Des Dominicaines cloîtrées d’Espagne [1] m’ont posé quelques questions sur le sens de leur vocation. Pour leur répondre, j’ai tenu à interroger les religieuses d’une communauté dominicaine « cloîtrée ». Ce qui suit vient autant d’elles que de moi. C’est, si vous voulez, mon témoignage vérifié, enrichi, et confirmé par le leur. Une remarque préalable, dont le contenu reviendra encore plus loin sous d’autres formes : les sœurs, comme moi-même, ont été étonnées de l’importance qu’on semble attribuer à la clôture : l’expression monjas de clausura (moniales cloîtrées) revient dans chaque question. Peut-être s’agit-il simplement d’une façon habituelle de parler en langue castillane. En France, le terme « moniale » suffit : il implique la vie dans un cloître. Mais surtout l’idée de « clôture » apparaît secondaire. On usera, comme terme principal, du mot « contemplatives », mais il faudra encore préciser de quoi il s’agit. Le (...)
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