Qu’un théologien comme le Père Lebeau doive consacrer près de deux cents pages à démontrer à des croyants le bienfondé de la vie religieuse [1], étonne quelque peu le sociologue qui, tout non croyant qu’il soit, et pénétré d’un humanisme non religieux, purement laïque (dont il n’ignore, au demeurant, ni l’absence de fondements philosophiques, ni les limites, ni les dangers) ou, peut-être, parce que non croyant, voit de prime abord les raisons - mieux : l’intime nécessité - de la vie religieuse. Parce que son enfance n’a eu aucun contact avec le monde étrange et fascinant des religieux, qu’elle l’a ignoré, ou même combattu aveuglément, en tout cas sans savoir quelle en était la nature vraie, et sa raison d’être. Faudrait-il aller jusqu’à dire : parce qu’elle était non chrétienne ? Car les critiques de la vie religieuse s’élèvent le plus souvent du chœur des croyants, éternelles (...)
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