Chronique d’Écriture Sainte
Jean-Louis Ska, s.j.
N°1977-5 • Septembre 1977
| P. 301-312 |
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L’introduction à la Bible de A. Robert et A. Feuillet doit être complètement refondue. La partie consacrée à l’Ancien Testament a déjà paru (voir Vie consacrée 47, 1975, 47-48). A. Georges et P. Grelot dirigent et coordonnent l’élaboration du tome III sur le Nouveau Testament. Mais, pour rendre l’ouvrage plus maniable, les éditeurs ont décidé de le publier en quatre volumes séparés : 1. Au seuil de l’ère chrétienne (le milieu du Nouveau Testament) – 2. L’annonce de l’Évangile (les synoptiques et les Actes des Apôtres) – 3. Les lettres apostoliques (Paul, Pierre, Jacques, Jude) – 4. L’achèvement des Écritures (Jean, les apocryphes et la formation du Nouveau Testament). Les deux premiers volumes viennent de paraître [1]. « Au seuil de l’ère chrétienne » (volume 1) situe le Nouveau Testament dans son milieu historique. L’édition de 1959 a été revue entièrement. Dans la première section, le monde hellénistique et l’empire romain, J. Giblet esquisse le portrait du monde politique, de la culture et de la vie religieuse au début de l’empire. La seconde section, le monde juif, a été confiée à cinq spécialistes : A. Paul, R. Le Déaut, J. Carmignac, C. Perrot et P. Grelot. Ils explorent successivement le monde politique et économique, la vie religieuse et sociale de la Palestine au temps de Jésus, la littérature palestinienne, les groupes religieux, l’histoire de la destruction du second Temple. Cette toile de fond est indispensable à la compréhension du Nouveau Testament. On saura gré aux auteurs d’avoir été clairs et concis. « L’annonce de l’Évangile » (volume 2) initie à la lecture des trois synoptiques et des Actes des Apôtres. X. Léon-Dufour a repris pour une large part son approche de 1959. Les retouches, importantes, n’en sont que plus significatives. Elles concernent surtout deux points : l’interprétation (herméneutique) et la question synoptique. En fait d’interprétation, X. Léon-Dufour salue les nouveaux venus dans le monde exégétique : la linguistique et le structuralisme. Les spécialistes auront à éclaircir plusieurs points, car la jeunesse de la méthode et le foisonnement des écoles ne permettent pas encore de tracer des contours précis. D’autre part, « l’histoire de la rédaction » a-t-elle aussi peu d’avenir que ne le pense l’auteur ? Sur la question synoptique, la position est beaucoup plus claire qu’en 1959. X. Léon-Dufour emboîte le pas à M. E. Boismard et surtout à A. Gaboury. La présentation des Actes des Apôtres, de son côté, a fait entièrement peau neuve sous la plume de Ch. Perrot. Mgr Cerfaux s’en était chargé dans l’édition précédente. Le genre littéraire des Actes s’est précisé depuis lors. Il s’agirait d’une « histoire religieuse » analogue à un écrit juif contemporain, les Antiquités Bibliques du pseudo-Philon. Un autre aspect a été traité avec plus de détails : les rapports entre l’Église d’origine juive et l’Église d’origine hellénistique, ou en d’autres mots, les rapports de Luc avec Pierre et Paul. Chaque volume se termine par une bibliographie particulièrement soignée, par de nombreuses tables (cartes et plans, citations bibliques, auteurs cités) et par un index analytique. On ne connaît pas d’autre introduction complète en langue française. C’est dire tout le mérite des auteurs de cette entreprise d’envergure qui répond bien à l’attente de tous les lecteurs cultivés de la Bible. – J. L. S.
« L’acte de foi fait donc sienne l’assertion que l’Ancien Testament était ce que l’Évangile révèle, mais il lui reste à explorer par ses propres moyens les chemins de cet énoncé » (p. 296). Cette conclusion de la recherche de P. Beauchamp nous en livre aussi le but : faire ressortir l’unité des deux Testaments [2]. Après une introduction sur ses intentions et sa méthode, l’auteur décrit ce qu’il appelle les trois « écritures » de la Bible : elles correspondent à la classification de la Bible hébraïque (Loi, Prophètes, Sagesse). Mais ces trois champs d’expression en font surgir un quatrième qui les relie tout en respectant leur originalité : l’apocalypse. L’auteur veut lui rendre toute sa valeur. En effet, cette littérature renouvelle les perspectives antérieures et les oriente vers leur fin. La conclusion résume les vues de P. Beauchamp sur ce que doit être le vrai lecteur de la Bible. Il ne fouille pas anxieusement le passé du texte, il se laisse plutôt porter par l’espérance proclamée par les Écritures ; au lieu de différencier à l’infini, il est attentif à l’unité des deux Testaments en Jésus-Christ. De nombreux schémas et index complètent l’ouvrage. Nous espérons donner ainsi un reflet fidèle de ces pages savantes. En effet, l’auteur aime cultiver le paradoxe. Sa langue est parfois étrange et frise à certains moments l’ésotérisme. Est-ce l’influence de la linguistique ? Un écrivain d’outre-Rhin disait qu’un beau style est aussi une forme de charité – plus de simplicité permettrait certainement de mettre davantage à la portée de tous ce livre de valeur. – J. L. S.
Une équipe composée principalement de liturgistes et d’exégètes met sur pied une nouvelle série intitulée « Écouter la Bible [3] », dont le but est de rassembler les textes des lectures de la liturgie selon l’ordre des livres bibliques pour en permettre une lecture continue accompagnée d’un commentaire. Les textes que la liturgie n’a pas retenus sont résumés brièvement. Une courte introduction pose les jalons nécessaires à la compréhension des grands ensembles de l’Écriture (Pentateuque, prophètes, saint Paul...) ; elle se retrouve en tête de tous les volumes concernés. Le message de chaque livre de la Bible est également exposé thématiquement. Il s’agit chaque fois d’une synthèse des acquisitions de la recherche exégétique exposée de façon claire et très simple. Les notes sur la formation du Pentateuque, le sens de l’histoire deutéronomique, la personnalité et la prédication des prophètes, la vie et le message de saint Paul sont particulièrement réussies. Seule la présentation du Deutéronome nous paraît moins heureuse, parce que fort hypothétique. Puis, dans chaque volume, viennent la traduction du texte, sur la page de droite, et le commentaire sur la page de gauche. Cette série devrait rencontrer un accueil chaleureux de la part de tous ceux qui préparent les assemblées eucharistiques. Les cercles bibliques, l’enseignement catéchétique trouveront dans ces commentaires à la fois historiques et spirituels un instrument de travail de tout premier choix. – J. L. S.
J. Guillet nous présente un ouvrage à mi-chemin entre la « Vie de Jésus » d’antan et une traduction pure et simple des quatre évangiles [4]. Il offre l’essentiel de ce que disent les évangélistes en choisissant, là où ils sont parallèles, celui qui lui paraît le plus riche. Les débuts de Jésus en Galilée sont repris à Marc, plus vivant. Les discours sont ceux de Matthieu, parce qu’il les a davantage travaillés. La plupart des miracles proviennent de Marc, souvent plus pittoresque. Mais les pièces originales de chaque évangéliste sont traduites en entier. Le récit de la Cène est de Luc, et Marc est préféré pour l’épisode de Gethsémané. Pour le procès juif et le procès romain, on assemble des pièces diverses. Ceci nous semble moins heureux. Les récits de la passion et de la résurrection étaient trop originaux pour être abrégés. Chaque section est précédée d’une introduction instructive sur les vues propres de chaque évangéliste et sur la pointe du texte présenté. Ces notes concises sont judicieuses. En fin de volume, trois tables (titres, textes, chapitres) et deux cartes (le pays d’Israël et Jérusalem) facilitent l’utilisation du volume. La traduction est celle de Bonne Nouvelle aujourd’hui, le Nouveau Testament en français courant. Ce livre nous fait découvrir des richesses insoupçonnées de l’Évangile, et surtout l’unité organique de la vie de Jésus face aux problèmes de plus en plus aigus posés par ses disciples et ses adversaires. – J. L. S.
P. Buis publie dans la collection « Lectio Divina » le résultat de ses longues recherches sur la notion d’alliance [5]. Dans son premier chapitre, ce livre très fouillé met au service de l’exégèse les méthodes modernes d’analyse sémantique. Il requiert donc du lecteur une initiation à cette technique. Les résultats de cette classification sémantique fournissent la matière des deux chapitres suivants : l’alliance unilatérale (c. 2) et l’alliance entre Dieu et son peuple (c. 3). C’est toujours Dieu qui propose l’alliance et il promet son assistance au peuple si celui-ci accepte ses exigences. Puis l’auteur envisage trois éventualités de l’histoire de l’alliance : la rompre (c. 4), l’entretenir (c. 5), la refaire (c. 6). Le livre se termine par une série de textes diplomatiques orientaux qui peuvent éclairer les textes bibliques. Il s’agit donc d’une étude exhaustive de toutes les données scripturaires qui ont trait à l’alliance. Une bibliographie abondante accompagne le texte. Ce livre très précis et technique intéressera d’abord le spécialiste. – J. L. S.
Une longue controverse a éclaté entre chrétiens il y a quelques décades au sujet de la « théologie naturelle », c’est-à-dire de la possibilité pour l’esprit humain de parvenir à la connaissance au moins diffuse de Dieu en dehors de la révélation. A la suite de K. Barth, bon nombre de protestants rejetaient vigoureusement cette possibilité. A. M. Dubarle juge le moment venu de rouvrir le dossier scripturaire de la question [6]. Dans une première partie, il examine « les données éparses dans l’Ancien Testament » – le résultat est assez négatif, mais par ailleurs, la Bible n’exclut pas la possibilité pour les païens d’accéder à la connaissance de Dieu ; de plus, elle emprunte aux peuples voisins d’Israël le meilleur de leur réflexion religieuse dans le domaine sapientiel. Dans la seconde partie, l’auteur a recours aux textes classiques. Sg 13,1-9, énoncé d’influence grecque, indique un chemin qui s’élève de la création vers le Créateur, mais il ne dit pas si les païens ont vraiment pu connaître Dieu. Ac 17, 22-31 est foncièrement biblique et paulinien : Paul veut annoncer aux païens de bonne volonté ce qu’ils cherchent en tâtonnant. Rm 1,18-32 et 2,14-16 est le texte le plus explicite. Mais l’unanimité ne s’est pas encore faite sur son interprétation. Paul parle de la connaissance de Dieu et de celle de la loi morale par les païens, mais c’est pour montrer leur culpabilité et l’impossibilité de se sauver en dehors de la foi en Jésus-Christ. Une excellente bibliographie complète chaque chapitre. Ce livre utilise un vocabulaire technique et une argumentation serrée qui ne le met pas à la portée de tous. – J. L. S.
On lira avec profit deux plaquettes rédigées par un pasteur protestant, A. Maillot, sur deux textes centraux de l’Écriture : le Notre Père et le décalogue. D’abord, parce que l’auteur parvient à allier son expérience de pasteur à ses connaissances d’exégète. Ensuite parce qu’il fait preuve d’énormément de finesse dans sa manière d’affronter les difficultés du texte biblique et les problèmes de la foi contemporaine. Enfin, parce qu’il s’exprime dans un style limpide et nerveux. Sa présentation du décalogue [7] voudrait laver ce texte de tout soupçon de légalisme. Car « il n’est pas d’abord le moyen d’obtenir une délivrance et une faveur divines, il en est la conséquence » (p. 157). L’essentiel du décalogue est contenu dans son premier commandement et tout le reste s’ensuit : il convient de donner à Dieu sa vraie place et tout rentre alors dans l’ordre. Un second point est souvent oublié : le décalogue traite de relations, et non de sentiments. L’introspection nous perd : « Comme ce qui est en nous n’est pas toujours très joli, nous avons alors navigué, et plus souvent chaviré, entre la propre justice et le découragement » (p. 161). Seuls Dieu et le prochain sont importants. Les homélies sur le Notre Père sont du même aloi [8]. « La prière des fils » veut surtout éveiller en ceux qui la récitent le sentiment chrétien fondamental : la confiance en un Père et en lui seul. Car Jésus nous a enseigné à ne donner à Dieu qu’un seul nom dans la prière, celui de Père. En cela, nous participons à la vie du Christ : notre Père se conduit envers nous avec autant d’amour qu’envers le Christ. Et par cette prière, nous devenons aussi des collaborateurs adultes de Dieu. « Le vrai Père ne se substitue pas à ses enfants, mais il les aide à devenir majeurs. Il ne nous remplace pas dans l’action, il nous apprend à la faire » (p. 23). A. Maillot n’accepte pas la traduction œcuménique du Notre Père et il s’en explique. Cela ne devrait certes pas empêcher de lire ces deux livres vigoureux et pleins de santé. – J. L. S.
Le Sermon sur la montagne a fait l’objet d’une publication de A. M. Hunter il y a vingt ans. Son travail, traduit présentement en français, garde sa valeur [9]. La première partie introduit à la composition, au style et au contenu du Sermon qui se distingue dans toute la littérature morale par son intuition de l’essentiel, son intériorité et son universalité. Une seconde partie, consacrée à l’exégèse, éclaire pas à pas la compréhension de ces versets. Celle-ci devient épineuse dès qu’on se demande comment Jésus envisageait leur mise en pratique. Émaillée de réflexions de moralistes, de citations de la littérature, cette partie se lit facilement. La troisième partie traite de la signification du Sermon. Partie bien intéressante, qui rassemble diverses tentatives d’interprétation : Tolstoï, A. Schweitzer, W. Hermann, G. Kittel, J. Jeremias et D. Bonhoeffer. C’est la solution des deux derniers auteurs cités que A. M. Hunter retient : le Sermon sur la montagne propose une éthique de grâce, d’une grâce coûteuse. C’est l’idéal de vie pratique du disciple qui se laisse entraîner et transformer par la grâce du Christ. Et ce fut l’éthique prêchée par Jésus. Le livre date un peu en ce qui concerne le milieu juif et la part de l’Ancien Testament, mieux connus aujourd’hui. Mais la mise en lumière de l’essentiel du message évangélique est heureuse et ce guide de lecture expérimenté s’exprime dans une langue claire, dépouillée de tout l’appareil technique de l’exégèse. – J. L. S.
L’interprétation des paraboles a connu un premier tournant avec A. Jülicher, qui a montré l’insuffisance d’une explication allégorique voulant donner une signification à chaque détail du morceau. C. H. Dodd a poussé plus loin et cherché, après quelques pionniers, la situation dans la vie de Jésus dans laquelle chaque parabole s’insère [10]. Pour lui, elles sont nées de la crise provoquée par la prédication de Jésus. C’est l’Église primitive qui a introduit l’idée d’un développement du Royaume et d’un retour du Christ. Jésus lui-même n’a parlé que de l’irruption du Royaume par son ministère et de l’accomplissement du Royaume dans l’au-delà. Mais il n’avait pas en vue un accomplissement historique. C’est dans ce contexte qu’il faut interpréter les paraboles. Le grand apport de ces vues est de retrouver la saveur originelle des paraboles, qui sont loin d’être des leçons de morale. L’explication des différentes paraboles par C. H. Dodd est d’une lecture très enrichissante. Mais on a critiqué certaines expressions, comme « eschatologie réalisée », et à bon droit. L’auteur lui-même a concédé qu’« eschatologie inaugurée » serait plus exact. De plus, nier dans les paraboles toute idée de croissance et toute visée vers le futur ne peut se faire sans difficulté. Enfin, et c’est le plus gros problème, il semble bien qu’on n’ait fait que la moitié du chemin lorsqu’on a épluché les paraboles pour en retrouver le noyau primitif. Il faudrait ensuite faire le chemin inverse pour expliquer comment et pourquoi ces récits imagés de Jésus ont été remaniés, réinterprétés par l’Église primitive. C. H. Dodd introduit à notre sens une coupure trop accentuée entre Jésus et l’Église. Ces pages, dont la lecture suppose une formation exégétique, au moins pour les premiers chapitres, demeurent d’une grande utilité car elles ont fait franchir un pas décisif à l’exégèse des paraboles. On ne peut revenir en deçà des vues du grand exégète anglican. – J. L. S.
Comment se comporta Jésus devant sa passion ou comment l’a-t-il entrevue ? En répondant à cette question, M. Bastin [11] entend montrer qu’il est possible d’atteindre par les Évangiles le Jésus historique. Pour ce faire, les critères sont difficiles à préciser et leur maniement est plus exigeant encore. « S’il est vrai que l’enseignement de Jésus est original par rapport à la pensée religieuse du judaïsme palestinien, il n’en est pas moins vrai qu’il s’est organisé à partir de la réflexion théologique d’Israël » (p. 13). L’attente messianique au temps de Jésus avait bien des nuances ; celle des Pharisiens n’est pas celle de Daniel, ni celle de Jean-Baptiste ou de Qumrân. Abordant ensuite les Évangiles, M. Bastin s’attache à déterminer la couche textuelle qui a le plus de chance de remonter au Jésus historique prépascal. C’est tout d’abord dans la ligne des prophètes que Jésus a entrevu sa mort : comme eux, il aurait à connaître une fin violente (cf. Lc 13,33). Le récit de la Cène, qui ne paraît pas avoir été un repas de la Pâque juive, montre que Jésus percevait le caractère rédempteur de sa mort prochaine, réalisation d’Is 52,13 - 53,12. En communiant à l’alliance eschatologique proposée par Jésus lors du repas d’adieu, les Douze ont ratifié l’Alliance et l’Église est fondée : « Jésus a pu sauver son projet in extremis » (p. 121). L’annonce de la passion enfin, et en particulier sa forme primitive conservée en Lc 9,44 : « en annonçant sa traditio inévitable dans les termes mêmes de l’apocalyptique juive, Jésus a voulu marquer à sa manière, prégnante, que l’échec dans la souffrance était la voie, la condition, la garantie même de son exaltation, moyennant la transformation de son être » (p. 142). En outre, l’analyse des autres logia sur la Passion conduit à penser que Jésus prévoyait la persécution de ses disciples immédiatement après sa mort. Mais en fait la communauté ne fut inquiétée que plus tard ; c’est alors que les paroles de Jésus furent relues et méditées. Ce livre exigeant s’adresse à un public formé aux méthodes exégétiques. – M. G.
La traduction du maître ouvrage du catholique anglais J. Mc Hugh sur La Mère de Jésus dans le Nouveau Testament [12] peut être saluée avec reconnaissance. Poussé par l’exigence œcuménique et visant un très large public, tout en voulant demeurer en dialogue avec les spécialistes, il a fourni une véritable somme où l’équilibre d’une pensée authentiquement chrétienne s’allie au tempérament britannique, concret et réaliste, franc et courtois. L’ouvrage se divise en trois grandes parties. I. Lc 1-2 est tout d’abord analysé. Si l’on peut admettre que ces chapitres ont eu une préhistoire en araméen, le travail de Luc, surtout sensible dans le récit de l’Annonciation, peut être considéré comme un midrash chrétien, différent du midrash juif en ceci qu’il part de l’événement de la naissance de Jésus et non d’un texte de l’Ancien Testament. Voulant montrer que Jésus est le Sauveur, Luc utilise principalement cinq thèmes de l’Ancien Testament : le règne éternel de la dynastie de David, l’ère du Fils de l’homme de Daniel, le jour de la venue de Yahvé dans son temple (Ml 3,1), le salut d’un reste d’Israël et la rédemption accordée à la Fille de Sion. Marie peut vraiment être regardée comme la Fille de Sion, car on est en droit de rapprocher la salutation de l’ange de So 3,14, J1 2,21 et Za 9,9. Par son fiat, Marie n’exprime pas simplement une humble soumission, mais une prière et un sentiment de joie, répondant au « réjouis-toi » de l’ange. Quant à la salutation d’Élisabeth, elle pourrait reprendre une hymne de la communauté chrétienne primitive en l’honneur de Marie. Le Magnificat serait aussi une antique hymne chrétienne célébrant le salut accordé par Dieu aux humbles, mais adapté ensuite en l’honneur de Marie par l’insertion du verset 48. Dans le chant des anges à Bethléem, il faut comprendre ainsi que le fait la traduction liturgique : « aux hommes qu’il aime », qu’il a choisis pour leur accorder sa grâce et sa paix. Le glaive dont parle Siméon est celui de la prédication de Jésus qui pénétrera Israël jusqu’au fond pour en manifester les pensées secrètes ; Marie est une personnification d’Israël. Le récit de Jésus au Temple encadre une sentence de ce Jésus de douze ans, dans laquelle toute sa destinée est ramassée ; Marie et Joseph ne comprirent pas l’allusion au sort lointain qui l’attendait, la passion à Jérusalem et la résurrection ; ce n’est qu’après les événements que cette parole prit son sens. Mais quelle est la source première de tous ces récits ? Marie, sans laquelle ils ne peuvent s’expliquer totalement, mais par l’intermédiaire de Jean, dont le style se fait un peu sentir en Lc 1-2. II. On étudie ensuite le fondement biblique de l’affirmation : Vierge et Mère. Mt 1,18-19 intervient ici. Si Joseph, le juste, c’est-à-dire l’homme respectueux de la Loi, envisage de renvoyer Marie en secret, c’est plus probablement afin de ne pas dévoiler au grand jour le mystère que Joseph connaît mais devant lequel il se juge indigne de demeurer aux côtés de Marie ; l’ange demande à Joseph d’épouser Marie afin que Jésus soit officiellement un descendant de David : bref, en Mt 1,19, la conception virginale est présupposée, l’attention se portant sur le moyen d’assurer à Jésus le titre de Fils de David. L’étude de Lc 1,34 conduit à penser que ce verset contient une affirmation de Luc portant, longtemps après, sur la virginité perpétuelle de Marie. Les frères de Jésus pourraient être les fils d’un frère et d’une sœur de Joseph qui les aurait adoptés : ces frères de Jésus le sont par Joseph, non par Marie. D’autres textes du Nouveau Testament supposent encore la conception virginale. Jn 1,13, dont la leçon originale, peut-être araméenne, aurait contenu le singulier « né de Dieu », plutôt que le pluriel de la tradition manuscrite grecque, est du nombre. Paul lui-même a pu être mis au courant du secret, que révélera son disciple Luc ; comment expliquer en effet que Paul évite le mot « engendrer » à propos de la naissance de Jésus (Gal 4,4 ; Rm 1,3 ; Ph 2,7) ? Si l’on prend alors une vue d’ensemble de l’affirmation chrétienne de la conception virginale, il faut renoncer à dire, comme on le fait trop souvent aujourd’hui, qu’il s’agirait d’une légende d’origine juive ou hellénistique ou d’une pure affirmation théologique (« Jésus est Fils de Dieu ») : les arguments et parallèles fournis dans ces divers sens ne sont guère convaincants ; la conception virginale est un événement de notre histoire du salut et son sens est d’abord christologique. III. L’ouvrage s’achève par une étude sur la place de la Mère du Verbe incarné dans la théologie de saint Jean. Après un exposé et une critique de la thèse de F.-M. Braun, J. Mc Hugh rapproche Cana du calvaire : Marie apparaît alors comme l’exemple parfait de la foi, non fondée sur le témoignage de miracles, mais enracinée en Dieu auquel Marie s’abandonne totalement. Quant à la Femme vêtue du soleil (Apoc 12), ce peut être Marie, archétype de l’Église ; l’enfantement dont parle le verset 2 doit être, comme l’a montré A. Feuillet, celui du matin de Pâques. Telles sont les principales positions défendues dans cet ouvrage important et accessible à tous ; il suscitera certes des discussions, mais on ne lui niera pas cette grandeur d’être profondément chrétien. – M. G.
Le second évangile a connu ces derniers temps un regain de faveur. P. Lamarche [13] en profite pour mettre en relief un des aspects principaux de cet écrit : le visage de Dieu, celui d’un Dieu humble qui se laisse malmener par les hommes. Pour ce faire, il analyse quelques passages choisis : l’introduction (Mc 1,1), la guérison de la belle-mère de Simon (1,29-31), la tempête apaisée (4, 35-41), le possédé de Gerasa (5,1-20), le procès et les outrages (14,53-67), la mort du Christ et le voile du temple, le Christ ressuscité et glorifié. Au cours de l’étude, deux aspects apparaissent principalement : le développement dynamique de l’évangile et son symbolisme. Loin d’être une vérité éternelle, immuable, l’évangile est le récit d’une vie mouvante qui croît jusqu’à son accomplissement. Le symbolisme de cet évangile découle directement de ce premier aspect. Chaque étape de la vie de Jésus contient en germe ce qui va s’épanouir à la fin. On notera quelques développements séduisants sur le secret messianique, le voile du temple, le personnage d’Élie. La thèse finale sur l’abaissement de Dieu en Jésus-Christ est fort éclairante. Certes, on pourra critiquer quelques détails : peut-être le symbolisme est-il poussé trop loin ; peut-on supposer sans plus que Marc réutilise des termes et des idées des autres auteurs du Nouveau Testament ? Mais l’ensemble est cohérent et réjouira plus spécialement les connaisseurs des évangiles, habitués un tant soit peu à la technique exégétique, et au-delà, tous ceux qui veulent lire intelligemment le message de Marc. – J. L. S.
L’étude neuve et bien menée de L. Monloubou sur La prière selon saint Luc [14] englobe l’évangile et les Actes. La prière, on le sait, est partout présente dans l’œuvre lucanienne. Luc ne s’intéresse guère aux lieux ou aux temps de la prière ; celle-ci est surtout liée aux événements importants de la vie de chacun. La prière de Jésus – Luc y fait allusion sept fois – est présentée, non pour elle-même, mais comme un exemple pour les chrétiens, afin de les amener à prier lorsqu’ils se trouvent dans des situations analogues. De plus, quand Jésus adresse sa prière au Père, c’est moins la nature du Père que le comportement paternel de Dieu que Jésus interpelle. Et quand il enseigne à ses disciples l’importance de la prière, c’est plus encore un aspect de Dieu qu’il leur révèle, « la leçon qui s’en dégage pour notre conduite n’étant qu’une conséquence pratique de ce qu’il nous apprend sur Dieu » (p. 74). Le vocabulaire lucanien de la prière est des plus variés. « La prière est une supplication, mais elle est beaucoup plus qu’une demande : c’est un moment d’attention à ce que Dieu fait et dit, c’est une recherche du sens impénétrable, jamais épuisé, de ses interventions mystérieuses, c’est un mouvement de louange que provoque une longue méditation, à moins que ce mouvement ne jaillisse sous l’impulsion inattendue de l’Esprit ; c’est enfin une célébration communautaire des merveilles que Dieu accomplit : c’est une « eucharistie » » (p. 94), dans laquelle l’influence de l’Ancien Testament, au plan du vocabulaire comme à celui de l’ordonnance (cf. Ac 4,24-30 et 2 R 19,15-19), est plus sensible qu’on ne l’a dit parfois. Enfin L. Monloubou part à la recherche d’une structure de la prière lucanienne. Lc 1-2 montrent comment la parole de Dieu fait irruption dans la vie humaine ; la réaction priante manifeste un dépassement de l’existence vécue par un essai d’interprétation : telles sont les voies de la contemplation, qui n’est possible que par l’intervention de l’Esprit. Dans la longue séquence propre à Luc (Lc 9,51 - 11,36), la prière apparaît centrale et sa définition pourrait se borner à confirmer l’analyse de Lc 1-2 : « dire ce qu’on « voit » quand on a « écouté » ». Quelques brèves prières, comme Ac 4,24-30, montrent comment la parole de l’Ancien Testament est relue par Jésus ou en lui qui l’éclaire et la purifie. Mais surtout le Magnificat, qui peut être tenu pour une prière de la communauté ecclésiale primitive, mais placée sur les lèvres de Marie, montre que l’expérience de Marie illumine l’expérience de salut vécue par l’Église : le rapport de Marie à l’Église est ainsi souligné. Il y a plus : « grâce à l’illumination de l’Esprit et à la médiation de la Parole qui rapporte une expérience passée et une promesse à venir, l’expérience présente de Marie (de Zacharie ou de Siméon), type de l’expérience communautaire, signifie un mystère : Dieu vient d’agir (comme) il agit constamment et agira encore ; Il est toujours agissant : IL EST, proche, transcendant » (p. 238). Cette structure, commune au Magnificat, au Benedictus et au Nunc dimittis, part donc de l’action de Dieu dans le temps pour s’élever jusqu’à l’être même de Dieu, au-dessus du temps. – M. G.
Après avoir sa vie durant médité et étudié saint Jean, le regretté P. Donatien Mollat était certainement l’homme tout indiqué pour nous présenter sa spiritualité [15]. Il ne s’attarde pas aux questions techniques, mais il en tient compte tout au long de son exposé. Une courte introduction fonde un point essentiel : l’authenticité johannique du quatrième évangile. Il semble bien difficile d’ébranler la tradition qui place cet écrit sous l’autorité d’un témoin oculaire des faits rapportés et lui donne le nom de Jean l’apôtre. L’auteur divise son exposé en trois parties. 1. L’initiative divine. L’expérience chrétienne est d’abord l’expérience du salut gratuit offert par Dieu. Le péché est aboli, le Christ fait pénétrer la lumière du Père dans nos ténèbres, et à sa suite, les disciples ont accès à l’intériorité de Dieu ; ou mieux, Dieu leur devient intérieur par l’action de l’Esprit. 2. La réponse humaine. Avant de commenter les grands thèmes de saint Jean (croire, connaître, aimer, demeurer, prier), l’auteur fouille le vocabulaire johannique pour y retrouver les verbes, plus abondants que les substantifs, qui décrivent les premières réactions de l’homme face à l’appel de Dieu. Reconnaître, accueillir, se faire disciple, l’éveil des sens spirituels : ces paragraphes sont d’une très grande finesse et d’une profonde sensibilité spirituelle ; on y trouve l’intuition la plus personnelle et la part la plus précieuse de l’héritage spirituel du P. Mollat. Un dernier développement est consacré à « la Mère de Jésus ». C’est dans la figure de Marie que se condense et se concrétise l’enseignement de saint Jean sur la communauté ecclésiale. 3. La doctrine des épîtres johanniques. Dans un contexte de crise spirituelle, saint Jean expose ses critères de discernement spirituel. Il nous exhorte avec chaleur à ne pas nous montrer ingrats envers le don de Dieu. Ici aussi, la précision de la lecture du texte n’empêche pas, tout au contraire, l’approfondissement du message. Nous espérons que ce trop bref résumé aura au moins éveillé l’intérêt du lecteur pour ce livre qu’on ne peut que recommander. Il fera pénétrer dans une des spiritualités les plus riches du Nouveau Testament par une lecture qui parvient à être savoureuse tout en se voulant exacte. – J. L. S.
L. Walter [16] résume en une bonne centaine de pages la thèse qu’il a défendue en 1975 à l’Institut Catholique de Paris. Mais le résumé est un genre difficile : le spécialiste aimerait retrouver le détail des analyses et le non-initié demeure perplexe à cause des nombreux sous-entendus. On suppose entre autres une bonne connaissance de l’évangile et des épîtres de saint Jean et d’une série de commentaires. Mais ce livre n’en reste pas moins utile pour celui qui désire parcourir les écrits johanniques sous un aspect particulier, celui du combat pour la foi qui se livre à l’intérieur du croyant. C’est un thème central chez saint Jean qui permet de toucher aux textes principaux et de découvrir les grandes lignes de son œuvre. La première partie de ce travail étudie les notions-clés du vocabulaire de la foi chez saint Jean (croire, lumière, don de Dieu, le monde, les juifs) et la seconde nous fait suivre le cheminement de l’incrédulité qui se glisse jusque dans le cœur des plus fidèles. Incroyance à double visage : on peut refuser de croire, parce que le Christ ne correspond pas à l’image qu’on s’est faite de lui, ou bien, on peut cesser de le suivre. Malgré les petites faiblesses signalées plus haut, ce livre montre bien comment il faut lire et interpréter en les intériorisant un certain nombre de termes abrupts du vocabulaire johannique. – J. L. S.
La dernière édition du Nouveau Dictionnaire Biblique [17] offre, comme tous les bons ouvrages de ce genre, une foule de renseignements précis sur l’histoire, la géographie, l’onomastique, la théologie biblique. La présentation des divers livres bibliques, surtout ceux de l’Ancien Testament, est toutefois nettement fondamentaliste : Moïse aurait écrit tout le Pentateuque, Isaïe tout le livre qui porte son nom ; le Cantique serait l’œuvre de Salomon, de même que l’Ecclésiaste, à moins que ce dernier ne soit d’Ozias ; Job rapporte des faits historiques. Il est vrai que, selon les auteurs, la Bible de Jérusalem aurait des « notes d’inspiration très moderniste » (p. 774) ! – M. G.
La traduction des Proverbes ou « Exemples » par A. Chouraqui [18] reste dans la ligne des ouvrages que nous avons déjà présentés dans cette chronique (voir Vie consacrée 47, 1975, 54-55 et 48, 1976, 309-310). On y trouvera un jugement d’ensemble. A. Chouraqui provoque toujours le même mélange d’admiration et d’étonnement. Ainsi, la phrase classique « La crainte du Seigneur est le principe du savoir » (traduction de la TOB) devient : « Le frémissement de YHWH en-tête de la connaissance ». C’est à tout le moins ambigu. Mais le grand mérite de l’auteur est de nous obliger à lire et à relire la Bible avec des yeux neufs. – J. L. S.
Une lecture du prophète Osée, chapitres 1 à 3, inspirée par une analyse de J. Guillet, permet à Denis Sesboüé [19] de déceler les ambiguïtés de la relation, pour éclairer, à la lumière de l’histoire matrimoniale d’Osée et de Gomer, les conditions et les dimensions de la relation retrouvée. Lecture biblique de bon aloi, ces pages s’adressent plus spécialement aux couples, appelés à vivre la relation de Dieu à son peuple. – M. G.
L’Église des origines dans les Actes des Apôtres et dans leurs écrits clôt une trilogie (cf. Vie consacrée, 48, 1976, p. 314) que H. Galbiati [20] offre surtout aux jeunes pour leur permettre de mieux comprendre et apprécier la Bible. Après une introduction sur le cadre historique du Ier siècle, le livre des Actes est traduit entièrement et brièvement expliqué, péricope par péricope. Le récit des voyages de Paul est complété par de longs extraits des épîtres correspondantes et les épîtres de la captivité éclairent les derniers versets des Actes. L’époque qui va de Néron à Domitien est illustrée par les autres épîtres et par l’Apocalypse. Comme dans les volumes précédents, le souci pédagogique a incité à reproduire 170 belles photographies en couleur des sites en question, ainsi que 40 graphiques. – M. G.
Dans les Actes des Apôtres, les disciples ont vécu la naissance de l’Église. Depuis, cette Église renaît à chaque époque, par exemple dans l’Action Catholique Ouvrière. José Bourguignon, qui a été aumônier national du mouvement, a confronté son expérience à celle des premiers Apôtres [21]. Écrit dans une langue très simple, très directe, et fruit de rencontres, de révisions de vie, de méditations personnelles, son livret reproduit bien le cheminement d’un homme proche des ouvriers qui éclaire sa vie par la lecture de l’Écriture. – J. L. S.
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[1] Introduction à la Bible. Tome III. Introduction critique au Nouveau Testament, sous la direction de A. George et P. Grelot. 1. Au seuil de l’ère chrétienne. 2. X. Léon-Dufour et Ch. Perrot. L’annonce de l’Évangile. 2 vols, Tournai-Paris, Desclée, 1976, 22 x 15, 268 et 320 p., 540 et 590 FB.
[2] P. Beauchamp. L’un et l’autre Testament. Essai de lecture. Coll. Parole de Dieu. Paris, Éd. du Seuil, 1976, 21 x 14, 320 p.
[3] Écouter la Bible. 1. Commencements (La Genèse). 2. L’entrée en Terre Promise (Deutéronome, Josué, Juges). 5. Au temps des Rois (1 et 2 Rois). 6. Les Prophètes (Amos, Osée, Michée). 20. Premières lettres de saint Paul (Thessaloniciens 1 et 2, Philippiens). 5 vols, Paris-Bruxelles, Desclée De Brouwer / Droguet-Ardant, 1977, 21 x 13, 206, 152, 160, 116 et 108 p., 262, 213, 246, 230 et 180 FB.
[4] L’Évangile de Jésus-Christ selon les quatre évangélistes. Textes présentés et commentés par J. Guillet, S.J. Paris, Éd. du Cerf, 1976, 19 x 11, 314 p.
[5] P. Buis. La notion d’alliance dans l’Ancien Testament. Coll. Lectio divina, 88. Paris, Éd. du Cerf, 1976, 22 x 14, 213 p.
[6] A.-M. Dubarle, O.P. La manifestation naturelle de Dieu d’après l’Écriture. Coll. Lectio divina, 91, Paris, Éd. du Cerf, 1976, 22 x 14, 265 p.
[7] A. Maillot. Le Décalogue. Une morale pour notre temps. Paris, Les Bergers et les Mages, 1976, 21 x 16, 170 p.
[8] A. Maillot. Notre Père ou la prière des fils. Ibid., 1976, 21 x 16, 116 p.
[9] A. M. Hunter. Un idéal de vie : le Sermon sur la montagne. Coll. Lire la Bible, 44. Paris, Éd. du Cerf, 1976, 19 x 14, 154 p., 27 FF.
[10] C. H. Dodd. Les paraboles du Royaume de Dieu. Déjà là ou pas encore ? Coll. Parole de Dieu. Paris, Éd. du Seuil, 1977, 21 x 14, 190 p.
[11] M. Bastin. Jésus devant sa Passion. Coll. Lectio divina, 92. Paris, Éd. du Cerf, 1976, 22 x 14, 188 p.
[12] J. Mc Hugh. La Mère de Jésus dans le Nouveau Testament. Coll. Lectio divina, 90. Paris, Éd. du Cerf, 1977, 22 x 14, 494 p.
[13] P. Lamarche. Révélation de Dieu chez Marc. Coll. Le point théologique, 20. Paris, Beauchesne, 1976, 22 x 13, 160 p., 27 FF.
[14] L. Monloubou. La prière selon saint Luc. Recherche d’une structure. Coll. Lectio divina, 89. Paris, Éd. du Cerf, 1976, 22 x 14, 248 p.
[15] D. Mollat. Saint Jean, maître spirituel. Coll. Bibliothèque de spiritualité, 10. Paris, Beauchesne, 1976, 19 x 14, 176 p., 39 FF.
[16] L. Walter. L’incroyance des croyants selon saint Jean. Coll. Lire la Bible, 43. Paris, Éd. du Cerf, 1976, 19 x 14, 136 p., 23 FF.
[17] Nouveau dictionnaire biblique. CH-1806, Saint-Légier sur Vevey, Éditions Institut Emmaüs, 1975, 24 x 17, 784 p., 24 h.-t. et 8 cartes.
[18] La Bible traduite et présentée par A. Chouraqui. Exemples. Desclée De Brouwer, 1976, 22 x 14, 120 p., 246 FB.
[19] D. Sesboüé, s.j. La relation retrouvée. Une lecture du prophète Osée. Supplément au n° 197. Paris, Vie chrétienne, 1977, 21 x 16, 64 p., 7 FF.
[20] H. Galbiati. L’Église des origines dans les Actes des Apôtres et dans leurs écrits. Paris, Apostolat des Éditions ; Montréal, Éd. Paulines ; Vicence, Institut Saint-Gaétan, 1977, 17 x 12, 448 p., 20 FF.
[21] J. Bourguignon. Ainsi naît l’Église. Actes des Apôtres hier et aujourd’hui. Coll. Chercheurs de Dieu. Paris, Éd. Ouvrières, 1977, 18 x 12, 188 p.