C’est devenu un lieu commun de parler de crise de la vie religieuse. Si je reprends cette expression, c’est en raison d’une curiosité étymologique. Pour écrire le mot qui correspond à « crise », les Japonais tracent deux caractères : l’un signifie « danger », « ruine imminente », l’autre « occasion favorable », « ouverture vers l’avant ». Telle est précisément l’optique où je situe cet entretien [1]. À l’heure actuelle, et comme il arrive en beaucoup d’autres secteurs de la société et de l’Église, une forme de la vie religieuse est comme crucifiée afin de libérer des possibilités nouvelles. Celles-ci, à leur tour, n’épuiseront pas davantage toute la richesse de la vie religieuse, mais elles offriront les réponses les plus adéquates aux défis du moment et de l’avenir immédiat. Évidemment, il était inévitable que l’expérience de Dieu comme constitutif essentiel et radical de la vie religieuse soit affectée par la crise (...)
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