Au point de départ nous supposons que la vie religieuse n’a de sens que dans la mesure où elle est un service pour l’Église et l’humanité, et qu’elle n’a d’avenir que pour autant qu’elle peut continuer de rendre ce service. Un Institut religieux d’hommes ou de femmes qui se dirait ou que l’on déclarerait incapable d’un tel service, serait dès ce moment ce « figuier stérile » qui n’a pas droit à sa place au soleil et que l’on doit abattre [1]. Et quel est ce service attendu de la vie religieuse aujourd’hui ? L’accent est sur « aujourd’hui », parce que c’est sur le moment présent que se construit l’avenir. Le monde change, le service concret que l’on attend de nous doit également changer. Et le service que peut rendre chaque Institut religieux d’hommes et de femmes est différent, comme le sont les charismes à l’origine de chaque fondation. Ce service varie et doit évoluer s’il veut (...)
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