Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.

Éditorial

Vies Consacrées

N°2014-2 Avril 2014

| P. 81-82 |

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Par la résurrection du Sauveur, nous voici libérés, chante la joie pascale. La lumière de la Transfiguration, que le pape Jean-Paul II a assignée comme grâce à la vie consacrée (Vita consecrata, 14 et s.), nous préparait à celle de Pâques ; c’est là que le pape François voit chaque jour « renaître la beauté, qui ressuscite transformée par les drames de l’histoire. Les valeurs tendent toujours à réapparaître sous de nouvelles formes, et de fait, l’être humain renaît souvent de situations qui semblent irréversibles. C’est la force de la résurrection, et tout évangélisateur est un instrument de ce dynamisme » (Evangelii gaudium, 276). Alors, « ne fuyons pas la résurrection de Jésus, ne nous donnons jamais pour vaincus, advienne que pourra. Rien ne peut davantage que sa vie qui nous pousse en avant ! (Idem, 3).

Nous commençons ce numéro de printemps par la suite très attendue de l’étude originale du Père Jean Claude Lavigne, sur le temps du chapitre et la spiritualité qu’il permet de vivre : une expérience religieuse fondatrice pour chaque membre et chaque institut. Ensuite, Mgr Pierre Raffin, maintenant évêque émérite, nous propose de réfléchir à la situation présente des vocations classiques à la vie consacrée en Occident ; des causes se dégagent, des possibilités neuves aussi, en particulier pour la vie religieuse apostolique, que la nouvelle évangélisation attend. Michelina Tenace, du Centre Aletti, revient sur le service de l’autorité, qu’elle envisage ici comme service d’une parole visionnaire, où résonne toujours la voix de Celui qui nous appelle, à travers le temps de Babel ou les mirages du désert. Monsieur Pierre Auffret, prêtre de Saint Sulpice, présente la devise du pape François « Miserando atque eligendo », empruntée à un sermon de Bède le Vénérable, qu’il faut comprendre comme suit : distingué par le regard de Jésus, Matthieu devient un homme de choix, et ce choix n’exclut rien de ce qu’il est.

Pour répondre au questionnaire envoyé aux Églises particulières par le Secrétariat du prochain Synode des évêques sur « les défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation », deux professeurs de la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles, largement soutenus par leurs pairs, ont voulu récapituler, l’un, les enjeux (Benoît Carniaux, o.praem.), l’autre, les axes (Noëlle Hausman, s.c.m.) d’une pastorale familiale ouverte à ces exigences de l’Évangile que nous transmet l’Église. Nous pensons que ces textes peuvent également éclairer les membres de la vie consacrée.

Enfin, il est temps de rappeler la figure de J. Cardijn, fondateur de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, puisque le Tribunal ecclésiastique belge chargé d’étudier sa vie et son œuvre a été installé à Malines au début de cette année. L’abbé François Odinet, du diocèse du Havre, nous en remémore l’attachant portrait.

Des recensions nombreuses et la mention des ouvrages récemment arrivés à notre revue ferment la marche. Bonne lecture, joyeux temps pascal !

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