Le Motu proprio Ecclesiae Sanctae, daté de la tête de la Transfiguration, 6 août 1966, promulgue les Normes d’exécution élaborées par les commissions post-conciliaires sur quatre décrets de Vatican II, savoir la charge pastorale des évêques, le ministère et la vie des prêtres, le renouveau adapté de la vie religieuse, l’activité missionnaire. Le Souverain Pontife met ces Normes à l’essai et invite les Conférences épiscopales à transmettre au Saint-Siège, après expérience, leurs observations éventuelles. Ainsi pourra-t-on mieux préparer la législation définitive du Code canonique revisé. L’entrée en vigueur des Normes est fixée au II octobre prochain, quatrième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II. Nous nous bornerons pour cette fois à donner la traduction intégrale des Normes d’exécution du décret Perfectae caritatis sur le renouveau et l’adaptation de la vie (...)
La consécration des religieux [1] est aujourd’hui l’objet de contestations – soit le mot, soit la réalité elle-même –, comme tous les éléments de leur état. Depuis novembre dernier, où j’ai publié à son sujet un article dans le Supplément de la Vie Spirituelle, j’ai vu proliférer les trois principales difficultés qui me paraissent s’élever contre elle. Tentons une mise au point, une clarification progressive, en profitant des avertissements qui obligent la doctrine à être rigoureuse. Cette contestation suffit pour que l’on ne parte pas de l’idée de consécration, se demandant si elle se vérifie dans le cas de la vie religieuse. Il me semble, du reste, que cette méthode abstraite, dont on a tant usé en théologie, est toujours fâcheuse. Elle l’est en tout cas pour les esprits modernes, et certainement en ce qui concerne les religieux. À leur sujet, si l’on veut que la réflexion soit (...)
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