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Théologie de la vie religieuse

Chronique bibliographique

Léon Renwart, s.j.

N°1999-1 Janvier 1999

| P. 52-59 |

L’abondance n’était pas au rendez-vous sur le bureau de notre fidèle chroniqueur. La publication en langue française se raréfierait-elle ? On notera pourtant la belle persévérance des nouvelles Éditions Lessius (cf. recensions dans ce numéro) qui sous le beau titre de « La part-Dieu » continue à proposer des titres qui font suite aux dix-huit volumes publiés par la collection « Vie Consacrée », fruits de notre revue.

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Des trois ouvrages qui nous sont parvenus cette année pour notre chronique, le premier est un diagnostic pénétrant sur la vie religieuse « ici et maintenant », le second entrouvre de réconfortantes perspectives sur l’avenir que préparent les jeunes, mais il nous paraît difficile de ne pas déceler dans le troisième une certaine nostalgie du passé.

I

Joan Chittister, o.s.b., a écrit il y a quelques années Une sagesse au fil des jours. Toujours d’actualité, ce livre présente la Règle de saint Benoît comme « une sagesse pour tous », laïcs et religieux. La portée universelle de ses réflexions dans Le feu sous les cendres [1] apparaît moins immédiatement, mais elle reste une clé indispensable pour une pleine compréhension de cet ouvrage d’une lucidité exceptionnelle. Le verdict de l’auteur sur la situation actuelle de la vie religieuse est clair : son déclin n’a pas sa source en Dieu, il provient de nous : « Ce n’est pas d’une question de vocation qu’il s’agit, mais d’une crise de spiritualité et de sens » (321). Car la vie religieuse est un don de Dieu à l’Église. « Aussi longtemps que l’Évangile sera valable, la vie religieuse le sera également » (114). Il y aura donc toujours des personnes appelées par Dieu à concrétiser ce qu’elles ont de plus précieux et de plus spirituel : cette vocation leur apparaîtra comme l’unique chemin qui s’offre à elles pour vivre pleinement selon la volonté de Dieu et en vue de son Royaume.

Aussi est-ce du côté humain que se situe la crise. « En fait, les religieux sont trop souvent les premiers à douter que Dieu ait le pouvoir de faire éclore un bourgeon à partir de vieilles racines ». Si la vie religieuse échoue, c’est que nous-mêmes, au plus profond de nos individualités incarnées, avons échoué à ressaisir la valeur du présent, son pouvoir, son sens et sa sainteté. La nostalgie des temps anciens nous empêche de nous ouvrir à l’évidente force spirituelle de l’aujourd’hui. La vie religieuse telle que nous l’avons connue est bel et bien morte. Ni la reconstruction du passé ni sa réfection superficielle ne représentent une véritable solution, car le renouvellement requis n’est pas une tâche parmi d’autres, elle appelle un style de vie en soi.

Comment en sommes-nous arrivés à ce point, alors que la vie religieuse paraissait florissante au début de ce siècle ? Les raisons de ce déclin sont multiples et plus anciennes que nous ne le croyons. L’auteur en signale plusieurs.

Il y a d’abord l’évolution de la culture ambiante. « Si la culture et la vie religieuse n’ont pas toujours fait bon ménage, jamais cependant elles n’ont fait chambre à part » (30), bien qu’elles avancent rarement du même pas ou dans la même direction.

Au XIe siècle, le Pape Urbain II, cherchant à décrire le nouveau groupe que représentaient les chanoines augustiniens, se basa sur ce que faisaient ces religieux. Ce glissement insidieux de « l’être » au « faire » est responsable de la confusion. À partir de ce moment, le souci de distinguer et de classer les instituts selon leur rôle au service de l’Église rejeta de plus en plus dans l’ombre la relation de la vie religieuse avec le mystère de l’Église : l’engagement religieux fut considéré comme un service plus que comme un témoignage, même si, aujourd’hui, nous sommes férus de ce terme.

La prolifération du droit canon au début du XIIIe siècle renforça la tendance. Avant cette époque, les religieux promettaient, en vertu d’un engagement non formel et passablement officieux, de vivre une vie intensément spirituelle et de ne faire appel qu’à Dieu pour les éclairer. Avec l’apparition des « vœux », on commença à définir, encadrer et réglementer. Lentement mais sûrement, l’engagement religieux fut réduit à une série d’obligations assorties de sanctions, au lieu d’être vu comme une attitude d’esprit et la promesse d’une présence prophétique.

Cependant, aujourd’hui encore, il reste des tisons ardents « sous les cendres ». Comment surmonter l’incertitude qui se manifeste en ce moment au sein des congrégations et des communautés et dans leur entourage ? Celle-ci s’explique en bonne partie par le fait qu’on a observé - et qu’on observe aujourd’hui encore dans une très large mesure - un profond désaccord sur ce qu’il est nécessaire de renouveler dans la vie religieuse. Le verdict de l’auteur est sans ambiguïté : il faut avoir le courage de reconnaître de nouveau - en théorie et en pratique - que le seul but de la vie religieuse est la recherche exclusive de Dieu : « C’est pour chercher Dieu, non pour être religieux, que nous entrons » (161). Aussi la contemplation - c’est-à-dire le fait de chercher à voir les choses comme Dieu les voit - est-elle essentielle pour tous les religieux (et non pour les seules « contemplatives », qui seraient plus exactement nommées « cloîtrées », cf. 106). Moyennant cette conversion radicale et l’effort de toute une vie pour y rester fidèles, les religieux pourront affronter les grands enjeux dont dépendent non seulement la survie de la vie religieuse, mais surtout le rôle prophétique qui lui est essentiel, car l’objectif de la vie religieuse n’est pas la survie, mais la prophétie.

Pour situer la viabilité de la vie religieuse à notre époque, il faut prendre conscience des considérables changements culturels qui sont en cours dans le monde. Celui-ci est désormais trop complexe pour tolérer une spiritualité qui ne soit pas aussi vaste que lui. « Pour la première fois dans l’histoire moderne, l’Église (à Vatican II) ne se définissait plus comme la forteresse assiégée du Royaume de Dieu. Désormais, bien au contraire, elle se considérait comme un levain dans la pâte, au même titre que la vie religieuse qui en dépendait » (51). Au lieu d’une « fuite du monde », comme si la route menant à une vie meilleure passait par la négation pure et simple de ce monde-ci, nous sommes invités à une théologie de l’Incarnation ayant pour but de sanctifier l’humanité tout entière. « Le monde n’a pas besoin de religieux perdus dans les nuages... ; il n’a pas besoin de gens dont le principal objectif est de se pelotonner dans leurs petites bulles pseudo-spirituelles ; il a au contraire besoin de religieux qui, par égard pour autrui, savent garder les deux pieds sur terre » (320) et peuvent, en toute fidélité à leur propre tradition, être une réponse lucide et créatrice aux problèmes de la culture au sein de laquelle ils évoluent. Il leur faut redevenir réellement (et non en paroles seulement) un témoignage prophétique osant dénoncer les lacunes, les erreurs et les injustices de notre temps. Car le charisme est un don accordé afin d’être transmis, non une organisation conçue pour être mieux contrôlée.

Ceci fait pressentir les inévitables tensions avec l’Église institutionnelle. Le fait est que celle-ci « a toujours cherché à domestiquer la vie religieuse, bien qu’aucune loi canonique n’ait jamais vraiment été en mesure de freiner l’irrésistible élan de son esprit » (68). Le récent Synode de 1994 sur la vie religieuse en fournit un exemple de plus. « De toute évidence, sa véritable fonction était bien plus de contrôler l’Esprit que de cautionner le risque désintéressé et la grande ouverture dont avait fait preuve le Concile » (72). L’auteur conclut avec sagesse : « Dans une telle situation, la menace ne pourrait surgir que si l’un des camps en venait à remporter la partie » (71). Les relations continueront d’être tendues aussi longtemps que les religieux continueront à élargir les limites de l’institution, ce qui apparaît manifestement comme une fonction de leur vie : « c’est ce que les documents officiels appellent la “dimension prophétique” de la vie religieuse, bien que les fonctionnaires officiels lui préfèrent souvent le nom de “désobéissance” » (308).

Autre point (qui lui tient à cœur), le féminisme : « il s’agit, pour tous, de sortir d’un système intrinsèquement contradictoire en ce qu’il prône une définition de l’égalité des femmes et en promeut une autre dans ses structures ». On ne peut sous-estimer « la perte de crédibilité à laquelle s’expose l’Église lorsqu’elle prêche l’égalité mais ne la met pas en pratique » (310).

Aux siècles passés, la vie religieuse a joué un rôle décisif en identifiant les conflits de l’époque et en les affrontant, souvent avec succès. Le défi adressé à la spiritualité contemporaine réside dans les questions soulevées par la globalisation, l’écologie, l’esclavage industriel, les guerres, les laissés-pour-compte, le sida, etc. Pour répondre à l’appel de notre époque, notre spiritualité ne peut plus se baser sur un ascétisme négatif. Pour celui-ci la vie ici-bas n’était pas vue comme un lien nous rattachant à l’autre monde, mais comme un champ miné où il fallait avancer avec prudence. Vatican II, au contraire, a remis en lumière la place de l’Incarnation dans le plan divin. Parce que le Père céleste a voulu nous communiquer la vie de la Trinité dans son Fils incarné, il a créé des hommes et des femmes, placés dans un monde bon (et même « très bon » dit la Genèse), mais inachevé ; il donnait ainsi pour mission à toute l’humanité de travailler à l’achèvement de l’univers, malgré le péché.

Dans cette réorientation positive de la spiritualité, il importe de voir les vœux moins comme des renoncements que comme des manières spécifiques de collaborer positivement à l’achèvement de la création telle que Dieu la veut. Seule une vie vécue par-delà la loi, pour l’amour du monde, et non d’abord pour l’amour de notre propre sanctification personnelle, a le pouvoir de bouleverser le monde. Le moment n’est guère venu de se replier sur une pauvreté symbolique mais néanmoins sécurisante, une chasteté qui isole ou un modèle d’obéissance conformiste. Sur ces thèmes l’auteur a des pages fermes et nuancées qui ne peuvent se résumer. Bornons-nous à en donner un avant-goût.

« À une époque où la misère humaine atteint des proportions aussi considérables, une authentique spiritualité de la pauvreté doit s’ordonner autour de trois vertus fondamentales : l’engagement public, la déprivatisation des congrégations et la conversion personnelle. Peut-être l’ordre de présentation de ces vertus reflète-t-il aussi leur ordre d’importance » (210). « La chasteté n’est pas le fait de s’abstenir du désordre sexuel. Elle est de nature flamboyante ; comme Jeanne d’Arc » (Chesterton, cité p. 219). Elle ne consiste pas à s’abstenir d’aimer, mais à apprendre à aimer comme il se doit, c’est-à-dire avec grandeur et largesse. On reconnaît la véritable obéissance à ce qu’elle garde les deux pieds sur terre, sans jamais perdre de vue le Royaume de Dieu ; paradoxalement, elle est toujours prête à rendre service, mais n’en demeure pas moins indépendante et critique face à toute instance qui la sollicite de façon irréfléchie » (248). À l’écoute de « la petite voix feutrée de l’Esprit en nous », elle ne se soustrait pas au leadership (autorité), mais au contraire l’exige.

Ce que nous sommes aujourd’hui, la vie religieuse le sera demain : l’avenir est en nous. Pour cela, il nous faut développer une spiritualité de l’appauvrissement, comprendre que la vie religieuse a pour mission d’être une voie, un appel prophétique en ce monde, non une main-d’œuvre, fût-elle au service de l’Église. Chose certaine, l’appauvrissement a ceci de bon qu’il offre aux religieux la certitude de devenir vraiment ce qu’ils prétendent être, l’un de ces petits, de ces simples, de ces humbles qui mettent leur confiance en Dieu seul. C’est pourquoi le risque est l’essence même d’une vie religieuse intégrée, car il marche côte à côte avec Dieu, le seul compagnon de route sur lequel on peut pleinement compter. Le risque ne devient d’ailleurs vertu qu’à partir du moment où la possibilité de l’échec est très élevée. Il est vrai que celui-ci est chose fréquente, mais il est vrai aussi que l’échec est souvent la seule chose susceptible de nous enseigner ce que nous avons vraiment besoin de savoir sur la vie.

Dans cette foulée, s’il y a quelque chose que les congrégations doivent apprendre à reconnaître, c’est le caractère exceptionnel de la vieillesse. On rencontre en elle beaucoup plus de vie qu’on ne s’y attendait. Tout dépend en fin de compte de la manière dont nous la vivons. « Bette Davis disait que la vieillesse n’était pas faite pour les poules mouillées » (116). De fait, elle nécessite un courage particulier. Car s’il est vrai que nous pouvons mourir bien avant notre heure, il est vrai aussi que nous pouvons choisir de vivre jusqu’à la mort. Pour ceux qui « meurent en cours de route bien avant que leur vie soit achevée » (118), le passé se divinise, ils deviennent à leur insu des « ambassadeurs de la mort vivante » (ibid.). Au contraire, pour les vrais religieux, la mort ne saurait se présenter avant que chaque instant de la vie n’ait été vécu à fond.

Dans bien des cas, la vie communautaire elle-même est devenue presque invisible, bien que nombre de ses membres jouissent d’une visibilité professionnelle de haut niveau. Peut-être notre problème est-il que nous essayons de faire les choses tout seuls, chacun de son côté plutôt que comme groupe communautaire. Un groupe dépourvu de toute identité n’en est pas un. Si les religieux désirent s’intégrer comme il se doit et non pas simplement se fondre à la culture ambiante, ils devront prendre position en faveur de quelque chose qui les dépasse et le faire collectivement, de façon tangible et en assumant les risques élevés qu’implique un tel engagement.

Au terme de cette recension, souvent faite des mots mêmes de l’auteur, et bien incomplète encore, il nous reste à souligner que la valeur exceptionnelle de ce livre, fruit d’une riche et multiple expérience, vient avant tout de ce qu’il est un effort lucide et courageux pour avancer sur la route ouverte par les intuitions fondamentales du Concile Vatican II. Celles-ci s’adressent à tous et à chacun selon sa vocation propre, l’auteur le rappelle par maintes allusions. C’est pourquoi ce livre sera éclairant pour tous - religieuses, religieux, prêtres et laïcs - et son auteur mérite leurs remerciements.

II

Volare si può [2] (« On peut prendre son envol ») est le reportage au titre significatif du Congrès international des jeunes religieux et religieuses (Rome, 29 septembre - 4 octobre 1997). Ils étaient 840, venus de plus de 80 pays, et provenaient de quelque sept cents Instituts. Ce reportage, réalisé par les animateurs du groupe de langue italienne, Fabio Ciardi, O.M.I, et Tiziana Merletti, S.F.P., est remarquable par sa fraîcheur, sa spontanéité et son enthousiasme. En six brefs chapitres, il révèle la profonde réflexion de ces jeunes heureux de se rencontrer, les accents nouveaux qu’ils découvrent dans leur spiritualité traditionnelle, l’importance de communautés vivantes, l’accueil des autres formes de vie consacrée. On y pressent aussi une ouverture plus large encore à la réciprocité des vocations des religieux et des laïcs et à leur rôle en faveur du monde. De beaux jours s’ouvrent pour la vie religieuse sur la route balisée par Vatican II, même si ce « vin nouveau » risque çà et là de faire éclater quelques vieilles outres.

III

Étude de l’enseignement du futur Paul VI sur la vie religieuse durant son épiscopat à Milan (1955-1963), Giovanni Battista Montini [3] a pour origine une dissertation de Gian Franco Poli en vue du doctorat en théologie à l’Université Grégorienne. Son texte a été abrégé et restructuré à l’intention d’un plus vaste public par Pietro Crespi. Une esquisse historique décrit les milieux où vécut Montini et les influences religieuses dont il y bénéficia : premières années à Brescia (1897-1920), période romaine (1921-1954), épiscopat (1955-1963). La synthèse théologique qui la suit expose la conception de la vie religieuse qui se dégage de l’activité et des écrits de Montini durant cette période milanaise : les quatre dimensions de cette vie (christique, ecclésiale, apostolique et prophétique), le sens des vœux, la place et le rôle des religieux et religieuses dans l’Église, surtout au niveau diocésain et paroissial.

Ce « morceau à quatre mains » (p. 11) demande à être apprécié à deux niveaux.

Dans une dissertation en vue du doctorat, l’auteur est libre de délimiter le champ qu’il explore. Considéré de ce point de vue, le travail de G.F. Poli est remarquable. La recherche des documents représenta un travail long et pénible ; on en jugera par les 683 documents « rares ou inédits » répertoriés en fin de volume. Leur organisation dans une synthèse cohérente est bien menée. Montini se dégage du cadre étroitement juridique et canonique des présentations alors régnantes et remet en lumière les fondements doctrinaux et spirituels de cette vocation ainsi que sa place pour l’Église. En cela, il est un des précurseurs du renouveau que Vatican II sanctionnera.

Mais au lecteur auquel on annonce « un discours actualisé » (p. 11), peut-on laisser ignorer que, devenu le pape Paul VI, Montini promulguera, un an après son élection, la constitution dogmatique Lumen gentium ? Or celle-ci reconnaît l’appel de tous les chrétiens à la perfection de la charité, chacun selon sa vocation et par le moyen de celle-ci (LG 40-42). Peut-on laisser dans l’ombre une déclaration dont Paul VI lui-même écrivait : « Cette pressante invitation à la sainteté peut être considérée comme l’élément le plus caractéristique de tout l’enseignement du Concile et, pour ainsi dire, sa fin ultime » (Motu proprio « Sanctitas clarior » du 19 mars 1969 - D.C. 1969, p. 406) ?

Pour les religieux et les religieuses auxquels on annonce une « référence à la vie consacrée à l’époque actuelle » (p. 11), ne pas leur signaler, fût-ce d’un mot, ce considérable élargissement de l’horizon sur lequel se situe leur appel, n’est-ce pas collaborer (inconsciemment peut-être) à la tentation du « repli frileux » des nostalgiques de l’état de perfection ? Paul VI et le Concile les invitent au contraire à voir leur vocation comme un appel spécifique, complémentaire de celui des autres chrétiens, à vivre tous ensemble la radicalité de la vie chrétienne dans l’Église et pour le monde.

Léon Renwart, ancien professeur de théologie dogmatique, collabore depuis de nombreuses années à Vie consacrée dans le domaine de la théologie de la vie religieuse.

[1J. Chittister, o.s.b., Le feu sous les cendres. Une spiritualité pour la vie religieuse contemporaine. Saint-Laurent (Qué), Bellarmin, 1998, 22 x 13, 274 p.

[2F. Ciardi & T. Merletti. Volare si pub. Reportage dal mondo delle giovani e dei giovani religiosi. Coll. Problemi & proposte. Padova, Ed. Messaggero, 1998, 21 x 14, 93 p., 13 000 lires.

[3G. Fr. Poli, P Crespi. Giovanni Battista Montini. Il magistero sulla vita religiosa (1955-1963). Coll. Spiritualità e promozione uraana, 5. Soveria Mannelli (Catanzaro), Rubbettino Ed., 1998, 23 x 15, 312 p., 30 000 lires.

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