Souvent, nous sommes interpellés par le problème de la non-intervention de Dieu, face au mal. La plupart du temps, les circonstances se prêtent mal à une réflexion vraie. Il vaut la peine de l’entreprendre ici, après tant d’autres [1]. Je n’aurai pas l’impudence d’emprunter les paroles d’Elihou, apostrophant Job et ses amis : “Je suis plein de mots et le souffle de mon ventre me presse” (Jb 32,18). Il vaut mieux confesser, avec Jb lui-même : “J’ai abordé, sans savoir, des mystères qui me confondent” (Jb 42,3). Le mal et la croyance C’est au moment où l’on ne souffre pas qu’il faut réfléchir au problème du mal. Quand sa morsure meurtrit la sensibilité, comment conduire une réflexion sereine, débarrassée de ce que Job appelle “le poids de ma hargne” (Jb 6,11) ? Le raisonnement établi dans un calme relatif n’empêchera pas la souffrance. Le souvenir d’une réflexion peine à (...)
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