Le Décret Perfectae caritatis a exalté la vie contemplative cloîtrée en termes de feu. « Les instituts entièrement ordonnés à la contemplation font en sorte que leurs membres, dans la solitude et le silence, dans la prière assidue et une pénitence joyeuse, puissent vaquer à Dieu seul. Ils conservent toujours, si urgente que soit la nécessité d’un apostolat actif, une place éminente dans le Corps mystique du Christ... À Dieu ils offrent, en effet, un remarquable sacrifice de louange... » [1]. De pareilles expressions ne sont pas destinées à être pieusement remisées au fond de nos intelligences ni à être gardées en réserve en guise de munitions contre d’éventuelles attaques. Au contraire, elles sont un pénétrant défi lancé à la femme du XXe siècle appelée du sein du peuple de Dieu à cette vocation sans pareille. Elles provoquent à un examen de conscience. Selon leurs normes, une religieuse contemplative peut (...)
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