paysage de la vie consacrée, est une marque de respect et d’accueil de la différence au sein des charismes et des profils types de consécration.

(À suivre)

[1Acta Apostolicae Sedis 63, 1971.

[2Code de droit canonique annoté, Paris-Bourges, Cerf-Tardy, 1989.

[3Consentir à la déficience ne veut pas dire l’accepter : elle est toujours inacceptable. Consentir signifie avancer avec la déficience, adhérer au projet que Dieu a sur la personne, et qui passe par la déficience.

[4N. Du Vigneaux, « Questions aux communautés religieuses à propos de la vocation des personnes handicapées », dans Ombres et Lumière 63 (été-automne 1983), p. 36-40.

[5Voir l’article très complet de H. Bissonnier, « Vie consacrée et handicap mental », dans Vie consacrée 57 (1985), p. 296-307.

[6On nous reprochera peut-être de ne parler ici que des « trains qui arrivent à l’heure ». Sans nier les rejets et échecs générateurs de grandes souffrances auxquels certains fidèles handicapés ont été confrontés lors de demandes d’entrée en communauté, nous avons pris le parti dans cet article de présenter des expériences réussies car, comme dit Marie-Hélène Matthieu, fondatrice de l’Office Chrétien des personnes Handicapées, « Mieux vaut allumer une lampe que maudire l’obscurité ».

[7C. Axelrod, And the Journey begins, Coleford Gloucestershire, Douglas McLean, 2005.

[8J. Perrin, Comme un veilleur attend l’aurore, Paris, Cerf, 1998 ; C. Leca, Le Père Joseph-Marie Perrin, un maître de sagesse, Paris, Artège, 2015.

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