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Chronique du Nouveau Testament

Jean-Louis Ska, s.j.

N°1975-5 Septembre 1975

| P. 296-310 |

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Parmi les livres que les éditeurs ont eu l’obligeance de nous envoyer, présentons tout d’abord ceux qui ont paru les plus importants.

Après son ouvrage consacré au messianisme royal (1968), Mgr J. Coppens poursuit l’étude des transformations subies par l’attente du Messie dès lors que la dynastie davidique s’est éteinte [1]. Deux personnages prennent la relève du roi de l’avenir dans l’espérance d’Israël : le Moïse des derniers temps (Dt 18) et le Serviteur de Dieu (Is 40-66). Pour ce dernier, l’auteur propose, dans un travail fouillé, une interprétation collective : le peuple des « justes » assumerait le rôle dévolu au prophète et au prêtre dans l’alliance mosaïque et lévitique. Cette interprétation se serait individualisée par la suite. Bref, sans éliminer la figure royale, la relève prophétique la spiritualise. L’auteur développe ensuite l’accomplissement dans le Christ. Par des critères exposés aux p. 157-161, il tente de remonter dans la tradition jusqu’à Jésus lui-même. Par exemple, c’est la tradition qui a fait de Jésus le Moïse des derniers temps, et cela dans le cadre de controverses avec les Juifs. Jésus a interprété sa mission plutôt en fonction du Serviteur de Dieu d’Is 61,1-2 et, devant l’imminence de sa Passion, en fonction du Serviteur souffrant d’Is 53,1-12. S’il s’est montré réticent et très discret au sujet du messianisme royal, c’est parce qu’il prêchait un Royaume dont l’horizon n’était ni nationaliste ni terrestre. Les biens du Royaume sont d’un autre type : rémission des péchés, don de l’Esprit, vie éternelle, et ses conditions d’accès, une exigence radicale d’ordre moral et spirituel. Jésus (c’est son apport propre) a opéré cette correction à l’espérance du Messie royal durant sa mission en méditant les textes de l’Ancien Testament concernant le Serviteur de Dieu et le Fils de l’homme. Il prolongeait ainsi l’apport du prophétisme au messianisme. En prêchant le Royaume, il a fait la synthèse de trois figures dont il a voulu assumer le rôle : le Messie, le Serviteur de Dieu et le Fils de l’homme. Sur ce dernier, l’auteur promet un nouvel ouvrage ; quant à celui-ci, il y fait preuve d’une érudition étonnante et de qualités remarquables d’exposition qui rendent la seconde partie, sur le Nouveau Testament, accessible même aux non-spécialistes. Souhaitons à Mgr Coppens de pouvoir continuer à nous faire bénéficier des fruits de ses longues recherches. – J.-L. S.

Dans La Parole en communauté [2], L. Deiss veut justifier, par une approche biblique, la place de la liturgie de la Parole dans l’assemblée eucharistique et en dégager l’impact sur la vie du chrétien. C’est d’abord dans les grands événements de l’histoire du salut, et non dans des textes, que se révèle la Parole. Quatre grandes assemblées d’Israël (Sinaï, Sichem, Josias, Esdras) mettent en relief une structure type : Dieu convoque le peuple, lui adresse la parole, conclut une alliance avec lui ; puis on suit l’évolution de cette structure dans l’office synagogal (dont le modèle sera repris dans notre messe) jusqu’aux temps messianiques. La Parole prend alors des dimensions insoupçonnées : Dieu convoque un peuple universel, lui annonce la Parole définitive de l’Évangile et conclut avec lui l’alliance dans le sang de son Fils. Le propre de ces temps nouveaux réside dans la personne du Christ qui est lui-même la Parole et l’Alliance. De là découlent une série de conclusions concernant notamment la liturgie et la mission. La Parole de Dieu n’est pas un fait brut, elle convoque et provoque une réponse. C’est cela que met en valeur la liturgie de la Parole où le Christ est présent, selon Vatican IL La messe est célébration d’une alliance dont la Parole est constitutive (peut-être faudrait-il préciser ici les rapports entre Parole et sacrement). Cette Parole a une histoire et rassemble une communauté qui se continuent jusqu’à nous. L’homélie en tire son actualité. On lira, à ce propos, les notes suggestives des p. 327-355. La mission prend également son point de départ dans la vie de communauté autour de la Parole. Il s’agit moins de recruter que de rayonner une force attrayante. « L’annonce de la résurrection de Jésus, c’est la vie des ressuscités » (p. 314). Appuyée sur une étude solide de la Bible, accentuant la priorité de la vie sur les mots, cette contribution sera certainement profitable par sa présentation simple et son dynamisme réfléchi. – J.-L. S.

L’exégète catholique K. Schubert éclaire quelques problèmes d’historicité concernant Jésus à la lumière du judaïsme du premier siècle [3]. Sa méthode est celle de l’histoire de la religion, plutôt que celles dont se servent actuellement ses collègues (Formgeschichte, etc.). Ce faisant, il voudrait aider ses frères dans la foi, ébranlés par toute une série de publications, scientifiques ou non, qui présentent de Jésus un visage contestable. Quatre sujets retiennent son attention. 1. Les récits d’enfance. Il souligne, entre autres, que la conception virginale était connue antérieurement aux deux textes indépendants de Lc et de Mt ; elle aurait été « propagée dans la communauté par les parents de Jésus qui s’étaient agrégés à elle » (p. 39). 2. Jésus et les partis religieux juifs. On trouvera, par exemple, un bon exposé sur Qumrân et un jugement nuancé sur les rapports du Baptiste et de Jésus avec les qumraniens : les différences sont telles qu’on ne peut en aucun cas faire de Jésus et de son précurseur des Esséniens, ces derniers ayant trop tendance à se fermer sur eux-mêmes ; on ne peut davantage faire de Jésus un zélote antiromain. 3. L’interrogatoire de Jésus, tel que le rapportent les évangiles, surtout Mc 14,55-64, ne fut « certainement pas conduit suivant le droit pharisien rabbinique » (p. 142) ; on peut penser au droit judiciaire des Sadducéens, mais il nous reste inconnu. Outre les questions tirées de l’histoire du droit, à propos de Mc 14,55-64, il y a celles de l’histoire de la tradition, mais, pour y répondre, il faut ajouter l’étude critique de la religion juive ; celle-ci conduit à reconnaître dans ce texte « une vieille tradition pré-marcienne qui a gardé dans leur ordre correct de succession les éléments essentiels de l’interrogatoire de Jésus devant le Sanhédrin » (p. 160, corrigé). 4. La Résurrection. A s’en tenir à l’anthropologie juive au temps de Jésus, les premiers témoins « voulurent témoigner de l’identité personnelle du Jésus terrestre avec le Christ ressuscité » (p. 177). « Le tombeau vide de Jésus demeure un fundumentum in re historique, sans être cependant par lui-même une preuve décisive de la réalité de la Résurrection » (p. 186). « L’affirmation de la Résurrection de Jésus le troisième jour n’est pas une donnée historique, mais une donnée de l’histoire du salut, car le troisième jour passait pour le jour de l’intervention salvatrice de Dieu (ibid. ; cf. Midrash rabba à Gn 22,4 ; 42,17). Ce livre stimulant et éclairant est à lire aujourd’hui. – M. G.

L’Évangile selon Marc a fait l’objet des travaux des XXIIes Journées Bibliques de Louvain [4]. Les articles écrits en allemand, en anglais ou en français traitent de façon technique les problèmes exégétiques les plus récents ; la plupart sont donc d’un niveau scientifique élevé et s’attachent à des aspects particuliers. Regroupons-les. 1. Critique textuelle. Pour K. Aland, le dernier rédacteur de Mc aurait clos le récit en 16,8 ; il importe que les exégètes en tiennent compte. 2. Source et problème synoptique. W. Hendriks dégage une série de péricopes indépendantes utilisées par les rédacteurs de Mc et de Lc ; plus tard, elles furent ajoutées à Mc et à Mt ; enfin Mt et Lc n’ont pas connu l’état final de Mc. M. Devisch considère Mc comme relativement indépendant de la Quelle (source, contenant des discours de Jésus absents de Mc pour la plupart) ; il défend également la priorité de Mc par rapport à Mt et à Lc. M.-E. Boismard décèle dans certains passages de Mc une influence de Mt dans son état final. F. Neyrinck nuance cette hypothèse : si un Mc plus ancien a influencé Mt, il est difficile de dire si Mt a influencé le Mc final ou si on n’a pas plutôt en Mt et en Mc deux formes dépendantes d’un Mc plus ancien. J. Konings compare la multiplication des pains en Mc et en Jn pour conclure à une étroite parenté ; Jn est en quelque sorte un quatrième synoptique qui prolonge et approfondit la théologie de ses devanciers. D. L. Dungan inverse les théories les plus répandues d’un Mc antérieur à Mt et à Lc ; postérieur et par tendance réactionnaire, comme plus tard Marcion et Tatien, il aurait harmonisé Mt et Lc en éliminant leurs divergences pour retrouver le message primitif de Jésus. 3. Histoire de la rédaction. J. M. Robinson offre une bonne synthèse de la recherche et propose une clé de compréhension des motifs qui ont poussé à la rédaction de Mc : un peu comme Jn, Mc aurait lutté contre une interprétation gnostique et ésotérique de la résurrection de Jésus ; son vrai sens est à chercher dans sa vie terrestre, qu’il propose aux lecteurs. J. Radermakers expose l’essentiel de sa méthode structurale qui étudie le texte dans son sens profond et universel, indépendamment des références historiques à la pensée de l’auteur, à l’origine des textes et à leur contexte de vie. P. Mourlon Beernaert applique cette méthode au récit de la Passion. J. Lambrecht voit en Mc un interprète de talent retravaillant fortement ses sources pour les imprégner d’une théologie prononcée dont on trouve une synthèse dans les paraboles de Mc 4. T. Snoy interprète Mc 6,48 « il voulait les dépasser » en fonction du secret messianique ; Jésus « passe » : il se révèle tout en dissimulant son mystère. R. Pesch voit en Mc 15,42 - 16,8 une unité structurée sur le message pascal primitif : ensevelissement, résurrection, apparition à Pierre et aux disciples ; ce message forme le coeur de l’évangile et rend Jésus mort et ressuscité présent aux auditeurs. 4. Histoire de la tradition. E. Best insiste sur la fidélité de Mc à ses sources, qui va jusqu’à conserver certaines incohérences dans le texte final. B. Dehandschutter démontre que Mc possède la version la plus ancienne de la parabole des vignerons homicides, contre les partisans d’une source originale dans l’Évanglile gnostique de Thomas. J.-M. van Cangh étudie de façon fouillée les deux multiplications des pains en Mc aux différents stades de la tradition. H. W. Bartsch pose la question de la finale originelle de Mc ; l’apparition à Pierre aurait été remplacée par le récit du tombeau vide, parce que cette apparition était attendue pour la fin des temps et que juifs et chrétiens croyaient la vivre dans les soulèvements de la Palestine à partir des années 60. 5. Christologie. H. Perrin pense que les titres Christ et Fils de Dieu sont le mode de présenter Jésus aux auditeurs de Mc et que celui de Fils de l’homme en donne la clé ; ce titre a un sens apocalyptique, il fonde l’autorité du ministère de Jésus et explique sa passion. Mgr Coppens se demande quelle part revient à Mc, à la tradition et à Jésus dans l’emploi du titre Fils de l’homme ; Jésus l’aurait employé pour affirmer son rôle eschatologique et son être transcendant. Mgr A. Descamps analyse l’histoire du titre Fils de Dieu : l’influence prépondérante revient à la théologie royale de l’Ancien Testament, plutôt qu’au monde grec, au vocabulaire propre de Jésus ou de la communauté primitive. Bref, livre très instructif, mais postulant une bonne connaissance de l’exégèse. – J.-L. S.

Dans la foulée de son analyse de l’Évangile selon saint Matthieu (1972), J. Radermakers et son équipe de l’Institut d’Études Théologiques des jésuites de Bruxelles propose La bonne nouvelle de Jésus selon saint Marc [5]. Un premier tome fournit, plutôt qu’une traduction, un décalque français du texte original grec, imprimé de façon à faire ressortir le maximum d’éléments de la structure littéraire ; cette méthode, distincte de l’analyse structurale actuelle, s’appuie essentiellement sur les mots et sur leur récurrence, parfaitement mise en évidence par des procédés typographiques. Le second tome fournit une sorte de commentaire admirablement écrit, dont il importe de bien saisir la visée. Dans une longue introduction, l’auteur donne surtout les indications fondamentales sur Marc, sur la recherche récente concernant l’élaboration et la composition de son Évangile ; il précise également le point de vue auquel il se met ; nous y reviendrons après avoir vu les grandes lignes du travail proprement dit. Mc se composerait de six étapes, précédées d’un prologue (1,1-13) et suivie de Mc 16,1-20 ; ces six étapes s’articulent autour d’un pivot central (5,26 - 9,13) : le Royaume au cœur de l’homme ; six sommaires, suivis d’un bref récit mettant les disciples en rapport étroit avec Jésus, forment autant de charnières : on les trouve en 1,14 ; 3,7 ; 6,6 ; 8,31 ; 10,32 ; 14,1. Le commentaire se divise donc en six étapes ; pour chacune d’elles, quatre démarches successives sont proposées : 1. une lecture du texte éclairé par l’Ancien Testament, le milieu néotestamentaire ; on trouve ici les renseignements classiques et une prise en considération des travaux exégétiques abondamment cités en notes ; 2. un aperçu plus bref sur les positions actuelles touchant à la formation du texte, au problème synoptique et aux genres littéraires utilisés ; si l’essentiel est souvent dit, on reconnaîtra que le recours à d’autres commentaires plus attentifs à ces questions ne sera pas inutile pour l’intelligence de Mc ; 3. une analyse de la structure du texte, chaque étape étant prise comme un ensemble ; on procède ici en deux démarches : l’analyse de la structure littéraire par le relevé de tous les indices verbaux, à la manière du P. A. Vanhoye, et l’analyse structurale, inspirée des méthodes de Greimas et de R. Barthes ; c’est la partie la plus neuve et la plus originale de l’ouvrage, fondée sur le postulat plausible de la cohérence interne de tout l’Évangile de Mc ; 4. une explicitation du message théologique de Mc, sorte de fruit mûr, riche de toutes les analyses antérieures. On le voit, cet ouvrage ne veut pas être une recherche précise sous un seul aspect ; il ne prétend pas davantage tout dire sur tout ; il veut simplement commenter Mc pour les chrétiens d’aujourd’hui en leur donnant l’essentiel de ce que d’autres ont dit et en ajoutant quelques aspects nouveaux. Malgré ce que l’auteur se donne l’air de penser (p. 36-37, 46), il ne pratique pas la confusion des méthodes, ce qui d’ailleurs risquerait de déconcerter même le croyant qui lui aussi se pose des questions. Distinguer pour unir, a-t-on dit ; n’est-ce pas le travail de l’exégète, qui se sait théologien et, à sa place, pasteur ? – M. G.

Reprenant quelques études antérieures, A. Feuillet étudie, dans Jésus et sa Mère [6], la place de Marie sous trois angles. 1. Lc 1-2 sous l’éclairage de la tradition johannique. L’arrière-fond vétérotestamentaire utilisé dans la description de Marie se cristallise autour de trois images : l’Arche d’Alliance et le Temple, Ève, la nouvelle Sion. Dans ce cadre, l’auteur propose une interprétation mariale d’Ap 12 : si on rapproche ce texte de Jn 16,21 et d’Is 66,7 et si on suppose que l’enfantement décrit en Ap 12,2-5 est la scène messianique de la Croix (Jn 19,26 s.), Marie s’impose comme la seule figure unifiant les textes. Les analogies entre Le et Jn sont alors mises en relief : liens littéraires, identité de structures, parenté de thèmes doctrinaux, même usage de l’Ancien Testament. Elles permettent d’énoncer, à la suite de S. Lyonnet et d’autres, une hypothèse sur l’origine de Lc 1-2 : des traditions issues des cercles du Baptiste et des souvenirs de Marie, transmis à Luc par le biais de Jean ; outre tous les liens entre Lc et Jn, l’argument principal provient de Lc 1,2, qu’A. Feuillet traduit : « Témoins oculaires et serviteurs de la parole » et où il voit, parmi les témoins, Jean dont l’influence se retrouve jusque dans le vocabulaire de l’expression (Témoin-Parole). 2. Une étude comparative plus doctrinale systématise la théologie mariale de Lc et de Jn : la virginité de Marie, son rôle dans l’Incarnation, la Rédemption et l’Église. Un dernier paragraphe répond à la question : histoire ou théologie ? L’auteur établit au point de départ l’authenticité johannique de Jn et d’Ap : pièce maîtresse de sa démonstration ; derrière la composition de Luc, reflet de sa théologie et de ses emprunts à l’Ancien Testament, A. Feuillet décèle un témoignage historique, celui de Jean. Par lui, Luc aurait eu accès aux premiers témoins des faits, Marie et l’entourage du Baptiste. Voilà donc une longue tradition ; les récits n’ont rien du reportage, mais leur signification est mise en relief. À son tour, celle-ci exige un fondement historique sans lequel sa valeur s’étiole. 3. Le rôle de Marie et de la femme dans l’économie chrétienne. Le mystère de Marie se concentre autour de sa maternité virginale. Par suite l’étude récuse nettement le sacerdoce ministériel de la femme. Dans l’ordre de la création (Gn 1-2) et du salut, la femme reçoit une fonction propre que la prêtrise ne saurait promouvoir. Elle est plutôt dans la ligne du sacerdoce royal, commun au peuple de Dieu, tel qu’il fut exercé par Marie : « s’offrir à Dieu comme le Christ » et « proclamer les merveilles du Dieu Sauveur » (p. 239). En cela s’exprime la communion spirituelle la plus intime de l’Église avec son époux, le Christ. Le sacerdoce ministériel et les fonctions hiérarchiques ne sont que des moyens au service de cette fin. Les femmes témoignent de ce mystère fondamental par l’acquiescement de leur foi et leur maternité spirituelle, vécue dans la formation et l’éducation des membres du Corps du Christ. – Le lecteur aura sans doute noté quelques énoncés qui méritent réflexion. Un dialogue fécond sera favorisé par le fait que l’auteur expose clairement ses arguments. La recherche fait écho également à toute la tradition (Pères, Moyen Âge, dogmatique moderne). Qu’on nous permette de formuler deux souhaits : 1. Si les liens entre Luc et Jean sont bien mis en relief, Paul est mis à contribution lorsqu’on traite de l’Église. Il serait intéressant de voir comment ces deux courants peuvent se concilier, lorsqu’on sait les affinités probables entre Luc et Paul. On verrait peut-être pourquoi et comment Marie surgit au sein du Nouveau Testament. 2. Les motifs de l’Ancien Testament utilisés par Lc sont restés vivants dans certains milieux : circulaient-ils dans l’Église primitive, font-ils plutôt partie des thèmes propres à Lc ou, plus avant, ne seraient-ils pas des reflets de la piété de cercles juifs ? – Cette étude, enrichie de longues notes en fin de chaque chapitre et de tables précieuses, est accessible à quiconque se familiarise avec la Bible et c’est avec reconnaissance qu’on salue cet ouvrage aussi suggestif par son contenu que par son invitation à poursuivre la recherche. – J.-L. S.

D. Barsotti, qui n’en est pas à son premier commentaire biblique, offre une lecture spirituelle de l’Apocalypse [7] qui témoigne de cette longue fréquentation. Il présente une méditation du texte suivi divisé en trois parties : la gloire du Christ (1-4), le jugement (4-12), la création et la gloire (12-22). Une courte introduction explique le but essentiel de l’Ap : comment justifier le temps qui suit la révélation définitive de Jésus-Christ. La réponse est fournie par une économie sacramentelle du temps : la gloire définitive prend peu à peu les dimensions du monde. Le dernier chapitre synthétise cette contemplation dans la foi : éclairages sur l’auteur, le livre et ses destinataires, essentiel de sa théologie. Cependant considérer Jean comme l’auteur du quatrième évangile et de l’Ap est une position aujourd’hui controversée ; on peut regretter aussi de ne pas trouver les références des textes bibliques cités, regret qui reste toutefois insignifiant en regard de l’apport de ce livre qui met en contact direct avec la mystique et les symboles scripturaires et fait contempler la liturgie céleste du Christ présente dans les sacrements de l’Église. – J.-L. S.

Par le biais de l’exégèse scientifique, P. Prigent aboutit à des résultats très proches. Son Flash sur l’Apocclypse [8] reproduit cinq conférences d’une grande clarté adressées au grand public. Par la méthode historique, il dégage le sens littéral des textes les plus importants et les plus difficiles. Pas à pas, il étaye son hypothèse : l’Ap se situe dans une liturgie eucharistique et pascale, son langage symbolique veut manifester dans la vie de la communauté de l’Église la présence des réalités dernières. On suit facilement son analyse limpide des ch. 4-5 ; 12 ; 20 ; 21-22. Recommandons ce petit livre accessible et précis, qui ouvre aux grandes richesses de cet écrit difficile. – J.-L. S.

La nouvelle édition de la célèbre Bible de Jérusalem [9], dont nous présentons ici le format de poche, porte la marque d’un réel souci de perfectionnement. On remarquera surtout des retouches stylistiques et une harmonisation du vocabulaire, particulièrement dans les textes lyriques et dans Jn. Une plus grande attention a été portée aux particules et aux formes verbales. Ainsi Lc 22,19 était traduit en 1956 : « Puis prenant du pain et rendant grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “ceci est mon corps qui va être donné pour vous” » ; la nouvelle version corrige comme suit : « Puis, prenant du pain, il rendit grâces, le rompit et le leur donna en disant : “Ceci est mon corps, donné pour vous” » ; en Ap 15, 4, la traduction « parce que tu as multiplié tes exploits » devient « parce que tu as fait éclater tes vengeances », ce qui est plus fidèle au texte grec. Notons aussi la nouvelle traduction de la première béatitude (Mt 5,3) : « Heureux ceux qui ont une âme de pauvre », pour « Heureux les pauvres en esprit ». La disposition typographique donne un texte plus aéré, au détriment, bien sûr, du volume. On admirera certainement dans cette oeuvre le souci de précision et de progrès constant. – J.-L. S.

La troisième édition de L’Évangile et les Épîtres de saint Jean de la Bible de Jérusalem [10] diffère sensiblement de la deuxième (1960). L’introduction à l’évangile est substantiellement identique, toutefois le plan est beaucoup plus détaillé et un paragraphe sur le texte a été considérablement développé. Par contre, l’introduction aux épîtres a été fortement retravaillée, dans la ligne de l’exégèse du P. I. de la Potterie, sans toutefois suivre le plan de 1 Jn qu’il donne. La traduction a été revue. Ainsi en Jn 1,13, le P. D. Mollat maintient que c’est le Christ qui est visé (et la note critique est développée), mais il donne une traduction plus française ; en Jn 14,4-7, les verbes savoir et connaître reproduisent exactement leurs correspondants grecs, ce qui marque un progrès sur l’édition précédente ; on avait en Jn 15,1 « Je suis le vrai cep », et maintenant : « Je suis la vigne véritable », forme plus traditionnelle ; en Jn 19,13, on lit, avec le P. de la Potterie et la TOB, non pas que Pilate s’assit au tribunal (1960 et l’interprétation traditionnelle), mais qu’il y fit asseoir Jésus. – M. G.

La parution en édition manuelle à bon marché du Nouveau Testament [11], tel que l’ont traduit E. Osty et J. Trinquet pour l’édition en un volume de la Bible (1973), sera aussi bien accueillie que les éditions précédentes, dont la première remonte à 1949. Les introductions reproduisent celles de la grande Bible, hormis les plans de chaque texte ; par contre, les notes ont été abrégées ; un index de thèmes théologiques clôt le volume. – M. G.

Exegesis [12] donne un éventail de types de lecture auxquels peut se prêter un texte biblique. Le sacrifice d’Isaac (Gn 22) et la parabole du fils prodigue (Lc 15) sont traités tour à tour par l’exégète, le philosophe, le sociologue, le patrologue, le psychanaliste ou le structuraliste. Fruit d’une collaboration entre les Facultés de Théologie de Fribourg, de Genève, de Lausanne et Neuchâtel, ce livre initie aux méthodes et éclaire différemment un même texte. Il est certes nécessaire d’être un tant soit peu familiarisé avec ces techniques pour tirer profit des analyses ; l’ensemble laisse une impression de convergence : le texte parle peu à peu et le lecteur prend conscience des engagements que la lecture lui propose, surtout s’il veut unifier sa foi et son intelligence. – J.-L. S.

R. Voeltzel, de la Faculté protestante de Strasbourg, consacre le second tome de sa didactique biblique au Nouveau Testament [13]. Comme dans le premier qui présentait l’Ancien Testament (1965), il s’adresse à ceux qui ouvrent les Écritures aux enfants et aux adolescents et leur fournit un bon outil de travail. Les textes sont répartis en trois chapitres : l’Incarnation (Mt, Mc et Lc, sans les récits de la Passion), la Rédemption (les récits de la Passion, les épîtres et Jn), l’Église naissante (Ac et Ap). Pour les synoptiques, on suit en général Mc, quitte à analyser ensuite les passages propres à Mt et à Lc. Les données littéraires et historiques nécessaires à la compréhension de chaque péricope sont données, ainsi que les grandes lignes d’interprétation de l’exégèse actuelle. Le livre se base surtout sur l’étude de la mentalité et des coutumes du Ier siècle ; il offre à ce sujet une mine de renseignements, complétée par des cartes, des schémas et des index. Il réjouira ceux qui enseignent la Bible ou veulent s’en instruire. – J.-L. S.

Par une approche biblique du Dieu qui appelle [14], R. Deville propose aux chrétiens de mieux percevoir que chacun est appelé par son nom et tous en un peuple. Partant du cas de Paul et de l’expérience de la première communauté, il montre comment Jésus est celui qui appelle et envoie non des individus isolés, mais un peuple en marche. Il décrit ensuite les constantes de la vocation, d’après les exemples bibliques, la place de la liberté, jusqu’à la crise, telle que l’a vécue Jérémie. Il montre enfin combien les dons reçus par chacun visent le service de tout le Corps du Christ. Excellent adjuvant pour la prière. – M. G.

En tous les temps, Jésus-Christ [15], tel est le titre d’un ensemble de volumes que publie M. Du Buit. Le but de cette lecture d’Évangile est de faire « adorer le Christ, tel qu’il est aujourd’hui dans sa gloire. Elle nous fait écouter avec une ardente soumission les paroles qu’il nous adresse aujourd’hui ; elle nous fait contempler les gestes qu’il fit autrefois et qu’il fait encore », et cette lecture, l’auteur voudrait « l’aider et l’alimenter d’un peu de science » (p. 13). Pour présenter cette sorte de vie de Jésus, il suivra l’ordre chronologique, empruntant aux différents évangiles les péricopes, mais « en évitant de les couper en tranches trop petites » et avec l’intention de « respecter l’ordre de la narration johannique, et aussi celui de saint Marc et de saint Luc » (p. 47). Le premier volume est consacré aux Prologues. Un premier chapitre s’attache aux titres et introductions des Évangélistes eux-mêmes (pour saint Jean, sa première épître). Puis, sous le titre « Incarnation », on relit le prologue de Jn et les récits d’enfance de Lc et de Mt. Les baptêmes (Lc et Mt) et les départs (Jn 1-2) constituent les sujets des deux chapitres suivants. Enfin les dépasssements sont marqués par l’effacement du Baptiste et les débuts de la prédication de Jésus, dont l’auteur analyse les grands thèmes, surtout celui du règne, à la lumière de l’attente vétérotestamentaire et ambiante. Ce livre pourra aider à la lectio divina. – M. G.

Donner dans un seul volume maniable, pour 160 Évangiles, des commentaires d’évangile pour les dimanches [16] des trois années du cycle, telle la réussite d’une dizaine d’exégètes, parmi lesquels on note L. Monloubou, S. Légasse, A. George, J. Lévêque. Chaque texte, présenté dans l’ordre du calendrier liturgique, est analysé très sobrement et très clairement, souvent verset par verset, après quoi sont proposées, sous forme de questions, des pistes de réflexion, car ce texte nous interroge. Idéal pour se préparer dans la prière à la célébration dominicale. – M. G.

Toujours avec la collaboration de R. Beauvery et de R. Varro, G. Becquet présente son troisième tome de Lecture d’Évangiles pour les dimanches et fêtes des temps principaux de l’année A [17]. Dix-neuf textes d’évangiles seulement sont analysés, dont dix par G. Becquet ; il consacre, entre autres, nonante pages au récit de la Passion, où la comparaison synoptique forme l’essentiel du commentaire rapide par péricope ; la plupart des autres textes sont tirés de Mt ; s’y ajoutent Jn 4 ; 9 ; 10 ; 11 ; 14 ; 17 ; Lc 24. Rappelons-le, on donne le texte des évangiles en synopse (d’après celle des PP. Benoit et Boismard) là où c’est possible ; puis on procède généralement en quatre étapes, après une brève présentation générale, appelée « approximation » : 1. le contexte, 2. étude de l’organisation du texte, lu selon la méthode de l’analyse structurale : partie la plus développée, la plus neuve aussi ; des plans et graphiques aident à visualiser l’agencement du texte ; notons aussi que les auteurs ont insisté sur ce type de lecture plus que dans les tomes des années B et C ; 3. l’historicité de l’épisode, où l’essentiel est dit de façon succincte ; 4. les invitations que le texte lance aux chrétiens, amorces pour la réflexion et la prière. Ces études demandent du travail pour en tirer profit. – M. G.

L’interprétation du quatrième évangile de C. H. Dodd [18] parut en 1953 ; ce fut une grande date. Il s’est attaché spécialement à discerner le milieu dont s’est nourrie la pensée johannique, à la croisée des mondes juif et grec (I) ; puis il étudie les grands symboles de Jn qui se révèlent profondément originaux par rapport à leurs antécédents hébraïques et hellénistiques (II) ; suit un commentaire du texte, divisé en prologue et témoignage (1), livre des signes (2-12), livre de la Passion (13-21) ; le lecteur décontenancé par l’étude du début gagnerait à lire cette partie (III). Une des forces de l’exégète anglican était sa profonde connaissance de la littérature contemporaine du Nouveau Testament. La présente traduction sera saluée avec les honneurs qui lui sont dus, même si sa venue un peu tardive n’a pas permis de tenir compte des progrès de la recherche qui a continué sur cette lancée. – J.-L. S.

Dans sa Première lecture de saint Paul [19], J. L. Cunchillos esquisse à grands traits, après une courte introduction sur l’activité de l’apôtre, le contenu de 1 Th, 1 Co, Ga, Rm, sous forme d’un commentaire des passages principaux ; il cerne les grands axes de la prédication de Paul sur l’apostolat, la foi, le mariage, la résurrection, le péché, la justification. Un dernier chapitre centre l’actualité de Paul sur trois points : il a dégagé le message chrétien de son moule juif, il a prêché une foi requérant un acte radical et non purement rationnel, et la libération totale de l’homme par l’Esprit. Ces pages ont pour elles leur simplicité et leur souci d’actualiser le message. On pourrait certes tenir compte davantage du temps qui nous sépare de Paul et du canal d’actualisation que constitue la tradition chrétienne ; cela donnerait plus d’étoffe à une lecture qui risque de rester moralisante ; il n’empêche qu’on y trouve un premier contact avec les oeuvres maîtresses de la pensée paulinienne. – J.-L. S.

D’un niveau scientifique qui n’est pas dans les habitudes de la collection qui l’accueille, le commentaire de L’épître aux Éphésiens de N. Hugedé [20], à la suite de celui qu’il rédigea sur Col, constitue un travail de qualité dont il convient de préciser les options de base. La brève introduction permet à l’auteur de prendre position en faveur de l’authenticité paulinienne de l’épître. Par ailleurs, les rapports de Paul avec l’hellénisme, sujet déjà traité dans un précédent ouvrage, retient l’attention de l’exégète protestant. On ne le suivra pas toujours ; ainsi, à propos d’Ép 3, 18, il prône une influence de type stoïcien (p. 126 s.) ; pourtant des textes comme Jb 11,7-9 permettent de trouver dans le courant sapientiel le topos des quatre dimensions que Paul applique ici à l’amour du Christ ; cela a été mis en lumière par A. Feuillet et repris dans les notes de la TOB. Par une grande attention à la langue grecque de Paul, par une abondante annotation, ce commentaire s’adresse surtout à ceux qui étudient et pratiquent l’exégèse scientifique. – M. G.

Pour lire L’Apocalypse, J. Ellul [21], qui ne se veut ni historien ni critique, adopte une méthode structurale et dialectique. L’introduction précise le point de vue de l’auteur sur ce livre : il est essentiellement théologique et décrit l’émergence de Dieu à l’action dans le monde. Ellul en cherche la structure dans « la lice (sic) de la liberté de Dieu et l’Espérance de l’homme » (p. 62) ; puis il regroupe les textes selon des thèmes particuliers et la structure précédemment développée. Ce commentaire décrypte le sens théologique des symboles et le mouvement de l’ensemble, accordant peu d’importance aux inférences historiques. OEuvre originale et méditation chrétienne, certes ; le lecteur sera peut-être dérouté par une écriture encline aux raccourcis, par des oppositions un peu forcées et par un ton qui risque parfois de voiler la réelle valeur du travail. – J.-L. S.

J. Daniélou, spécialiste des premiers siècles chrétiens, publia en 1957 le texte de trois conférences sur Les manuscrits de la mer Morte et les origines du christianisme [22]. De ce livre épuisé depuis longtemps, il prépara une nouvelle édition sans changement substantiel, se contentant de mettre à jour la bibliographie et de nuancer telle ou telle position. Traitant des analogies perceptibles entre Qumrân et le milieu évangélique, en commençant par le Baptiste, comparant le Christ et le Maître de Justice, dégageant les influences possibles des qumraniens sur les premiers chrétiens, il donne une petite somme claire, nerveuse et suggestive, qui s’adresse au grand public. – M. G.

Extrait du Dictionnaire de Spiritualité, le fascicule Joseph et Jésus [23] fait le point sur la place de l’époux de Marie dans l’Écriture (P. Grelot), dans la tradition et la liturgie (G. M. Bertrand et R. Gauthier). P. Grelot insiste avec beaucoup de délicatesse sur les relations vécues par Joseph avec Marie et avec Jésus ; dès le XIIe siècle se développa toute une spiritualité, surtout avec J. Gerson, F. Suarez, l’école de Bérulle, P. de Sales, et on connaît aujourd’hui plusieurs centres de « joséphologie » ; on apprend aussi que le premier office connu en l’honneur de saint Joseph provient de Liège (XIIIes.). A. Solignac termine par quelques pages sur le culte actuel : « la grandeur de Joseph est de se référer et de renvoyer constamment à Jésus » (p. 77). – M. G.

Avec quelques collaboratrices, L. Gagnon, prêtre canadien en milieu rural au Guatemala, proclame L’Évangile de l’an 2000 [24]. Ce texte catéchétique de base, inspiré du Nouveau Testament et mis sur les lèvres du Christ, est le fruit d’une abondante prédication. On y parle de la Trinité, du Christ et du chrétien, souvent sur un ton très juste. Les dernières parties sur la paix des nations et les rapports entre juifs et chrétiens sont moins à propos et on aurait souhaité quelque chose de substantiel sur la Passion et surtout sur la Résurrection. – M. G.

Les sciences bibliques en Pologne après la guerre (1945-1970) sont manifestement florissantes [25] et faire connaître hors frontières leurs résultats est un propos louable. En neuf articles, des exégètes polonais analysent les productions de tout genre sur la Bible. On notera surtout la Bible du Millénaire (1965) et une collection de commentaires sur tous les livres bibliques, patronnée par l’Université Catholique de Lublin. – J.-L. S.

[1J. Coppens. Le messianisme et sa relève prophétique. Les anticipations vétérotestamentaires. Leur accomplissement en Jésus. Coll. Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensium, 38. Gembloux, Duculot, 1974, 25 x 16, 273 p., 700 FB.

[2L. Deiss. La parole en communauté. Desclée De Brouwer, 1974, 22 x 14, 400 p,. 473 FB.

[3K. Schubert. Jésus à la lumière du judaïsme du premier siècle. Coll. « Lectio divina », 84. Paris, Éd. du Cerf, 22 x 14, 190 p.

[4L’Évangile selon Marc. Tradition et rédaction. Coll. Bibliotheca Ephemeridum Theologicarum Lovaniensium, 34. Gembloux, Duculot ; Leuven University Press, 1974, 25 x 16, 594 p., 1.100 FB.

[5J. Radermakers, s.j. La Bonne Nouvelle de Jésus selon saint Marc. I. Texte. II. Lecture continue. 2 vols, Bruxelles, Institut d’Études Théologiques, 1975, 25 x 16, 80 et 448 p.

[6A. Feuillet. Jésus et sa Mère, d’après les récits lucaniens de l’enfance et d’après saint Jean. Le rôle de la Vierge Marie dans l’histoire du salut et la place de la femme dans l’Église. Paris, Gabalda, 1974, 24 x 17, 308 p.

[7D. Barsotti. L’Apocalypse. Paris, Téqui, 1974, 21 x 13, 412 p., 36 FF.

[8P. Prigent. Flash sur l’Apocalypse. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1974, 18 x 11, 114 p.

[9La Bible de Jérusalem. La Sainte Bible traduite en français sous la direction de l’École biblique de Jérusalem. Nouv. éd. Desclée De Brouwer, 1975, 13 x 9, 2022 p., 525 FB.

[10L’Évangile et les Épîtres de saint Jean. Coll. Bible de Jérusalem. 3e éd. revue. Paris, Êd. du Cerf, 1973, 19 x 14, 280 p.

[11Le Nouveau Testament. Traduction nouvelle par E. Osty, P.S.S. et J. Trinquet, P.S.S. Nouv. éd. Coll. Livre de vie, 43. Paris, Éd. Siloë, 1974, 18 x 11, 580 p. – Iidem. Le Nouveau Testament. Les quatre Évangiles. 2 vols, ibidem, 1974, 14 x 9, LXIII-872 et IX-316 p.

[12Exegesis. Problèmes de méthode et exercices de lecture. Éd. Fr. Bovon et Gr. Rouiller. Coll. Bibliothèque théologique. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1975, 23 x 16, 313 p.

[13R. Voeltzel. Selon les Écritures. Didactique biblique. II. Nouveau Testament. Yaoundé, Éd. Clé, 1972, 21 x 15, 818 p.

[14R. Deville, p.s.s. Le Dieu qui appelle. Approche biblique. Supplément au n° 178. Paris, Vie chrétienne, 1975, 21 x 16, 64 p., 6 FF.

[15M. Du Buit, O.P. En tous les temps, Jésus-Christ. Tome I : Prologue. Mulhouse, Salvator, 1974, 19 x 13, 264 p.

[16160 Évangiles. Commentaires pour 160 dimanches. Coll. Sentiers pour l’Esprit, 4. Avrillé, Éd. du Carmel, 1974, 23 x 18, 296 p.

[17G. Becquet. Lecture d’évangiles pour les dimanches et fêtes des temps principaux. Année A. Paris, Éd. du Seuil, 1974, 21 x 14, 458 p.

[18C. H. Dodd. L’interprétation du quatrième Évangile. Coll. « Lectio divina », 82. Paris, Éd. du Cerf, 1975, 22 x 14, 598 p.

[19J. L. Cunchillos. La Bible. Première lecture de saint Paul. Coll. « Le point théologique », 13. Paris, Beauchesne, 1975, 22 x 14, 126 p., 27 FF.

[20N. Hugedé. L’Épître aux Éphésiens. Coll. de Commentaires bibliques. Genève, Labor et Fides, 1974, 21 x 15, 250 p.

[21J. Ellul. L’Apocalypse, architecture en mouvement. Coll. L’athéisme interroge. Tournai-Paris, Desclée, 1975, 22 x 15, 274 p., 390 FB.

[22J. Daniélou. Les manuscrits de la mer Morte et les origines du christianisme. Nouv. éd. Coll. Livre de vie, 121. Paris, Éd. de l’Orante, 1974, 18 x 11, 122 p.

[23Joseph et Jésus. Coll. D.S. 1. Paris, Beauchesne, 1975, 15 x 10, VIII-80 p., 9,90 FF.

[24L. Gagnon. L’Évangile de l’an 2000. La paix des nations ou l’évangélisation du monde moderne. Terrebonne, Penseurs du XXe siècle, 1974, 18 x 12, 340 p., $ 2.75.

[25Les sciences bibliques en Pologne après la guerre (1945-1970).

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