Le sacerdoce ministériel L’expression « Année sacerdotale » est heureuse dans sa sainte ambiguïté. Certes, il est juste et bon de rendre grâce à Dieu pour les prêtres et de penser à eux. Et surtout de prier pour eux, avec « crainte et tremblement », si l’on songe que l’évêque, comme l’enseigne l’Église, doit s’efforcer de faire progresser dans la sainteté ses prêtres et leur donner « les moyens de mener une vie sainte » [1]. Si l’évêque a cette responsabilité, c’est sans doute parce qu’il est leur « père » dans le sacerdoce et dans le ministère apostolique. Mais c’est aussi et peut-être surtout parce que l’Église a la pleine et entière responsabilité de la sainteté des évêques et de leurs « collaborateurs », les prêtres, comme l’a si bien compris Thérèse de Lisieux qui entra au Carmel afin de prier pour eux. N’est-ce pas l’Église qui enfante les prêtres dont elle a besoin ? Qui (...)
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